Chargement...
YOZONE
Le cyberespace de l'imaginaire




Cagaster (T1)
Kachou Hashimoto
Glénat

An 2125, l’humanité a été dévastée par une maladie transformant ses victimes en insectes géants se nourrissant de chair humaine : cette maladie fut dénommée Cagaster. Ce mal incurable détruisit les deux tiers de l’humanité, obligeant le reste de la population mondiale à se regrouper et s’organiser pour lutter contre ce fléau. C’est ainsi qu’apparurent les exterminateurs, des hommes spécialisés dans l’élimination des insectes géants. Kidow est un de ces exterminateurs, il est reconnu pour sa dextérité à tuer et surtout éviter les Cagasters. Avec le marchand Jin, il pénètre à la limite du territoire des insectes, là où les créatures ont installé leurs cages. C’est lors de leurs recherches dans les restes de convois, qu’ils découvrent un homme à l’article de la mort, leur confiant sa fille.



La cité marchande E-05, le lieu d’habitation de Kidow et la nouvelle cité de la jeune Ilie. Difficile pour la jeune fille de s’adapter à cette nouvelle vie, loin de sa campagne. Seulement, le secteur où se situe la ferme de son père est au milieu du territoire des insectes. Impossible pour elle d’y retourner. Elle va donc devoir apprendre la vie en ville. Pourtant, elle a été accueillie comme son propre enfant par le patron de l’hôtel où réside Kidow : Mario le travesti. Mais la ville n’est pas un endroit si sure qu’il n’y parait. Des corps affreusement mutilés sont retrouvés, tous étaient des exterminateurs, mais Kidow est certain d’une chose, ce ne sont pas des insectes qui ont réalisé ce carnage. Quelqu’un semble avoir une dent contre les exterminateurs, en particulier Kidow. En tout cas, Kidow a d’autres chats à fouetter car un riche marchand cherche à l’embaucher.

JPEG - 28.2 ko

« Cagaster » est la première série de la mangaka Kachou Hashimoto. Elle nous entraîne dans un classique monde post apocalyptique, dévasté par une épidémie. Mais plutôt que de transformer les hommes en zombies ou des créatures semblables, Hashimoto transforme les victimes de la maladie en immondes insectes se nourrissant de chair humaine. Toutefois, un peu comme dans un monde peuplé de zombies, les insectes ne seront pas au premier plan dans ce premier tome mais comme des éléments du décor qui auront la particularité d’attaquer les protagonistes. En fait, la série nous raconte les histoires de Ilie, la jeune femme ayant perdu son père et dont la mère est introuvable, et de Kidow, le beau ténébreux par excellence, le tueur de monstres qui sera évidemment un coeur d’artichaut qui va peu à peu se lier d’amitié avec la jeune fille.

Le monde de « Cagaster » est assez épuré, graphiquement parlant. L’avantage d’un monde apocalyptique est de pouvoir mettre les cités dans un désert et dans un état de délabrement avancé sans que cela ne choque ou ne dénote. Cela ne signifie pas pour autant que le travail de la mangaka est léger côté dessin, mais que celle-ci préfère se focaliser sur des scènes particulières pour les mettre en valeur, comme celle d’ouverture avec le combat contre un insecte géant ou encore la première apparition du tueur d’exterminateur. Ce premier tome est riche en informations, prenant le temps pour nous donner des détails d’importance pour comprendre les personnages, sans perdre un rythme assez soutenu dans l’aventure. Ce premier tome nous révèle les fils rouges majeurs qui nous poursuivront durant les six tomes qui composent la série. Les personnages sont réellement attachants, même s’ils s’avèrent toutefois assez stéréotypés. Mais l’histoire plutôt prenante et un bon design pour les traits des personnages, leur donnant un réel cachet, donnent pas mal d’atouts au manga.

Sans être la série de l’année, « Cagaster » s’avère originale et capable de nous réserver de bonnes surprises.


Cagaster (T1)
- Auteur : Kachou Hashimoto
- Traduction : Anne-Sophie Thévenon
- Editeur : Glénat
- Format : 130 x 180 mm
- Pagination : 208 pages noir et blanc
- ISBN : 9782723499903
- Parution : 2 juillet 2014
- Prix : 6,90 €


© Edition Glénat - Tous droits réservés



Frédéric Leray
17 juillet 2014




JPEG - 23.6 ko



JPEG - 32.3 ko



JPEG - 22.5 ko



JPEG - 30.1 ko



Chargement...
WebAnalytics