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Bruno Pochesci : le virtuose des sommaires
Mars 2015
Un entretien Yozone

En un peu plus de deux ans, Bruno Pochesci est devenu un incontournable des sommaires de revues. Depuis “Les retournants” dans « Galaxies n°23 », il enchaîne les publications de nouvelles sans fausse note et avec une nette montée en puissance au fil de ses apparitions.
En 2014, il a remporté les Prix Visions du Futur et Alain le Bussy (ce dernier, ex aequo). Ses textes se démarquent par une imagination fertile et folle, ainsi que par un style prenant. Il n’y a pas à dire un texte de Bruno Pochesci, ça a de la gueule !
Quand il a été contacté pour un entretien, c’est avec célérité et enthousiasme qu’il a répondu par l’affirmative. Voilà l’occasion d’en savoir plus (d’ailleurs, que sait-on vraiment !) sur Bruno Pochesci, l’homme aux multiples talents, cet OVNI qui a débarqué un beau jour de mai 2013 dans l’horizon de l’imaginaire français. Alors profitons-en...




Bruno Pochesci sur la Yozone :
- “Les Retournants” dans « Galaxies 23 », mai 2013
- “Jamais plus !” dans « Nouvelles Peaux » (Éditions Luciférines), avril 2014
- “L’homme est une baleine comme les autres” dans « Galaxies 30 », juillet 2014
- “In vinylo veritas” dans « AOC 34 », automne 2014
- “Virtuose” dans « Galaxies 32 », novembre 2014
- “Le syndrome islandais” dans « Gandahar 1 », novembre 2014
- “La gare de Perpignan” dans « Géante Rouge 22 », 4e trimestre 2014


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Je ne sais pas pourquoi mais j’ai du mal avec le vouvoiement, j’ai l’impression que ça ne colle pas avec l’auteur que j’ai lu à de nombreuses reprises en quelques mois, alors on se tutoie ?

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J’accepte d’autant plus volontiers que j’arrive à un âge où le tutoiement est toujours bon à prendre.

Bruno , pourrais-tu brièvement te présenter aux lecteurs de la Yozone ?

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Je suis né près de Rome, il y a 45 ans, dans une ville au nom imprononçable où Stendhal fut naguère consul, d’un père italien et d’une mère française grâce auxquels j’ai la chance d’être parfaitement bilingue. Depuis mes vingt ans je bourlingue dans la musique, mais la chose n’ayant jamais suffi à nourrir son homme, j’ai exercé toutes sortes de métiers dont le dernier en date est celui de facteur, avec tout ce que cela implique comme jeux de mots foireux de la part de collègues plus ou moins au fait de vos activités extra-postales (“t’es un vrai homme de lettres”, “tu connais le poids des mots”, “tes écrits ont du cachet”...). Parisien d’adoption, je suis également et avant tout l’heureux papa d’une adorable petite fille.

Jean-Pierre Andrevon a-t-il vraiment été l’étincelle qui t’a poussé à écrire ou cette envie te taraudait déjà ?

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L’envie me taraudait déjà dans la mesure où j’écris depuis toujours les textes de mes chansons, mais Jean-Pierre a bel et bien été l’étincelle. C’est lui qui m’a mis au défi de pondre une nouvelle pour un numéro de « Galaxies/Lunatique » dont il devait être le vice-rédacteur en chef, arguant qu’il trouvait les échanges que nous entretenons via courriel bien plus enlevés que la plupart des textes qu’on lui soumettait. J’ai donc écrit “Les Retournants”, sans avoir la moindre idée de comment j’allais structurer le schmilblick. Juste une idée de départ et une d’arrivée. Et à ma grande surprise, la mayonnaise a pris. Les dialogues, les situations, les descriptifs se sont enchaînés avec un naturel qui m’a sidéré. Je me suis tout de suite senti aussi à l’aise sur le clavier que je ne le suis avec une guitare ou une basse entre les mains.

Es-tu arrivé avec un ensemble de textes sous le bras, histoire de voir ? Ou as-tu cherché l’inspiration dans les appels à textes et autres concours ?

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Parole, je n’avais aucun récit court ou synopsis dans mes tiroirs virtuels. “Les Retournants” est ma toute première nouvelle. Je l’ai finie courant août 2012, sans imaginer qu’une trentaine d’autres lui succéderaient dans les deux années, et encore moins que la plupart d’entre elles seraient publiées. J’étais content du résultat final et soulagé que le triumvirat Andrevon/Fontana/Gévart m’ait donné son feu vert (sans oublier l’aide précieuse et désintéressée de l’illustrateur Philippe Mandilas, qui m’a sauvé la mise en structurant les panonceaux que nécessitaient les chapitres du récit). Seul petit hic : j’avais rendu un peu trop tard ma copie pour qu’elle puisse figurer dans le « Galaxies/Lunatique » prévu pour septembre 2012. Je dus donc attendre le train suivant, en mai 2013, pour enfin tenir l’objet entre les mains. Une drôle et bien agréable sensation, en vérité. Les retours ayant été plutôt positifs – y compris le tien, cher François ! – malgré de légitimes soupçons de piston andrevonesque (son producteur/accompagnateur de CD qui se met à écrire... ben voyons !), je décidai de renouveler l’expérience, conscient de mes moyens mais ne sachant trop comment les canaliser. C’est alors que j’ai découvert – par le biais d’amis Facebook, membres du Fandom et rencontrés pour la plupart bien avant que je ne me mette à écrire – les appels à textes. La formule m’a tout de suite parue idéale pour faire mes classes plumitives : un sujet imposé, une deadline fixée, un nombre de caractères limité. Depuis, le virus graphomane m’a pris.

Est-ce que les deux prix remportés en peu de temps ont changé quelque chose pour toi ? Peut-être es-tu aujourd’hui sollicité pour des anthologies ou pour apparaître dans des revues ?

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Oui, ça m’a quand même un peu facilité les choses. En plus de me procurer une micro-renommée dans le milieu, j’ai reçu directement quelques propositions pour figurer dans telle ou telle revue ou anthologie.

T’arrive-t-il d’essuyer des refus ?

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Je vais te faire un aveu qui illustre à quel point les choses sont aléatoires et les goûts dans la nature : mon co-prix Le Bussy, je le dois à une nouvelle (“Virtuose”) qui avait été recalée lors de je ne sais plus trop quel AT ! J’essuie régulièrement des refus, bien sûr ; mais j’ai toujours fini par trouver preneur au moindre de mes écrits. Au moment où je te parle, 11 de mes textes ont été publiés, 10 autres le seront dans le courant de l’année et 8 sont en attente d’être évalués. Pourvu que ça dure !

Questions indiscrètes : qui est Martin Brunz ? Et Sirieix ? Possèdes-tu encore une ou plusieurs faces cachées ?

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Brunz Martin est mon pseudonyme Facebook. Brunz est un sobriquet que mon frère m’a collé sur le dos, il y a quelques siècles de cela, et que nombre d’amis ont fini par adopter. Quant à Martin, il s’agit bien évidemment du “pauvre misère” que chantait Tonton Brassens. Sirieix est le nom de famille de ma mère, ainsi que mon nom d’art lorsque j’enfile ma casquette de musicien. J’ai failli l’emprunter également pour l’écriture, mais il faut croire que je commence à en avoir ma claque de me réfugier derrière des paravents patronymiques. J’ai un nom et un prénom, inutile de les cacher plus longtemps.

J’ai lu que tu travaillais aussi sur un roman. La forme courte ne te suffit-elle plus ? N’as-tu pas peur de te brûler les ailes en franchissant aussi vite les étapes ?

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D’une part on m’y pousse, y compris chez les professionnels. Et puis qui ne tente rien n’a rien, c’est bien connu. Et au fond, quand on y pense, les deux formats ne sont guère dissemblables. La nouvelle c’est “Wish you were here”, le roman « Shine on you crazy diamond ». T’ai-je dit que j’aimais Pink Floyd ?

Rassure-moi, tu n’as pas l’intention de te faire greffer de nouvelles mains pour t’aider à assouvir tes ambitions, aussi bien littéraires que musicales ?

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Comme dans “Virtuose” ? Je vois que monsieur connaît mes classiques... Non, rien de tout cela. Dans l’écriture comme dans la musique, j’essaye de faire les choses avec le plus de spontanéité et d’honnêteté intellectuelle possible. J’ai mon petit savoir-faire – que je cultive avec jubilation – et trace ma route avec toujours le même objectif : vivre un jour, même très modestement, de mes seules activités artistiques.

Te retrouver dans un photomaton avec une belle inconnue, est-ce un fantasme ? À moins que tu ne parles d’expérience...

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Un pur fantasme, qui a trouvé son exutoire dans “La gare de Perpignan”. D’ailleurs ça ne doit pas être bien pratique, forniquer en un lieu aussi étriqué ! Remarque, maintenant que tu m’y fais penser, il n’est pas impossible que je refoule quelque chose par rapport à ce fichu engin, puisqu’on le retrouve également dans une scène clé de mon roman.

Tu as écris deux textes mettant en scène des zombies, cette figure du mort-vivant te fascine-t-elle ?

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Pas spécialement, mais elle est partie intégrante de mon imaginaire grâce aux films de Romero et Fulci, pour ne nommer qu’eux. Ce qui m’intéressait dans les nouvelles en question, c’était de trouver des approches alternatives aux codes du genre, tout en préservant la matrice contestataire romérienne. D’où mes figures de zombies végétariens (“Les Retournants”), ou bien se faisant dépecer par des vivants affamés (“Mondi zombi”), ou encore intolérants à la pollution des grandes villes (“La grand trognon”, qui paraîtra bientôt), ce qui oblige les habitants de ces dernières à vivre sous une chape de CO2, à se tuer à petit feu – cancers, maladies pulmonaires et cardio-vasculaires – pour ne pas être bouffés tout crus.

Edgar Allan Poe figure-t-il dans tes sources d’inspiration ? Quels sont les autres écrivains qui t’ont marqué ?

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Non, ce serait mentir que de le dire. Je n’ai lu ses deux recueils d’histoires extraordinaires qu’après avoir visionné – et adoré – le cycle de films que le tandem Roger Corman/Vincent Price lui a consacré, au début des années soixante, à partir de scénarios (signés Richard Matheson !) qui brassaient très librement plusieurs de ses nouvelles. “Jamais plus !” n’est qu’une agréable parenthèse, fruit d’un appel à textes. Quant aux autres écrivains... J’y reviens toujours, mais Andrevon a énormément compté pour moi. C’était comme si je le connaissais depuis toujours, même avant de le rencontrer et de travailler avec lui, dans la vraie vie. Nous partageons d’ailleurs bien des admirations littéraires communes : Buzzati, Vian, Wul, Merle, Silverberg, Prévert..., auxquels j’ajouterais de mon cru, sans trop réfléchir et en demeurant horriblement incomplet, Frédéric Dard, Orwell, Camus, Kadaré, Calvino, Stefano Benni, Jean Ray, René Fallet...

Quelle est ta nouvelle la plus personnelle ? “In vinylo veritas” où musique et cinéma jouent un grand rôle ?

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Mes nouvelles sont souvent personnelles dans la mesure où il n’est pas rare que j’y glisse des anecdotes, des personnages ou des événements qui m’ont marqué, en les déformant bien sûr. Ainsi “In vinylo veritas” comporte un pastiche de miennes expériences. J’ai été l’année dernière l’assistant de Adrian Maben, sur un tournage dont les images finiront dans la version définitive de son célèbre « Pink Floyd – Live at Pompeii ». C’est un homme charmant et très drôle, qui n’a rien à voir avec l’Alan Warken du récit, que mon esprit a transformé en un réalisateur tourmenté, aigri et sur le retour. De même, toujours l’année dernière, j’ai eu une très forte expérience hallucinogène (dont je ne suis guère coutumier d’ordinaire, mais que j’ai quand même voulu tenter dans la mesure où celui qui me la proposait est une personne en qui j’ai entière confiance) qui m’a donné l’illusion d’entrer en contact avec une très chère amie récemment disparue, l’écrivain Franca Maï. D’où l’idée du spectre de la femme, grand amour défunt du réalisateur, qui lui apparaît au gré de ses crises post-lysergiques.

À l’image de Nemo dans “L’homme est une baleine comme les autres”, aimerais-tu mettre un grand coup de pied dans la fourmilière qu’est devenue notre société pour la remettre sur le droit chemin ?

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Quand bien même je le pourrais, le ferais-je ? Pas sûr. Malgré l’affligeante constance avec laquelle l’homme s’entête à maltraiter la nature et ses semblables, je crois encore aux vertus du libre arbitre – à l’instar de ce capitaine apocryphe, parvenu au bout de son chemin – et au bon sens qui finit par prévaloir. Certes au prix de catastrophes et injustices en pagaille (coucou Fukushima ! Les typhons jupitériens sur Vanuatu ! Le capitalisme sauvage ou la Corée du Nord !), mais prévaloir quand même. Mon pessimisme n’a pas encore atteint les niveaux stratosphériques de ceux de Jean-Pierre, pour faire un exemple au hasard.

Le style est une partie intégrante de tes récits. Le travailles-tu ou est-ce une chose naturelle ? Un peu comme une musique qui s’impose à toi...

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Ce n’est pas vraiment travaillé dans la mesure où j’écris à peu près comme je pense, c’est-à-dire en alternant des tournures plus ou moins précieuses avec des saillies argotiques, voire parfaitement ordurières, allant du vieux “françois” à la Villon au “verlan caillera” dernier cri, sans oublier l’italien, dont la syntaxe me joue bien souvent des tours et contribue ainsi à façonner ce petit cachet que j’espère personnel. Un processus bordélique mais somme toute assez naturel, qui inclut également le refus de toute orthodoxie linguistique (ce qui ne signifie pas qu’il faille écrire n’importe quoi en se torchant de l’orthographe, mais juste ne pas prendre pour argent comptant ce que décrètent les caciques académiques), de fréquents saupoudrages d’humour et une conception du rythme et de la musicalité d’une phrase qui découle directement de mes activités de compositeur. J’ajoute que style ou non, originalité ou pas, on ne peut guère aller loin sans réunir les trois ingrédients nécessaires à tout bon récit, ceux que Jean Gabin a ainsi brillamment énoncés, en se rapportant au cinéma : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire !

Brides-tu parfois ton imagination ou la laisses-tu voguer sans barrière ?

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Je ne me pose aucune limite, à part celle de l’abjection gratuite. Je n’ai jamais écrit – et n’écrirai jamais – de scènes de violence ou de stupre ayant pour unique but de remplir un éventuel cahier de charges du genre. Tout doit faire sens et servir sans ambiguïté le récit, ou son propos général.

D’autres publications prévues dans les prochains temps ?

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Pour mon plus grand bonheur, l’agenda 2015 est d’ores et déjà blindé. “Dehors il neige” (Les Éditions Luciférines, anthologie « Maisons hantées »), “Une vie ne suffit pas (« Galaxies 35 ») et “Le dernier jouir du condamné” (Les Éditions Malpertuis, anthologie « Malpertuis VI ») seront publiées d’ici fin mai. Ensuite viendront “Le grand trognon” (Rivière Blanche, anthologie « Dimension New York »), “Surclassement” (La Clef d’Argent, anthologie « Trains de cauchemar, vol.2 (ou 3) »), “Huis clos pour huit clones” (Bibliogs, anthologie « Les chimériques »), “La fille des vents” (Voy’el, anthologie « Rêves d’Afrique »), “Sketches helvétiques” (Hélice Hélas, anthologie « La Suisse ») et “Le monde entier est un cactus” (Rivière Blanche, anthologie « Dimension Western »). À ces neuf titres, il faut également en ajouter un dixième qui me tient particulièrement à cœur : “Jusqu’à tout recommencer”, écrit à quatre mains avec Andrevon (encore lui !), qui paraîtra sur le N°4 de la revue « Gandahar », au mois d’août prochain. Pour moi, la meilleure des façons de fêter mes trois ans d’activité. Et j’ai bon espoir que cette liste ne soit pas encore exhaustive.

Écris-tu en musique ? Te faut-il un cérémonial pour tirer la quintessence de ton talent ?

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Merci pour ce “talent”. L’artisan que je suis l’apprécie beaucoup. Il m’arrive parfois d’écrire avec un fond de musique, mais celle-ci doit être rigoureusement instrumentale, sous peine de rapide déconcentration. Sinon je n’ai pas d’autre cérémonial que d’avoir à portée de main une boisson. Le plus souvent du café, ou un verre de vin.

As-tu des velléités de publication dans d’autres pays ? Je pense notamment à l’Italie.

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C’est un peu prématuré comme discours, mais j’avoue que l’idée d’être un jour traduit dans mon autre langue maternelle ne serait pas pour me déplaire. Peut-être le ferai-je moi-même, si quelqu’un me le proposait ? D’une part ça ferait faire des économies à l’éditeur, et de l’autre l’adage veut qu’on ne soit jamais aussi bien servi que par soi-même. Sinon, pour ce qui est de publier dans des pays non-francophones, inutile de s’illusionner : à l’heure actuelle, cela relève de la science-fiction et du fantastique à la fois.

Et sinon, aurais-tu réponse à une question que je ne t’aurais pas posée, alors que tu l’aurais souhaité ?

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Non. Tu as rondement mené ton affaire et j’espère m’en être pas trop mal tiré. Encore que... Si j’osais... Juste une petite précision alors, à l’attention des amateurs de fantasy : je ne désespère pas de pouvoir un jour œuvrer dans leur genre de prédilection ; mais pour l’heure, je n’en ressens aucun besoin. Pour dire les choses en clair, et sauf le respect que je dois aussi bien à la mémoire de l’auteur qu’à ses hordes de fans, Tolkien m’a toujours prodigieusement rasé. Me concernant, l’éventuel salut ne pourra venir, une fois de plus, que de la contamination des genres.

Merci beaucoup Bruno de t’être prêté à cet interview avec des questions souvent décalées, faisant référence à tes écrits.

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Un grand merci à toi de me l’avoir concoctée, ainsi qu’à toute l’équipe de la Yozone !

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Propos recueillis en mars 2015 par :


François Schnebelen
24 mars 2015


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“Les Retournants” dans « Galaxies 23 » (mai 2013)



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“Jamais plus !” dans « Nouvelles Peaux » (Éditions Luciférines, avril 2014)



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“Mondi Zombi” dans « L’anthologie 2014 » (Long Shu Publishing, avril 2014)



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“L’homme est une baleine comme les autres” dans « Galaxies 30 » (juillet 2014)



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“Du rififi dans la ceinture de Kuiper” dans « Dimension système solaire » (Rivière Blanche, juillet 2014)



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“In vinylo veritas” dans « AOC 34 » (automne 2014)



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“Virtuose” dans « Galaxies 32 » (novembre 2014)



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“Le syndrome islandais” dans « Gandahar 1 » (novembre 2014)



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“La gare de Perpignan” dans « Géante Rouge 22 » (4e trimestre 2014)



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“Le cas limite de Virgilio Martini” (article) dans « Galaxies 33 » (janvier 2015)



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À venir “Dehors il neige” dans « Maisons hantées » (Éditions Luciférines)



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À venir “Une vie ne suffit pas” dans « Galaxies 35 »



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À venir “Le grand trognon” dans « Dimension New York » (Rivière Blanche)



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