Chargement...
YOZONE
Le cyberespace de l'imaginaire




Harry Potter et la Coupe de Feu
Film anglais de Mike Newell (2005)
30 novembre 2005


Genre : Fantastique
Durée : 2h35

Avec Daniel Radcliffe (Harry Potter), Emma Watson (Hermione), Rupert Grint (Ron), Robbie Coltrane (Hagrid), Mickael Gambon (Dumbledore), Brendan Gleeson (Fol Œil), Miranda Richardson (Rita Skeeter), Katie Leung (Cho Chang)

Rappel pour les non-initiés.
Élevé par ses ignobles oncle et tante, Harry Potter reçoit un jour une étrange lettre. A onze ans, il est invité à poursuivre sa scolarité dans l’école de magie de Poudlard. Car Harry n’est pas un garçon comme les autres. Tout petit, il a survécu à l’attaque de Voldemort, l’assassin de ses parents. A Poudlard, il fait la connaissance de Ron et Hermione, lesquels deviendront de fidèles amis. Dumbledore, le directeur protecteur de l’école, et Hagrid, le garde forestier homme à tout faire, seront respectivement guide et gardien de son initiation. Harry commence une scolarité à la fois ludique, magique et éprouvante. Il doit faire face à de nombreux ennemis, dont les fidèles de Voldemort...

Indépendamment de l’œuvre littéraire et de son impact sur toute une génération, la série des « Harry Potter » a quelque chose de fascinant. Le spectateur avait découvert, dans « Harry Potter à l’école des sorciers », un petit garçon gauche et dépassé par les événements. Au fur et à mesure des années passées et des épreuves franchies, Harry Potter a grandi, a pris de l’assurance et a su gagner la sympathie des plus réticents. On suit ses aventures comme on attend l’épisode suivant d’un feuilleton. On vit par procuration son existence magique, utopique, féerique, une vie inaccessible et créée par l’imagination teintée de réalité et de mythologie de J.K. Rowling. Harry Potter est comme un ami. Il porte la marque du héros sans chercher à en être un. D’ailleurs, à bien y réfléchir, Harry est un héros malgré lui, il est presque un anti-héros tant il est maladroit dans la vie courante. Mais dans le monde de la magie, il est un pur héros. Il est celui qui sauve les autres, qui se met en danger et qui affronte les sorciers les plus redoutables. Grâce à ce savant mélange, Harry est un être normal confronté à des événements extraordinaires. Et c’est peut-être ce qui nous plaît en lui : sa différence, dont Hermione et Ron sont les contre-poids.

« Harry Potter et la Coupe de Feu » est le quatrième volet cinématographique des aventures du magicien binoclard. A quatorze ans, Harry est troublé par des cauchemars qui ravivent sa cicatrice. Lors de la Coupe du Monde de Quidditch, la Marque des Ténèbres -l’emblème de Voldemort- apparaît dans le ciel et amène la désolation. Harry et ses amis s’envolent pour l’école de magie où ils retrouvent leurs repères, leurs amis et leurs ennemis. Rapidement, Dumbledore annonce que l’école accueille le prestigieux Tournoi des Trois Sorciers. Le vainqueur de ce tournoi fascinant mais dangereux remportera la Coupe des Trois Sorciers. Pour protéger les plus jeunes, les épreuves ne sont autorisées qu’aux élèves ayant plus de 17 ans. Mais Harry est désigné par la Coupe de Feu. Il devra lui-aussi participer au tournoi.

Réalisé par l’Anglais Mike Newell, le film se démarque totalement du troisième volet. Le cinéaste apporte à ce quatrième opus sa marque de fabrique : la comédie. Si dans les deux premiers films, l’humour était présent, il fait ici partie de l’histoire. Principalement concentré dans les événements liés aux problèmes de l’adolescence, l’humour permet une décontraction mais aussi une mise en relief du changement des protagonistes. Leur entrée dans la puberté permet des scènes hilarantes et aux sous-entendus cocasses. Mais « La Coupe de Feu » est aussi un film d’action. Les séquences du tournoi sont particulièrement réussies et spectaculaires. La scène la plus déroutante est celle du labyrinthe, dont on retiendra une émotion et une tension qui apportent une dimension nouvelle aux aventures de Harry. Ses précédentes épreuves ne portaient pas de telles menaces. La mise en scène et le montage sont des atouts qui emportent le spectateur au cœur de l’action. Le danger est omniprésent.

Mais « Harry Potter et la Coupe de Feu » comporte une petite faiblesse : les personnages secondaires. Les candidats au Tournoi ne sont pas approfondis, on ne vit pas leurs épreuves pour pouvoir les comparer à celles d’Harry, il manque quelque chose dans le déroulement narratif. Mike Newell a dû faire des coupes significatives dans le récit original tant il était complexe et riche. Cette faiblesse est bien heureusement compensée par l’interprétation. Rupert Grint oublie un peu ses grimaces pour une interprétation plus fine, Emma Watson démontre son potentiel en tant qu’actrice de demain. Quant à Ralph Fiennes, il joue avec force et cruauté le personnage de Voldemort.

Le public de Harry Potter grandit avec son héros et touche cette fois un panel plus élargi de spectateurs. On sera tour à tour séduit par l’humour, l’action, les décors et les effets spéciaux. Si le roman est considéré comme le meilleur de la série, cette adaptation est de loin la plus réussie.

FICHE TECHNIQUE

Réalisation : Mike Newell
Scénario : Steve Kloves
D’après le roman de J.K. Rowling

Producteur : David Heyman
Producteurs exécutifs : David Barron, Tanya Seghatchian

Directeur de la photographie : Roger Pratt
Chef décorateur : Stuart Craig
Chef monteur : Mick Audsley
Musique : Patrick Doyle
Superviseur effets visuels : Jim Mitchell
Casting : Mary Selway & Fiona Weir

Co-producteur : Peter MacDonald
Producteurs associés : Chris Carreras & John Trehy

Production : Warner Bros. Pictures, USA, Heyday Films
Distribution : Warner Bros Pictures, France
Presse : Carole Chomand & Alexis Delage-Toriel

SITE INTERNET

www.lacoupedefeu.fr


Céline Bouillaud
25 novembre 2005



JPEG - 22 ko



JPEG - 13.9 ko



JPEG - 12.4 ko



JPEG - 10.7 ko



JPEG - 13.1 ko



JPEG - 11.9 ko



JPEG - 13.2 ko



Chargement...
WebAnalytics