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Batman
Film américain de Tim Burton (1989)
1989


Genre : Super-héros ténèbreux
Durée : 2h06

Avec Michael Keaton (Batman/Bruce Wayne), Jack Nicholson (le Joker/Jack Napier), Kim Basinger (Vicki Vale), Robert Wuhl (Alexander Knox), Pat Hingle (Commissaire Gordon), Billy Dee Williams (Harvey Dent), Michael Gough (Alfred Pennyworth), Jack Palance (Boss Carl Grissom), Jerry Hall (Alicia), Tracey Walter (Bob), Lee Wallace (le Maire Borg), William Hootkins (Lt. Eckhardt), Edwin Craig (Antoine Rotelli), John Dair (Vinnie Ricorso), Christopher Fairbank (Nic), George Roth (Eddie), Hugo Blick (Jack Napier jeune), Charles Roskilly (Bruce Wayne jeune), David Baxt (Dr. Thomas Wayne), Sharon Holm (Mme Wayne)

Gotham City, sorte de New-York coincée entre deux âges à l’urbanisme démesuré, est en proie à une grande criminalité. Les gangs se multiplient, aux ordres de Carl Grissom et de son bras droit Jack Napier, et la police est impuissante. Pourtant, depuis peu, plusieurs délits ont été compromis grâce à l’intervention d’un être d’apparence surnaturelle, une chauve-souris gigantesque qui fait régner la justice dans les bas-fonds. Mais la pègre a décidée de ne pas se laisser faire et compte bien régler son compte à ce « Batman »...
Pendant ce temps, le reporter Alexander Knox tente de découvrir qui se cache derrière la Chauve-souris, et rencontre une jeune et jolie photographe du nom de Vicki Vale qui se passionne pour cette histoire et veut l’aider dans ses recherches...

On ne peut jamais vraiment prédire le succès ou l’échec d’un film. Pourtant, lorsque Tim Burton , fort du léger succès de « Beettlejuice », propose aux studios l’adaptation des aventures de « Batman », nombreux sont ceux qui pariaient que ce serait un fiasco... Pensez donc ! L’adaptation des aventures d’un mec déguisé en chauve-souris armé de gadgets loufoques se battant contre des ennemis encore plus ridicules que lui !!!... Sans compter l’image persistante de la série TV des années 60, où le kitsch était de rigueur... C’est vrai que vu comme ça, le projet paraissait peu viable.
Mais c’était sans compter le génie de Burton et sa vision de l’univers du héros. Il veut en faire un être sombre, traumatisé par la perte de ses parents et trouvant comme seule raison de vivre une mission de vengeance envers toute forme de criminalité... Bref ,il veut ramener « Batman » à ses vraies origines, à la vision de son créateur Bob Kane. Mais son film coûtera cher et les studios, déjà peu confiants, refusent d’accorder le budget sans avoir de garanties d’entrées.
Il faut une tête d’affiche ou bien le film ne se fera pas. Burton contacte alors Jack Nicholson, qu’il rêve de voir incarner le Joker. Celui-ci est un peu réticent devant le rôle, et n’est pas satisfait du cachet proposé. Tim Burton lui dévoile alors les maquettes de Gotham City et de la Batmobile, et Nicholson tombe en admiration. Il réalise le potentiel du film, et est un des premiers acteurs a accepter un salaire minimum sous réserve d’un pourcentage sur les entrées, ce qui deviendra par la suite monnaie courante à Hollywood.

Quand le film sort, c’est un succès fracassant. Explosant tout les scores du Box-Office, Burton est parvenu à faire passer le Dark Knight du stade de héros ringardos à celui d’icône planétaire, créant une véritable Bat-Mania.
La Warner est ravie et envisage dès lors le film comme le premier d’une franchise à succès, commandant une suite à Burton. Il la réalisera après « Edward Aux Mains d’Argent ».

Pour ce qui est du film maintenant, on peut seulement dire qu’il reste la référence d’adaptation de Batman, même si l’on peut lui préférer le deuxième opus, « Batman:Le Défi ».
Le scénario est assez bien construit, même si un peu caricatural et prévisible. Les effets-spéciaux ont bien sûr un peu vieillis, mais restent très convenables, surtout dans les décors de Gotham et de la Bat-Cave, vraiment hallucinants. Le costume de Batman, comme les bat-gadgets et la Bat-mobile, sont hyper beaux (on regrettera juste que Keaton soit un peu engoncé dans le costume, ce qui donne l’effet d’un Batman trop figé dans les combats...
Batman ne peut pas tourner la tête mais doit effectuer une rotation
du torse, ce qui n’est pas très pratique, surtout dans la Bat-mobile...).
Les puristes de la BD pourront cependant s’étonner des choix du réalisateur quand aux personnages d’Alfred, plus vieux qu’à l’accoutumée, de Harvey Dent, devenu black sous les traits de l’excellent Billy Dee Williams ou bien même de Bruce Wayne, avec un Mickael Keaton bien loin de correspondre à l’idée du playboy aux épaules larges et à la mâchoire carrée habituellement vu dans les pages du comic. Par contre, on ne peut que se pâmer devant la maestria de Jack Nicholson en Joker et le très joli minois de Kim Basinger.

Nicolas Sumien

FICHE TECHNIQUE

Titre original : Batman

Réalisation : Tim Burton
Scénario : Sam Hamm et Warren Skaaren, sur une histoire de Sam Hamm, d’après les personnages de Bob Kane

Producteurs : Peter Guber, Jon Peters, Barbara Kalish
Coproducteurs : Chris Kenny
Producteurs exécutifs : Michael E.Uslan, Benjamin Melniker

Musique originale : Danny Elfman, Prince
Image : Roger Pratt
Son : Don Sharpe, Derek Trigg, Eddy Joseph, Scott Brose
Montage : Ray Lovejoy
Distribution des rôles : Marion Dougherty, Owens Hill
Direction artistique : Terry Ackland-Snow, Nigel Phelps
Création des décors : Anton Furst
Costumes : Linda Henrikson, Bob Ringwood
Maquillages : Nick Dudman, Rick Provenzano
Décorateur de plateau : Peter Young
Effets spéciaux : John Evans, Russ Woolnough

Production : Warner Bros
Distribution : Warner Bros
Effets spéciaux : The magic caméra Company

INTERNET

http://www.bomis.com/rings/batman/


Bruno Paul
15 avril 2001



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