Après le fiasco Shizuku, l’institut a reconsidéré son mode de lutte contre les égarés et a confié leur récupération à d’anciens de ses membres comme Nice et Murasaki. Toutefois, leur nouvelle mission tourne mal. Ils devaient aider une scientifique de la partie recherche de l’institut à récupérer son portable contenant des formules qui pourraient transformer n’importe quel humaine en détenteur de Minimum, mais surtout qui pourraient soigner des maladies encore incurables. Toutefois, non seulement Nice et ses amis se retrouvent face à deux autres détenteurs dont Honey, capable de connaitre l’avenir, mais leur commanditaire et son supérieur sont retrouvés morts dans une pièce fermée. Très vite, Nice découvre le fin mot de l’histoire mais il ne pourra interroger l’assassin, ce dernier étant lui-même la victime d’un meurtre. Mais Nice et ses amis ne seront pas longs à connaitre le commanditaire du meurtre des deux scientifiques. Un nouveau détenteur de Minimum kidnappe Ratio et le propose en échange du téléphone contenant la fameuse formule.

Ces deux tomes viennent donc clôturer ce triptyque par la vérité sur l’institut Facultas. L’affaire Shizuku est en fait le cœur de l’histoire. Elle va déstabiliser l’institut et provoquer sa chute. Le tome 2 sera l’occasion de découvrir de nouveaux Minimums, des pouvoirs plutôt intéressants car s’associant pour poser toujours plus de problèmes à ce cher Nice. Ce dernier devra montrer toute l’étendue de sa capacité de réflexion. En fait, son Minimum se retrouve sans grand intérêt dans ce tome et ce sera plutôt sa capacité de déduction et d’utilisation des lieux qui sera mise en avant. Le lecteur en vient à chercher quelle technique permettra à Nice de parer les pouvoirs des autres détenteurs de Minimum ou encore de l’aider à trouver l’assassin des deux scientifiques. Toutefois, ce tome aura aussi sa dose de drames. L’histoire de la petite Shizuku aura une fin tragique qui ouvrira sur la dernière partie de cette série : le début de la chute de l’institut. Murasaki voit toutes ses valeurs remises en cause tandis que Nice doit admettre qu’il ne peut pas sauver tout le monde... ou presque. Mais je vous laisse découvrir la conclusion de l’affaire Shizuku.
Le tome 3 est basé sur le duel final entre Nice et Madarabato. Ce dernier s’avère capable d’anihiler les Minimums rendant ses victimes de simples humains pour une année. Comment Nice va-t-il pouvoir le vaincre sans sa vitesse du son ? Surtout qu’il va d’abord devoir affronter le directeur de l’institut qui, de son côté, est immortel. Le défi lancé à Nice sera donc de taille, avec sous-jacent un risque de voir la ville de Yokohama rasée de la carte, ou plutôt sa population exterminée. L’enjeu prend une ampleur qui pourrait dépasser ce pauvre Nice, mais notre héros parvient toujours à se motiver et surtout contrer tous les obstacles qui lui sont mis sur le chemin. La fin de cette série s’avère plus violente que les premiers tomes car les morts vont se multiplier. Alors que jusqu’à présent, Nice réglait ses affaires sans la moindre perte humaine, il s’avère incapable de sauver ses ennemis, même si les gentils s’en sortent plutôt bien, peut-être une forme de manichéisme du shonen un peu poussé à l’extrême. Ce changement de ton marquera également la fin de cette série, une fausse fin car tout est évidemment possible avec la chute de l’institut.
Yukinori Kitajima nous a donc concocté une mini-série de qualité, portée par le talentueux Yuki Kodama, qui sait marquer de son empreinte un manga.
Hamatora, the comic (T2 et 3)
Scénario : Yukinori Kitajima
D’après l’histoire originale de : Yuki Kodama, Natsu Matsumai
Dessin : Yuki Kodama
Traducteur : Fabien Nabhan
Éditeur français : Kurokawa
Format : 128 x 182, noir et blanc - sens de lecture original
Pagination : 208 pages
Date de Parution : 12 novembre 2015 et 14 janvier 2016
Numérotation ISBN : 9782-368-52169-0 ; 9782-368-52208-5
Prix public : 7,65 €
A lire sur la Yozone :
Hamatora, the comic (T1)
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