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Père Noël et le Bonhomme de Neige (Le)
Dessin animé américain de John A. Davis (2002)
14 décembre 2005


Genre : Animation (3D, Imax)
Durée : 40 min

Avec les voix VO de Steve Oedekerk (la petite fille), Jonathan Winters (le père Noël), Ben Stein (Spunky l’elfe), Don LaFontaine (narrateur)

Il était une fois un bonhomme de neige qui n’avait pas d’ami. Un jour, il découvre l’existence du Père Noël, découvre combien il est aimé de tous. Sur un malentendu, il est pris en chasse par les lutins de la sécurité. Il décide de se venger et d’être à son tour adulé par le monde entier, en prenant la place de Santa Claus. A la veille du 24 décembre, il lance une armée de bonhommes de neige à l’assaut du repère du Père Noël.

En 1997, un court-métrage de John A. Davis (à qui l’on doit le dessin animé « Jimmy Neutron », mais aussi « Ace Ventura en Afrique », et les scénarii du « Professeur Foldingue 1 & 2 ») mettait en scène la première version du « Père Noël et le bonhomme de neige » pour la télévision américaine. Cet opus un peu plus long (quarante minutes) s’avère un savoureux mélange de conte traditionnel et de film d’animation moderne.

L’histoire met en scène des sentiments très simples et purs et s’adresse très clairement aux plus petits. La narration est celle du conte traditionnel, « Il était une fois » inclus. Le Père Noël de John A. Davis respecte les traditions, mais il allie magie et technologie : ordinateur pour gérer la liste des enfants sages et méchants, traîneau qui déplie l’espace-temps et respecte les normes environnementales, etc. Quant à la grande bataille qui oppose bonhommes de neige et lutins du Père Noël, elle est truffée de jolies trouvailles qui détournent à des fins guerrières, mais de manière fort amusante, les attributs de ces pacifiques personnages.

L’adulte y trouvera son compte grâce au ton décalé de ce métrage : scène d’introduction où le Père Noël « interagit » avec les spectateurs, visite de l’atelier avec passage à la boutique cadeaux, faux bêtisier (classique, mais ça fait toujours plaisir). Les références sont présentes sans être envahissantes : un petit clin d’œil visuel à « Matrix », un combat à mi-chemin entre « Goldorak » et « Godzilla », et surtout, un savoureux hommage à « L’Empire Contre-Attaque » qui justifie à lui seul le visionnage de l’œuvre.

Le dessin en 3D est simple, n’a rien de révolutionnaire, mais il est soigné et haut en couleur.

Bref, le résultat est à la fois charmant et très drôle.

FICHE TECHNIQUE
Titre original : Santa Versus the Snowman
Réalisation  : John A. Davis
Scénario : John A. Davis

Producteurs : John A. Davis, Paul Marshal, Keith Alcorn
Producteur exécutif : Steve Oedekerk

Montage : Kinsey Beck
Musique : Harvey Cohen
Son : Robert Turi & Regan Ramos
Effets spéciaux : Joe Clasen (superviseur)

Distribution : Imax & Géode
Production : DNA Films, Les productions de la Géode
Presse : Corinne Licoppe


Philippe Heurtel
10 décembre 2005



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