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Corinne Guitteaud livre les secrets de GeMs
Interview et révélations !
Corinne Guitteaud et GeMs

Entre les stands alléchants du 26ème Salon du Livre de Paris, où elle était venue comme visiteuse, Corinne Guitteaud, a accepté de nous accorder quelques minutes de son temps.

Elle nous parle d’Isabelle Wenta, avec qui elle co-signe « Paradis Perdu » et qui a dû garder le lit.

Elle nous explique aussi, de quelle façon s’est écrite la trilogie GeMs, sans rien nous cacher (ou presque) : l’écriture à quatre mains, les personnages, et même la suite...



Yozone : Le bouquin... on dit games ou james ?

Corinne Guitteaud : C’est comme « J’aime ! »

Ah ! Et, il y eu plusieurs trucs... à un moment, il y avait une illustratrice, un compositeur... Tout ça, ça s’est noyé dans le temps ?

L’Atalante n’a pas voulu de l’illustratrice pour faire la couverture, ils la trouvaient trop jeune dans son style de dessin. Trop Manga. Le compositeur... L’Atalante n’édite pas de musique, donc.. On pouvait aussi faire un projet à part, mais lui s’est retrouvé embarqué dans un autre projet. Il m’a dit : « Moi ce qui m’intéressait, c’était le couple livre-cd avec le cd dans le livre. » Comme fait la Volte.

Oui, comme la Volte, c’est ce qu’on se disait tout à l’heure...

Donc il était plus emballé par un projet comme ça. Et avec l’édition en bouquin, par l’Atalante, il a été plus ou moins refroidi. Du coup, malheureusement, cette partie du projet est tombée à l’eau.

Par contre, Annick, c’est elle qui a fait les posters. Annick est Belge, et c’est elle qui a fait les illustrations au départ et qui a fait les posters.

On a travaillé ensemble et elle a réussi à nous dessiner Gabriel, ce qui n’a pas été une mince affaire. Il y en a eu des discussions sur MSN pour arriver à décider à quoi il ressemblait ! C’est la première fois qu’un personnage refuse de se montrer. C’est-à-dire qu’à chaque fois, je n’ai qu’un bout, je n’arrive jamais à l’avoir en entier.

Alors justement, j’ai donc lu [le chapitre 1], qui fait quand même 53 pages ! Est-ce que cette partie du bouquin, avec la nouvelle version, la version qui va paraître, est exactement pareille ?

C’est le premier chapitre de GeMs. Revu et corrigé par l’éditeur et par Isabelle, puisque l’éditeur l’a demandé, comme d’habitude... mais c’est la version telle quelle... Ce premier chapitre, on ne l’a pas modifié.

Alors justement... Gabriel, qui habite EDen, forcément, on pense à certaines choses...

Moi, les anges, c’est une réalité connue de tous. J’adore ça !(rires)

Dès que je vois le mot « ange »... En fait c’est devenu un jeu avec Isabelle. Si on se promène dans un salon de ce genre là, ou dans une expo et qu’elle voit un ange : « Corinne ! ».

C’est vrai que, je voulais qu’il s’appelle Gabriel, et elle n’a pas été contre. Il y a le personnage de La Poupée Sanglante qui lui plaisait beaucoup et qui s’appelait Gabriel, donc elle a dit : « Pas de problème ». Et après, EDen, c’est vrai, mais on n’a pas pensé tout de suite au rapport avec l’ange et en fait, c’est après, quand on a choisi le nom de la communauté, on s’est dit : « Oui, Gabriel et EDen, il y a un rapport. »

C’est encore mieux lorsque c’est inconscient...

Une coïncidence ! Et les coïncidences, on n’a fait que ça durant toute la conception... Parce qu’en fait EDen se trouve à Charenton-Le-Pont et en fait il y a une rue Victor Hugo à Charenton-Le-Pont, et il y a une rue Gabriel Péri en plus. Donc on s’est beaucoup amusées en découvrant le nom des rues. Parce qu’on a choisi le lieu pour des raisons pratiques, surtout par rapport au Passeur, qui intervient, je crois, dans le deuxième chapitre. On avait besoin que ça soit au bord de la Seine, au bord d’un fleuve en tous cas, et avec une confluence. On a choisi Charenton-Le-Pont, avec la confluence de la Seine et de la Marne. J’ai contacté la mairie. Ils m’ont envoyé des plans et toutes sortes d’infos. Ils ont été assez sympas pour nous fournir des infos. Par mail, par courrier...

C’est vrai qu’on est restées un moment bloquées sur « Comment réussir à écrire à deux »

Ce qui est amusant, c’est que parallèlement, on a bossé, là sur Renaissance, le film qui fantasme un Paris futur... C’est assez marrant parce que quand j’ai interviewé les scénaristes, ils me disaient comment ils avaient récréé l’univers et en lisant l’extrait et en m’apercevant qu’il y avait Paris mis en scène aussi, j’ai trouvé ça... C’est une bonne chose !

Oui, j’ ai vu Renaissance et j’ai beaucoup aimé leur idée de l’appartement au dessus des maisons. J’ai trouvé ça pas mal, et ça me rappelait, quelques idées qu’on avait commencé à mettre en place pour le Dôme. D’abord, on a dit que ce seraient les maisons qui seraient protégées, et après on a dit « Tout Paris », parce que ce serait trop... C’est une question technique. C’est vrai qu’on n’est pas scientifiques à la base.

Oui, oui, mais ils ont été pas mal aidés. Ils ont eu beaucoup de temps, puisque c’est un projet qui a commencé... En fait, la première rencontre remonte à 98, mais ils s’y sont mis ensemble, en 2001, je crois, donc c’est un truc qui a quand même pris pas mal de temps.
GeMs aussi, d’ailleurs.
Alors, pourquoi ça a pris autant de temps ? Ce sont des choses dont vous n’étiez pas maîtres ou c’est parce que vous vouliez prendre le temps ?

Déjà, il nous a fallu un peu plus d’un an pour faire le synopsis des trois saisons... Nous, on parle en saisons, puisqu’on a toujours eu l’idée du feuilleton et quand on en discute, c’est toujours, « Ah t’en es où sur 1.05 ? Moi, je bloque sur 2.03 »... Donc le synopsis, on faisait ça par e-mail. Des échanges d’e-mails tous les jours. Des e-mails, c’est pas 3 lignes, c’étaient 4 pages. Après... ben moi, j’ai passé les concours, donc ça a tout stoppé net.
Ketty, tu peux en parler... quand on a le nez dans les manuels jusqu’au cou, écrire, c’est non. Après, j’étais stagiaire, ça ralentit un peu, et puis c’est vrai qu’on est restées un moment bloquées sur « Comment réussir à écrire à deux. »

C’était une de mes questions : comment vous avez géré ça ?

Ben, il a fallu un moment où j’ai dit : « Bon, Isabelle, j’écris le plus gros. Toi, tu as déjà écrit un certain nombre de passages que je vais utiliser comme bouées pour pouvoir trouver... »
Sur le premier épisode, par exemple où elle avait déjà écrit pas mal de choses, à un moment, il y a un épisode avec un rat, un chat et une fille qui est pourchassée par on ne sait pas qui, ça c’est elle qui l’a écrit. Ça, ça m’a servi de point de repère et puis j’ai écrit autour. Et il y a d’autres passages comme ça qui émaillent toute la saison 1 et qui me permettent de dire : « Là, je dois déboucher sur ça, ça, ça, comment je fais pour arriver jusque là ? »
Après je lui fais lire et elle dit « Ca c’est hors bouquin », ça, ça va pas. Et alors quand je bloquais, je disais « Isabelle, je bloque là, faut que je fasse quoi ? » et immédiatement, rien que le fait de discuter avec elle, ça permettait de relancer la machine.
Mais il a fallu, à un moment donné, décider que l’écriture, le gros du boulot ce serait moi. Parce qu’en plus, j’avais plus de temps libre. Elle est mère de famille, elle a deux enfants à la maison. Moi j’avais que... mes élèves ! C’est quand même beaucoup, mais, il ne sont pas à la maison.. Donc on s’est mises d’accord comme ça, c’était en 2004. J’ai dit « Bon, Isabelle, va falloir prendre une décision, maintenant, tu dis oui ou tu dis non, t’es d’accord ou pas, je prends en majorité l’écriture et toi, après, tu retravailles derrière. »
Là par exemple, tout le travail de recorrection a été fait entre elle et l’Atalante parce que moi, j’avais tellement lu et relu le machin, que je ne voyais plus rien. Donc, elle a fait ce travail, ça faisait longtemps qu’elle ne l’avait pas lu ... Donc j’ai lu hier, en bouquin, et j’ai vu : « Hé ! Il y a dix lignes au moins qu’ont sauté là ! »
Mais je lui ai dit « Tu as carte blanche, je te fais confiance. »

Et puis elle a un autre sens de l’écriture que moi, qui est assez intéressant à conjuguer. Moi, je suis très sonore dans la façon de construire les phrases, elle, elle va couper « Non, c’est trop long quand même » . Elle y va directement et elle trouve tout de suite l’idée. Là où j’ai besoin de mettre quatre phrases, elle en met deux.

En lisant le début du roman, je me posais des questions. J’essayais de repérer, dans les parties, EDo, le Dôme, je me demandais si l’une avait pris en charge une partie plus que l’autre, un bout de partie...

Pour le premier chapitre, on a plus alterné, ça c’est sûr. Donc, c’est elle qui commence, puis, moi j’ai écrit la partie où on retrouve Gaïl sous le Dôme. Après, elle revient... Au début on a vraiment alterné. Elle est beaucoup plus présente dans l’écriture dans ce premier chapitre que dans ceux qui suivront. Mais c’est vrai qu’au départ, l’alternance EDo/EDen/Le Dôme parisien, là on a joué toutes les deux, chacune de son côté. En fait, elle lançait et je renchérissais après. C’est là qu’on a réussi à faire ce truc un peu cinématographique en fait où il y avait un mot qui lançait l’autre sur la suite. Donc, le premier chapitre est vraiment écrit comme ça, plus ensemble, et après, c’est moi qui ai pris la barre.

Mais elle me disait souvent « Là, on aurait pu tourner ça de telle façon que le lecteur, on le trouble. On pourrait encore entraîner le lecteur, le perdre 3-4 pages. » Et ça, c’est Isabelle, j’y arrive pas. Elle me l’apprend parce que justement j’ai tendance à vendre la mèche tout de suite. Et elle, elle a une technique qui fait que... C’est imparable, quoi. Elle remodèle le truc, vraiment.

Il peut y avoir deux personnages, pendant tout le temps où ils dialoguent, elle va maintenir le suspense, tandis que moi, il y a un détail, ou quelque chose qui va vendre la mèche. Alors elle passe derrière moi en disant « Là on va les cuisiner un peu plus, les lecteurs, on va les mener par le bout du nez ... »

Isabelle avait déjà cet instinct d’écriture épisodique.

Sinon, vous... enfin, je crois savoir que tu aimes bien, les séries télévisées...

Elle aussi.

D’où vos discussions en saisons et en épisodes...?

Oui, mais pas seulement. Au moment où on en a discuté, on découvrait les fanfictions.

Le fonctionnement par épisodes nous intéressait dans le sens où on imaginait qu’après chaque épisode, les lecteurs pourraient, comme ça se fait dans les fanfictions, intervenir de la même façon.

L’idée était donc d’avoir des interactions avec le lecteur, comme ça se fait dans les séries. Mais là, on découvrait vraiment l’univers de la fanfiction, en se disant « Comment est-ce qu’on pourrait axer son écriture, écrire un roman avec ce type d’écriture. Elle, Isabelle elle a écrit des fanfictions et elle a eu énormément de lecteurs sur l’une d’elles... un bon millier ! Je lui ai dit qu’elle devrait le réécrire... Il y a juste quelques détails à changer et ça ferait un bon roman.

Toutes les semaines, elle postait un chapitre. Donc cette forme d’écriture, elle l’avait plus matérialisée que moi, avec mes gros blocs. J’étais sur « Les Dérivants » (ndlr : 2001, 3ème volet de la trilogie Atlante) à ce moment-là. Elle, elle avait déjà cet instinct d’écriture épisodique.

L’idée de favoriser ainsi l’interaction avec le lecteur, ça paraît convivial, effectivement, mais pour l’auteur, qui crée son univers, qui a déjà ses propres idées, n’est-ce pas aussi un peu dangereux ?

Oui ! De les laisser délirer ! Mais ça nous amuse aussi. Sur le premier chapitre, que nous on appelle le pilote, on a eu des réactions... Les gens qui commencent à ouvrir des pistes... Nous, on se marre, parce que ça part complètement à l’ouest. (rires)

Les créateurs et les scénaristes de [Lost] doivent bien aussi se marrer quand ils lisent ce qu’écrivent les fans...

Oui, c’est beaucoup de délire !

Et puis y a de la prose !

Ça me rappelle une anecdote, à propos de Lost. Un scénariste avait cité un bouquin. Un livre d’un tout petit éditeur. Du coup, les gens s’étaient précipités pour acheter le livre et ça a explosé les ventes, tout ça parce que le scénariste avait dit : « La solution est dans ce livre ». Et il a mené les spectateurs par le bout du nez.

C’est assez fascinant et, forcément, sur la façon de travailler des scénaristes, on se pose des questions...

Oui. Est-ce qu’ils savent la fin ? Par exemple...

Vous, vous connaissez la fin de GeMs...

Oui, le synopsis est fait, complètement. C’est la première fois que je travaille comme ça d’ailleurs. D’habitude, je me lance, je ne sais pas où je vais. Là, c’est un fil rouge.

Je suis restée bloquée quatre mois sur le 3ème chapitre du tome 2, parce que je voulais absolument que ça corresponde au synopsis. Et, non, les personnages voulaient pas que ça se passe comme ça.

Au bout d’un moment, j’ai dit : « C’est eux ou moi ». J’ai dit « Tant pis ». L’idée avait l’air bonne, et en trois jours, j’avais terminé le 3ème chapitre.

Le synopsis sert aussi, quand je sais qu’il y un personnage qui va intervenir, à ne pas le faire arriver comme ça, comme un cheveu dans la soupe, mais à introduire déjà l’idée qu’il peut arriver. Des informations qu’on va semer un peu avant pour que ça coule de source quand l’information principale arrive.
Pour tout ça, le synopsis aide.
Mais vu que j’avais déjà l’habitude de laisser les personnages faire ce qu’ils voulaient et puis de voir ce qui venait, je crois que je vais devoir continuer comme ça, parce que...

Je me suis retrouvée avec un personnage tout fait, qui avait décidé de faire ce qu’il voulait.

Je me surprends, dans la voiture, en allant au boulot, à engueuler un personnage dans les embouteillages parce que, c’est pas comme ça que je voulais, mais c’est comme ça que lui veut !

Il y a par exemple un personnage qu’Isabelle a créé et qui apparaît déjà dans le premier chapitre, qui est Géryon. Géryon, c’est le bébé d’Isabelle. Elle lui a fait un passé, elle a dit comment il devait évoluer et tout ça... Et vu que là, c’est moi qui ai pas mal pris le travail d’écriture, je me suis retrouvée avec un personnage tout fait, qui avait décidé de faire ce qu’il voulait, et de débarquer dans l’histoire alors qu’il était pas prévu là !

Une des questions, justement que je me posais : je me disais « Deux personnes écrivent une histoire ensemble, quels sont les éléments autobiographiques, qu’on va y retrouver » ?

Ah ! Faudrait demander à Isabelle d’où vient Géryon !

Le tout début, c’est marrant, on pourrait penser que c’est du vécu, ou...

Il y a des personnages qui sont plus créés par Isabelle, d’autres, plus par moi. Gabriel, c’est sûr, c’est moi ! Quand elle le manipule, elle a beaucoup de mal. Géryon, par contre, il est un peu... enfin soit ! Disons que je le laisse faire ce qu’il veut... Elle, c’est Géryon. Gaïl, elle n’a pas encore écrit de passage avec elle... Elle a dû en réécrire, mais écrire, je ne pense pas. Et puis y en a un qui se balade là dedans, on ne sait pas d’où il vient, on sait pas où il va, c’est Sol. Le vagabond de service qui a trouvé Gabriel. Alors lui, c’est une invention d’Isabelle, mais on sait pas ce qu’il va donner exactement. C’est un peu le personnage qui arrive pour sauver la situation quand on est coincées ! (rires) Quand je suis dans une panade pas possible, il y a ou Géryon, ou Sol qui arrive pour régler la situation, c’est marrant.

Après, il y a les personnages secondaires, et souvent, c’est un mix de nos discussions... alors on mixe tout ça, des mots à choisir... Isabelle adore trancher sur les mots des personnages secondaires alors je dis « D’accord, c’est comme tu veux, on prend tes mots et puis on arrête », parce que j’en avais marre.

On ne cherchait pas absolument à faire un projet à deux, c’est la rencontre qui a fait qu’on a fait le projet

Les auteurs, les artistes ont chacun leur monde, leurs idées, leur imaginaire sur lesquels ils ne sont pas réputés très conciliants... c’est à eux, c’est leur truc. Est-ce que par moment, il y a des clashes ?

Des clashes... non, pas pour l’instant... mais ça va peut-être venir !

Là on est en train d’écrire un épisode particulier. Isabelle va en écrire la moitié et moi l’autre moitié

Vous en êtes où dans le développement ?

On est au tome 2, quatrième chapitre.
Le prochain chapitre, on va l’écrire chacune pour moitié, mais de façon indépendante.

Le principe c’est que chaque chapitre a sa structure et il faut découvrir comment l’histoire va se raconter.

Depuis le début, c’est prévu, mais celui-là, quand je l’ai vu arriver, je me suis dit : « Ouh ouh ! Celui-là, c’est simple, je sais comment ça doit se raconter, donc je ne vais pas attendre un bon moment pour l’écrire. » Mais je ne sais pas si je vais être d’accord avec ce qu’elle va écrire, si elle va être d’accord avec ce que j’ai écrit.

Parce que pour l’instant, on a fait en sorte que les histoires soient indépendantes, pour pas justement avoir ce souci et pour en récupérer pour faire quelque chose qui n’était pas prévu...

Mais ce travail en commun, tu connaissais, toi par les fanfictions... tu avais déjà écrit ce genre d’histoires avec d’autres ?

Non, c’est une première.

Parce que l’univers d’Isabelle, qui a écrit un bouquin, publié par un éditeur qui, malheureusement a disparu, était assez proche de mon premier roman, Les portes du temps. Donc on a beaucoup sympathisé, assez vite on en est venues à dire, « Et si on écrivait quelque chose en commun ? »

Et c’est venu comme ça. On ne cherchait pas absolument à faire un projet à deux, c’est la rencontre qui a fait qu’on a fait le projet après.

Moi, j’étais encore sur la trilogie Atlante, donc je n’avais pas encore pensé à ce qu’il y aurait après... à un moment où je finissais Les Fils du Soleil et j’attaquais Les Dérivants... oui, c’est ça, c’est 1999.
Mais c’est une première.
Je n’ai pas été interrogé, par exemple, Dunyach et Ayerdal pour leur demander « Comment vous faisiez sur Etoile mourante  ? »
On se débrouillait comme c’est venu, quoi... avec des mails, des pages d’e-mails.

Donc GeMs, c’est une trilogie... mais pour la suite, vous envisageriez de refaire une histoire ensemble ?

On a déjà quelque chose de prévu, après... Certains personnages pourraient revenir. C’est une trilogie mais... On a déjà deux ou trois idées en place.
Là, il reste encore deux GeMs à écrire. Après ? Après, on va peut-être marquer une pause et puis revenir plus tard. Mais ce sera Isabelle, ou moi toute seule, ou toutes les deux... C’est ouvert !

Entretien du 19/03/2006
Photos © Bruno Paul

Voir aussi le dossier spécial GeMs


Bruno Paul
Ketty Steward
31 mars 2006


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On est restées un moment bloquées sur « comment réussir à écrire à deux »



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On se débrouillait comme c’est venu, quoi... avec des mails, des pages, d’e-mails.



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Là où j’ai besoin de mettre quatre phrases, elle en met deux.



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Je me surprends [...] à engueuler un personnage !



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Gabriel, c’est sûr, c’est moi !



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J’avais déjà l’habitude de laisser les personnages faire ce qu’ils voulaient...



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Ah ! Faudrait demander à Isabelle d’où vient Géryon !



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Y en a un qui se balade là dedans, on ne sait pas d’où il vient, on sait pas où il va.



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C’est la rencontre qui a fait qu’on a fait le projet après.



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Rien que le fait de discuter avec elle, ça permettait de relancer la machine.



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C’est vrai qu’on n’est pas scientifiques à la base.



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Nous on parle en saisons, puisqu’on a toujours eu l’idée du feuilleton.



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L’idée était donc d’avoir des interactions avec le lecteur, comme ça se fait dans les séries.



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Là on est en train d’écrire un épisode particulier.



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C’est une trilogie mais... on a déjà deux ou trois idées en place.



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