Heureusement pour Usagi, elle n’est pas seule pour affronter les soldats de la terrible reine Beryl. Il y a le mystérieux homme masqué au smoking. Ah, le Tuxado Mask ! Voila le genre d’homme qui fait battre le cœur de la jeune fille, pas comme ce maudit bonhomme qui se trouve tout le temps sur son passage et qui semble prendre un malin plaisir à la ridiculiser en public. Mais ce que ne savait pas Usagi, c’est qu’il existe d’autres Sailor pour l’aider dans sa recherche de la princesse qui doit vaincre les ténèbres de la reine Beryl. Et l’une d’elle n’est autre que sa camarade de classe Ami Mezuno, qui devient grâce à la magie de la lune la guerrière Sailor Mercury. La seconde guerrière est la fille du prêtre s’occupant du temple de la ville, Rei Ino, devenant sous la magie de la lune Sailor Mars. Peu à peu toutes les guerrières voient leurs pouvoirs révélés grâce à Luna... où l’on déjà découvert depuis longtemps...
« Sailor Moon » est un véritable phénomène des années 90. Surfant sur la vague des « Magical Girl » débutée dans les années 80, le manga de Naoko Takeuchi fut très vite un grand succès de vente entre 1992 et 1997. Cette réussite fut telle qu’à peine le premier tome relié publié, la série est adaptée en dessin animé. Le succès fut international, avec une diffusion en France grâce à AB Production dans le fameux Club Dorothée. Malheureusement, comme tous les dessins animés massacrés par les producteurs sans le moindre scrupule de l’époque œuvrant pour AB, c’est une version censurée, remaniée afin de couper les scènes jugées trop violentes ou peu compréhensibles du public visé. C’est vrai quoi, un journal écrit en Japonais, quelle horreur ! Un sous-titre aurait obligé le public de Dorothée à lire !! Mon dieu !!
Bon, heureusement, pour fêter les 20 ans de cette série culte, les différents formats de « Sailor Moon » sont réédités dans leur version originale. Pour le manga, ce sont les éditions Pika qui nous font découvrir le format certainement le moins connu de la série. Les éditions Kaze se sont occupées de la série animée. Pour la version française, l’éditeur n’a pas souhaité rajouter de nouveaux doublages pour les parties censurées mais a préféré laisser la version originale sous-titrée. Cela évite, certes, les changements de voix pour les personnages mais pourrait rebuter les allergiques aux sous-titres. Si cela implique le petit résumé du début et le résumé de fin, il n’y a finalement pas tellement de scènes rajoutées et le spectateur pourra d’ailleurs voir le ridicule de certaines coupures.
Graphique, « Sailor Moon » a pris un sacré coup de vieux, avec ses dessins sans influence de l’ordinateur. Le générique original est surprenant, plutôt sinistre et en décalage avec la série elle-même. Par contre, il faut avouer que les décors vides, façon shojo, la faiblesse des détails montrent aussi les progrès réalisés sur les séries télé, même quand celles-ci sont des adaptations de shojo peu amènes en détails.
Ce coffret « Sailor Moon, l’intégrale » est une bonne dose de nostalgie, peut-être moins attractif pour une jeune génération avide de performance technique, surtout à ce prix tout de même très élevé.
Sailor Moon, l’intégrale
Studio : Tōei animation
Réalisateur : Jun’ichi Satō, Kunihiko Ikuhara, Takuya Igarashi
D’après l’oeuvre de : Naoko Takeuchi
Coffret 2 DVD
Épisodes 1 à 46
DVD 9- Zone 2- pal
Format image : 4/3
Audio : Stéréo 2.0
Langue : Japonais - Français
Sous-titres : Français
Navigation : lecture des épisodes en bloc ou au choix
Éditeur : Kaze
Sortie : 4 septembre 2013
Prix public conseillé : 89,95 €
A lire sur la Yozone :
Sailor Moon (T1)
Codename Sailor V (T1)
Film©1992 Toei Animation CO., Ltd. ©Naoko Takeuchi/ PNP, Toei Animation
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