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Labyrinthe (Le) : La Terre brûlée
Film américain de Wes Ball (2015)
7 octobre 2015

***



Genre : Aventure, Science-fiction
Durée : 2h13

Avec : Dylan O’Brien (Thomas), Ki Hong Lee (Minho), Kaya Scodelario (Teresa), Thomas Brodie-Sangster (Newt), Rosa Salazar (Brenda), Giancarlo Esposito (Jorge), Aidan Gillen (Janson), Barry Pepper (Vince),...

Thomas et les survivants du labyrinthe ont été récupérés par une mystérieuse organisation qui semble s’opposer à Wicked. Le monde que les jeunes gens découvrent n’est plus que ruines, des déserts où vivent des hordes d’humains contaminés par un virus qui les transforme en Fondus. Ils sont accueillis dans un complexe scientifique par Janson qui tente de les rassurer et de les convaincre qu’ils sont désormais en sécurité. D’ailleurs, ils ne sont pas les seuls à s’être échappés d’un labyrinthe, d’autres jeunes sont déjà sous la protection de Janson et au fur et à mesure, il envoie des petits groupes vers un refuge où le virus n’a pas fait de ravage. Mais Thomas doute de la sincérité de Janson, surtout qu’il lui interdit de voir Teresa qui subit toujours des tests. Grace à Aris, le plus ancien survivant d’un labyrinthe, Thomas va découvrir la terrible vérité que cachent ces murs.

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Deuxième film adaptant la trilogie de James Dashner, ce « Labyrinthe : La Terre Brulée » succède à un premier opus loin d’être des plus convaincants et dont on retenait surtout les incohérences et les côtés parfois un peu ridicule. Toutefois, Wes Ball partait cette fois avec un contexte déjà bien posé et n’avait plus grand chose à expliquer au spectateur, pouvant s’attacher à l’action. Et dès les premières minutes, l’ambiance est posée : un univers apocalyptique, des humains ayant subi une mutation, et une théorie du complot portée sans le moindre scrupule. Le réalisateur ne jouera pas très longtemps la carte du mensonge, celui de Janson envers les survivants des labyrinthes. Wes Ball préfère dans un premier temps expliquer la fin de son premier film et remettre ses héros dans un état de doute et de paranoïa aiguë. Et finalement, cela passe plutôt bien. Le côté un peu naïf de ses héros lui est finalement utile et très vite, la course poursuite qui sera au cœur de ce film peut enfin commencer.

Après un côté pure science-fiction, Wes Ball va s’essayer à un autre style avec les Fondus : le “survival horror”. Les ruines dans lesquels nos héros se retrouvent et où ils vont se confronter à une nouvelle forme de zombies n’est pas sans rappeler le sempiternelle centre commercial qui est devenu le lieu incontournable pour se confronter à des morts vivants. Et Wes Ball s’y révèle plutôt efficace. Les poursuites avec ces créatures, ces humains contaminés par un virus qui se transmet par la griffure ou la morsure, sont prenantes, et même si elles reprennent des scènes classiques comme la chute de Brenda sur une vitre donnant sur le vide, le spectateur se prend au jeu et ne voit finalement pas le temps passé. Il faut dire que ces première et deuxième parties du film sont menées sur un rythme soutenu, aidé également par des ellipses qui ne gênent pas spécialement et qui permettent au film de tenir dans une durée encore raisonnable.

Les nouveaux personnages sortent de l’ordinaire et l’apparition des adultes permet d’apporter plus de tension et une ambiance plus sombre. Le spectateur va inévitablement détester Janson, le “méchant” par excellence, Jorge est le cas typique du pseudo vilain avec un bon fond qui se rallie sans beaucoup de difficulté aux gentils et Brenda a tout du personnage présent pour créer un triangle amoureux. Malgré parfois un rien de surjeu, ces trois nouveaux personnages apportent vraiment un plus au film. Aris est plus transparent, même si son rôle est important. Le jeune acteur l’interprétant n’a pas encore le charisme nécessaire pour mettre en avant son personnage.

La dernière partie dans le camp des rebelles sera plus plate que le reste du film et l’attaque de Wicked un peu téléphonée, sans compter la scène finale de la confrontation des deux camps totalement clichée et peu réaliste.

Allez, malgré ses défauts, « Le Labyrinthe : La Terre Brûlée » parvient à mieux sortir son épingle du jeu que le premier film et aura de quoi séduire les fans du premier opus et aussi de nouveaux spectateurs.


FICHE TECHNIQUE

Titre original : Maze Runner : The Scorch Trials
Réalisateur : Wes Ball
Scénariste : T.S. Nowlin
D’après l’oeuvre de : James Dashner

Producteur : Marty Bowen, Wyck Godfrey, Ellen Goldsmith-Vein, Joe Hartwick Jr., Lee Stollman
Producteur exécutif : Wes Ball, Lindsay Williams, T.S. Nowlin, Edward Gamarra

Compositeur : John Paesano
Directeur de la photographie : Gyula Pados
Monteur : Dan Zimmerman
Directeur artistique : Andrew Max Cahn, Billy W. Ray
Chef décorateur : Daniel T. Dorrance
Décorateur : John Navarro, Kelly Berry
Directrice du casting : Denise Chamian
Costumière : Sanja Milkovic Hays

Production : Gotham Group
Coproduction : Temple Hill Entertainment, TSG Entertainment
Distributeur France : Twentieth Century Fox France

Attachée de presse : Delphine Olivier


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Images © 20th Century Fox



Frédéric Leray
5 octobre 2015



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