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Météore (Le) n°21
Stellarque
Fanzine, n°21, articles-chroniques, science-fiction, novembre 2016, 60 pages, 8€

Didier Reboussin signe un article sur Jean-Pierre Andrevon. Avant de devenir écrivain professionnel, ce dernier donnait des cours de dessin et, alors qu’il publiait déjà ailleurs, son premier roman chez Anticipation est signé Alphonse Brutsche, car Fleuve Noir préférait avoir l’exclusivité. Didier Reboussin montre son attachement à cette collection, car il débute bizarrement par cette anecdote. De plus, il est toujours dérangeant de lire Jean-Pierre plutôt qu’Andrevon dans le texte, ce qui créée une intimité qui n’est pas de mise. Ce touche-à-tout est aussi un fervent militant pour la cause environnementale.
Le classer dans la rubrique “Les maîtres de la science-fiction en France” n’est pas usurpé.



Daniel Piret est aussi mis en avant, mais pas de la façon espérée. En effet, des problèmes de santé l’ont empêché de faire l’entretien, mais il s’est fendu d’une missive que j’ai bien aimé lire, même s’il y donne beaucoup d’informations en vrac. Il est regrettable qu’André Borie qui semble à l’origine de l’initiative n’ait pas donné plus de matière à l’ensemble. C’est Michel Vannereux, le rédacteur en chef du « Météore », qui a écrit une chronique du rare roman de Piret présent dans sa bibliothèque, à savoir « Vae Victis ! ». Malgré toute sa bonne volonté, c’est un peu léger pour présenter Daniel Piret, un auteur régulièrement publié au Fleuve avant que beaucoup deviennent persona non grata.

Jacques Bergier n’évoquera pas forcément grand-chose pour les lecteurs. Pourtant ce Savanturier apparaît dans l’album de Tintin : « Vol 714 pour Sydney ». Une table ronde à Sèvres en novembre 2015 lui était consacrée. Natacha Vas-Deyres en était la modératrice, entourée de Joseph Altairac et Gérard Klein. Cette retranscription s ’avère intéressante, elle permet de situer le personnage sans langue de bois. Tout n’était pas rose et Gérard Klein ne se prive pas de donner son avis sur « Le matin des magiciens », comme il l’a fait à l’époque, ce qui a alors éloigné les deux hommes qui se connaissaient. Jacques Bergier est omniprésent dans l’essor de la science-fiction en France. Il a été source de propositions, souvent devenues réalité (revue « Fiction », Rayon fantastique, Présence du Futur, introduction de Lovecraft...), sans qu’il soit chargé de les mettre en place. Il n’a de loin pas eu la reconnaissance qu’il méritait. Comme le dit fort justement Gérard Klein : « Alors-donnons-la-lui aujourd’hui ! »

À côté de ces trois axes, Jean-Pierre Laigle signe “Ardo l’enthousiaste, une anticipation utopique italienne”, vaste article de bonne tenue avec présentation de l’auteur et de l’œuvre, décryptage...
Les recensions habituelles des dernières parutions de Bob Morane figurent aussi au sommaire, ainsi qu’un avis sur « Skull Island », une aventure de Doc Savage par Will Murray, qui a également écrit un Tarzan autorisé. « Skull Island », une occasion de revenir sur King Kong...

L’article sur Jean-Pierre Andrevon et la table ronde sur Jacques Bergier se dégagent nettement de ce numéro 21 du « Météore ».


Titre : Le Météore
Numéro : 21
Rédacteur en chef : Michel Vannereux
Type : fanzine
Genre : articles, entretien, chroniques, nouvelle
Site Internet : Le Météore ; Le Météore 21
Parution : novembre 2016
Périodicité : 2 numéros par an
ISSN : 1965-1392
Format : A5
Pages : 60
Prix : 8 € frais de port compris



Pour écrire à l’auteur de cet article :
[email protected]


François Schnebelen
14 décembre 2016


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