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Wu Ji, la légende des cavaliers du vent
Un film chinois coréen japonais hong-kongais de Chen Kaige (2005)
15 mars 2006


Genre : Contes et Légendes
Durée : 1h45

Avec Dong-Kun Jang (Kunlun), Hiroyuki Sanada (Le Général Guangming), Cecilia Cheung ( Princesse Qingcheng), Nicholas Tse (Wuhuan), Ye Liu (Snow Wolf), Hong Chen (La Déesse Manshen), Cheng Qian (L’Empereur)

Sur un champ de bataille encore fumant, une fillette égarée rencontre son Destin. La Déesse Manshen est descendue sur Terre pour lui promettre une existence de princesse adulée pour son irrésistible beauté. En contrepartie (il y a toujours une p....n de contrepartie), elle ne pourra connaître l’amour sans le perdre aussitôt. Une condition et un dilemme insupportables lorsque Quingcheng, devenue Reine, voit les deux plus puissants seigneurs du royaume rivaliser de séduction pour conquérir son affection. Le Roi se désintéressant de l’affaire, l’affrontement entre le Duc du Nord et le Général en Chef de la Garde Impériale devient inévitable. C’est alors que Kulun fait son apparition. Ancien esclave, l’homme du pays des neiges qui court plus vite que le vent, est peut-être celui qui parviendra à inverser le cours du temps, pour que la rivière coule vers sa source et lui permette de revenir d’entre les morts afin de libérer Quingchen de la prophétie.

On savait Chen Kaige virtuose de l’image. Il nous avait déjà fait la preuve de ses aptitudes sur le registre de la saga romantique (« Adieu ma concubine »), du drame (« L’enfant au violon »), ou du film en costumes (« Empereur et Assassins ») et s’essaie cette fois sur celui de la fantasy. Si le réalisateur s’accorde quelques libertés avec les codes narratifs établis, « Wu Ji, la légende des cavaliers du vent » est un enchantement visuel dont chaque plan semble avoir été pensé pour que rivalisent à l’écran décors, costumes et acteurs magnifiques. Transpercée de scènes de bravoure chorégraphiées avec minutie, la mise en scène somptueuse de Chen Kaige serait même parvenue à masquer les petites incohérences d’un scénario un rien naïf, si le cinéaste ne se prenait pas les pieds dans le tapis des effets spéciaux. Qu’il soit volontaire ou involontaire, le grotesque de la posture de Kulun, lorsqu’il court plus vite que le vent, détonne, un peu comme si Astérix, bourré de potion magique, débarquait au beau milieu du « Seigneur des Anneaux » revisité façon « Hero » ou « Secret des poignards volants ». Des instants, certes, mais qui viennent néanmoins plomber - enfin, pour le spectateur occidental que je suis - la féerie et le propos épique de ce conte aux images pourtant si prometteuses.

FICHE TECHNIQUE

Réalisation : Chen Kaige
Scénario : Chen Kaige, Zhang Tan

Producteur : Chen Hong, Hu Lan, Yang Butting, Etchie Stroh
Coproducteur : Shi Dongming, Chen Rao, Jiang Tao, Dan Zen
Producteurs associés : D.J. Kim, Showeast Co. Ltd, Zhao Haicheng, Xu Jianhai, Zhang Fu, Deng Meng
Producteur exécutif : Han Sanping, Chen Hong, Etchie Stroh

Musique originale : Klaus Badelt
Image : Peter Pau
Son : Roger Savage
Cascades : Dion Lam
Effets visuels : John Chu
Chorégraphie : Stephen Tung Wai, Diom Lam
Montage : Zhou Ying, Li Fang

Production : Moonstone Entertainment, Show East
Distribution :TFM Distribution

Relation presse : Jérôme Jouneaux, Isabelle Duvoisin, Mathieu Rey

INTERNET

www.wuji.fr


Bruno Paul
15 mars 2006



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