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Sword Art Online - Aincrad (T1 et 2)
Tamako Nakamura, Reiki Kawahara
Ototo

Sword Art Online, le premier jeu vidéo massivement multijoueurs en réalité virtuel. Le joueur est immergé dans le monde d’Aincrad grâce à un casque, le Nerve Gear ; Le joueur a la sensation d’être dans un monde réel alors qu’il n’est qu’un avatar dans un monde virtuel. Kirito fait partie des heureux privilégiés à pouvoir tester le jeu le jour de sa sortie. Seulement, l’aventure tourne au cauchemar quand le créateur de Sword Art Online fait son apparition, tel un dieu dans la machine, et leur explique ce qui leur arrive : ils sont désormais prisonniers du jeu, mais surtout s’ils meurent dans le jeu, le Nerve Gear grillera leur cerveau et les tuera. Et pour montrer sa toute puissance, le maître du jeu redonne à chacun sa véritable apparence. A partir de cet instant, chacun devra se battre pour survivre et la délivrance ne viendra que lorsqu’un joueur parviendra à battre le boss du centième et dernier niveau. Mais Kirito a un avantage, il fait partie des beta testeurs et a pu se familiariser avec l’univers du jeu. Mais quand sa propre vie est en danger lors des combats, on ne réagit pas comme d’habitude et les comportements naturels reviennent au galop.



Deux ans ont passé depuis que Kirito et les autres joueurs se sont retrouvés prisonniers de Sword Art Online. Avec le temps, Kirito s’est rapproché d’Asuna, la sous-chef des Knights of the Blood. Les deux jeunes ne se quittent plus et leurs sentiments se sont développés au-delà de ce qu’ils auraient pensé. Avec les derniers niveaux s’approchant, le risques de mourir au combat se fait plus prégnant et Kirito et Asuna décident de se marier pour sceller officiellement l’amour qu’ils éprouvent l’un pour l’autre. Alors qu’ils se reposent avant de repartir au combat, ils découvrent près de leur maison une petite fille qui semble avoir perdu la mémoire. Mais surtout, la jeune Yui décide de les considérer comme son père et sa mère. Si Asuna aimerait bien rester avec la petite fille, Kirito cherche à en savoir plus sur elle, et le peu de renseignements dont elle réussit à se souvenir les emmène dans la ville de départ, dans un donjon qu’ils n’avaient, semble-t-il, pas visité. Mais ce qu’ils vont y découvrir va leur faire regretter cette visite.

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2014 est définitivement l’année où « Sword Art Online » est parvenu à sortir du lot en France. L’oeuvre de l’écrivain Reiki Kawahara connait toutes les adaptations possibles et imaginables. Après l’arrivée de l’animé en début d’année, c’est donc au tour du manga de sortir en France. L’auteur, comme pour l’animé, n’abonne pas une seconde son bébé et cela a au moins le mérite de garder une parfaite homogénéité, au niveau du scénario, entre les différents modes d’adaptation. Mais avec un animé d’une très bonne qualité, la pression était tout de même sur ses épaules pour rendre la même émotion en seulement deux tomes pour son premier arc. Mais Reiki Kawahara maitrise parfaitement son oeuvre et il va en extraire les principaux événements pour les mettre sur papier, tout en préservant la cohérence de l’ensemble.

Le premier tome est très dense car il doit présenter l’univers, ses principaux personnages et les relations se nouant entre eux. La première conséquence est évidemment des chapitres parfois très bavards, où des pages entières d’explication sont nécessaires pour pouvoir rapidement passer à l’action. Ce qui surprend aussi, par rapport à l’animé, c’est le côté gamins des deux héros. Kirito fait plus adolescent que jeune adulte de 16 ans. Il parait bien moins mature que dans l’animé. Ce sera la même chose pour Asuna qui pâtit des grands yeux typiques des mangas. D’un autre côté, les lecteurs habitués aux adaptations de jeux vidéos par l’éditeur Square Enix ne seront que peu surpris de ce changement avec le passage au manga, car c’est un design très classique, que l’on retrouve régulièrement dans les séries du type « Tales of... ».En tout cas, les lecteurs connaissant l’animé ne seront pas dépaysés et retrouveront les même personnages aussi attachants.

Le second tome se focalise sur les derniers épisodes de l’arc avec deux moments clés : la jeune Yui et le combat contre le maître du jeu. Ces deux épisodes seront largement développés car ils contiennent les principales révélations sur le jeu lui-même et concluent cet arc. Le tragique prend alors une place prédominante dans un tome qui sera marqué par le sacrifice des héros. Il convient de noter que, si les combats contre les boss étaient courts dans l’animé, ils sont quasiment réduits à peau de chagrin dans le manga : le combat contre le dernier boss avant le maître du jeu se résumera à 10 planches, un résultat plutôt chiche sachant que se sera quasiment le seul vrai combat de ce tome. De même, la grande homogénéité entre l’animé et le manga a pour conséquence l’absence de surprise pour ceux connaissant déjà le dessin animé, en tout cas jusqu’à la fin. Car Reki Kawahara a pris une option différente pour le dernier chapitre. Le mangaka a choisi de finir sur une note bien plus optimiste que dans l’animé.

Adapter le premier arc de « Sword Art Online » en deux tomes était un pari plutôt culotté de Reki Kawahara et finalement, il s’en sort plutôt bien.


Sword Art Online - Aincrad (T1 et 2)
- Scénario : Reki Kawahara
- Dessin : Tamako Nakamura
- Character design : Abec
- Traducteur  : Nicolas Pujol
- Éditeur français : Ototo
- Format : 128 x 179, noir et blanc - sens de lecture original
- Pagination  : 190 pages
- Date de parution : 14 Novembre 2014
- Numéro IBSN : 9782351808757 ; 9782351808764
- Prix : 6,99 €


A lire sur la Yozone :
Sword Art Online à l’honneur en 2014
Sword Art Online, intégrale arc 1 : Aincrad


SWORD ART ONLINE AINCRAD © REKI KAWAHARA/TANAKO NAKAMURA 2012 Edited by ASCII MEDIA WORKS First published in Japan in 2012 by KADOKAWA CORPORATION, Tokyo
© Edition Ototo - Tous droits réservés



Frédéric Leray
9 décembre 2014




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