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Seven Deadly Sins (T6 et 7)
Nakaba Suzuki
Pika

Diane s’est qualifiée pour la finale du tournoi en battant un Howzer qui est tombé sous son charme. Au tour de Meliodas de se qualifier face à un mystérieux vieillard. Qui est donc cet homme qui est parvenu à battre King ? Avant de combattre, ce dernier va lui révéler sa véritable identité : il n’est autre que Cain Barzard, un chevalier sacré qui défendait le royaume de Danafall. Mais ce royaume a été détruit et le coupable serait Meliodas. Comment le chef des Seven Deadly Sins a-t-il pu commettre un tel crime, surtout que parmi les victimes se trouvait la princesse Liz dont il était amoureux ? Si Meliodas refuse le combat, il ne compte pas non plus se laisser tuer. La perte de Liz est son plus terrible péché et il doit s’absoudre de n’avoir pu la sauver. Devant la sincérité de Meliodas, Cain choisit d’abandonner sa vengeance qui n’a plus de raison d’être. La finale opposera donc Meliodas et Diane, leur garantissant de récupérer Gidéon. Mais leur affrontement va vite tourner court...



L’arrivée des chevaliers sacrés créés par Hendrickson a obligé les Seven Deadly Sins à faire fuir les villageois, mais sans leurs reliques, ils ne peuvent développer leurs véritables pouvoirs. Ban se retrouve avec des blessures refusant de cicatriser et Meliodas est emprisonné dans une pierre. Toutefois, Guila montre le vrai visage de ces soi-disant chevaliers. Leur véritable but est de livrer leur monde aux démons et si les deux princesses doivent être sacrifiées, alors ainsi soit-il. Comprenant trop tard qu’elle s’est trompée de camps, Véronica choisit de protéger Elisabeth avec son corps. En découvrant le cadavre de sa soeur et devant le danger grandissant, Elisabeth parvient à forcer Meliodas à s’échapper de sa prison de pierre. Mais ce dernier semble possédé par un esprit démoniaque qui n’a qu’une seule raison d’être : tuer ses ennemis. Même Helbram, qui reçoit une source de magie d’autres chevaliers loin du lieu du combat, peine devant la nouvelle puissance du jeune homme qui semble, comme eux, avoir goûté au sang d’un démon. Mais le retour de Diane, armée de Gidéon change complètement la donne et Helbram en est parfaitement conscient, lui le chef de cette nouvelle génération de chevaliers sacrés...

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La finale du tournoi était cousue de fil blanc, mais il restait avant de la lancer que Nakaba Suzuki nous en dise plus sur le mystérieux Cain. Ce sera l’occasion d’en apprendre plus sur le passé de Meliodas et le lecteur découvre que chaque Seven Deadly Sin a un péché autre que celui qui le caractérise, un péché qui s’apparente en fait plus à un regret : celui de n’avoir pas réussi à protéger un proche. Pour Ban et Meliodas, il s’agit de la femme qu’ils aimaient et... tiens, comme par hasard la douce et tendre de Meliodas s’appelle Liz... Une coïncidence ? Non, pas dans ce genre de manga. Mais nous en resterons là pour les révélations car encore une fois, les chevaliers sacrés vont casser l’ambiance mais surtout montrer leur vrai visage. Un autre élément important se clarifie avec l’intervention de Sir Helbram et sa nouvelle génération de chevaliers : un schisme entre les vrais chevaliers sacrés comme Howzer, qui ont une morale et un réel sens de l’honneur, et ceux dont le but est de livrer le monde aux démons. Les combats vont s’enchaîner et nous montrer une nouvelle fois les limites des Seven Deadly Sins quand ils ne possèdent pas leur relique.

Le tome 7 va nous révéler un côté sombre de Meliodas : ce dernier aurait lui aussi en lui du sang de démon. Et ce côté obscur est d’une grande violence. Toutefois, c’est la meilleure manière de faire face à un guerrier comme Helbram. Ce dernier a la particularité de puiser de l’énergie magique chez d’autres chevaliers pour se l’approprier et sembler ainsi invincible. En tout cas Meliodas nous montre un visage inattendu, incapable de se contrôler jusqu’à l’arrivée de Diane. Elle est donc la deuxième Seven Deadly Sin à récupérer sa relique, un marteau de guerre des plus impressionnants, après la lance de King. Et elle va d’entrée nous faire une démonstration de la puissance de son arme. On se demande d’ailleurs comment il peut rester des êtres encore vivants sur cette planète vu la puissance des coups. Nous sommes dans la même exagération et exubérance des combats que dans un épisode de “Dragon Ball Z”. C’est évidemment ce qu’apprécie les fans de shonen de baston, ce genre de coups vous fissurant une montagne, voire l’écorce terrestre. J’avoue n’être pas spécialement fan de ce genre d’exagération qui n’apporte pas grand chose au finale, à par une terre rasée de tout élément de surface.

Allez, après une relique, nos héros partent à la recherche d’un nouveau membre de leur groupe : Gowther, le bélier de la luxure. Et vous risquez d’être très surpris par son apparence.


Seven Deadly Sins (T6 et 7)
- Auteur : Nakaba Suzuki
- Traducteur  : Fédoua Lamodière
- Éditeur français : Pika
- Format : 120 x 180, noir et blanc - sens de lecture original
- Pagination  : 200 pages
- Date de parution : 3 décembre 2014 et 4 février 2015
- Numéro IBSN : 9782811616526 ; 9782811618193
- Prix : 6,95 €


A lire sur la Yozone :
Seven Deadly Sins (T1 et 2)
Seven Deadly Sins (T3)
Seven Deadly Sins (T4 et 5)


NANATSU NO TAIZAI © 2013 Nakaba SUZUKI / Kodansha Ltd.
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Frédéric Leray
29 juin 2015




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