Jill Murphy est née à Londres en 1949. Elle a été pensionnaire pendant plusieurs années et cette expérience lui a servi plus tard pour créer son Académie supérieure de Sorcellerie. Jill Murphy a commencé à écrire les premières histoires d’Amandine alors qu’elle n’avait qu’une quinzaine d’années et son personnage est largement autobiographique. À 24 ans, elle publiait « Amandine Malabul, sorcière maladroite », premier titre de la série, qui connut un succès immédiat et allait lui permettre de se consacrer à l’écriture.
Soulignons que le premier tome des aventures de cette jeune sorcière a été publiée dans les années 70 ! Eh oui, plus toute jeune cette Amandine mais pas une ride.
Galimard jeunesse nous fait le plaisir de rééditer dans un joli ouvrage broché les deux premiers tomes de la série.
Dans la première histoire « Amandine Malabul sorcière maladroite », nous découvrons l’académie de sorcellerie, les personnages, la vie au pensionnat, les règles à suivre, les différentes disciplines que l’on y pratique et bien sûr nous rencontrons notre petite héroïne et ce qui la caractérise : sa maladresse.
Mais on n’en reste pas là !
Un terrible complot se prépare, de méchantes sorcières veulent prendre le contrôle de l’académie.
Dans la deuxième aventure « Amandine Malabul la sorcière a des ennuis », Amandine entre dans sa deuxième année d’études à l’école des sorcières. Toutes les élèves semblent ravies d’être à nouveau réunies, sauf Amandine qui redoute de nouvelles mésaventures.
Cette année, elle se voit confier une petite nouvelle au nom gracieux d’Isabelle Tromplamor. Les fantaisies, les idées saugrenues et les bêtises d’Isabelle vont donner des sueurs froides à Amandine. Car bien sûr évidemment c’est Amandine qui se fait punir et elle pourrait bien être renvoyée de l’académie.
L’académie pourrait être facilement comparé au Poudlard d’Harry Potter. Amandine Malabul aurait pu être sans problème la grand-mère de Potter ou d’un mélange de Ron / Neuville. Vous l’aurez compris, on trouve beaucoup de points similaires entre ces séries légendaires.
Les lieux, le contexte pensionnat, les épisodes par année d’études, les cours dispensés et l’on peut même comparer certains personnages entre eux, par exemple Mme Batonsec à Rogue ou encore le Grand Maître Sorcier (représenté par un petit croquis ) à Dumbledore.
J.K Rowling aurait-elle eu en livre de chevet les aventures d’Amandine Malabul ?
Assez troublant, les bases sont extrêmement proches. La différence reste la tranche d’âge du public visé. Plus jeune ici.
Cette série est dynamique, vivante, illustrée de petits dessins en noir et blanc et bourrée d’humour.
Des aventures divertissantes, addictives, qui plairont aux plus jeunes, les moins jeunes et les super super moins jeunes ! ( Comme moi... )
6 tomes ont déjà été publiés chez Folio Cadet junior, il devrait donc logiquement y avoir deux autres volumes brochés aux Éditions Gallimard Jeunesse.
À partir de 8 ans.
Titre : Amandine Malabul, l’apprentie sorcière
Auteur : Jill Murphy
Traduit (anglais) par : Jean-François Ménard
Éditeur : Gallimard jeunesse
Collection : Grand Format littérature
Série : Cadet
Site Internet : On lit plus fort, page facebook
Pages : 192
Format (en cm) : 14 x 20,5
Dépôt légal : Novembre 2013
ISBN : 9782070654888
Prix : 12 €
