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Dragon Ball Perfect Edition (T17 à 22)
Akira Toriyama
Glénat

Après avoir vaincu Vegeta, Son Goku et ses amis pensaient avoir affronté (et laisser partir en vie) la plus grande menace que la terre ait connue, le prince des Saiyans : Vegeta. Or il s’avère que ce dernier est, contre sa volonté, sous les ordres d’un tyran qui dépasse de loin sa puissance : Freezer.

Ce dernier a écouté la conversation qui a eu lieu lors du combat entre Vegeta et les terriens. Il a notamment appris qu’il pouvait acquérir l’immortalité grâce aux Dragon Balls. Il s’est donc mis en route en direction de la planète Namek, terre d’origine de Piccolo et du Tout-puissant, afin de trouver les Dragons Balls de cette planète.

Vegeta, conscient qu’il ne pourrait jamais vaincre Freezer si celui-ci devient, immortel se lance à sa poursuite afin de formuler le même vœu en premier. Krilin, Son Gohan et Bulma sont quant à eux partis chercher les boules de cristal pour ressusciter leurs amis morts pendant le combat contre Vegeta. Son Goku apprenant la présence de tout ce beau monde décide alors de rejoindre son fils et ses meilleurs amis. Un combat explosif dont la planète Namek et ses habitants feront les frais.



Freezer, qu’on l’aime ou qu’on le déteste, est l’un des trois vilains les plus emblématiques de la série « Dragon Ball » avec Cell et Boo. Si comme moi étant jeune, vous avez suivi la série à la télé, vous n’aurez sûrement pas loupé son interminable combat contre Son Goku qui totalise pas moins de 19 épisodes, soit le plus long de la saga.

L’histoire de Freezer commence par la construction de sa légende, et pour cela rien de mieux que de l’implanter dans le passé des héros, qu’il ait influencé leur vie à leur insu. Ainsi Freezer est responsable de la destruction de la planète Vegeta, planète d’origine de tous les Saiyans, ainsi que de la quasi extinction de la race Saiyan. Ce simple procédé scénaristique permet à Toriyama d’implanter le personnage de Freezer dans le background de nos héros. Sans cela, il aurait juste été un extra-terrestre très puissant d’une galaxie très lointaine au lieu de quoi, il s’agit du meurtrier des parents de Goku et Vegeta.

Dans les points positifs de l’arc Freezer, il y a la découverte du passé de Piccolo et du Tout-puissant. Si on savait depuis longtemps qu’ils ne formaient qu’un par le passé, nous n’avions aucune information sur qui était cet être premier et son origine. On découvre maintenant un orphelin, exilé loin de Namek, sa planète natale. Cet arc contribue donc à étoffer la mythologie de « Dragon Ball », pour notre plus grande joie.

Au rayon des points négatifs, et ils sont malheureusement nombreux, on peut compter la théorie selon laquelle quand un saiyan frôle la mort il devient bien plus fort. Ce qui donne des scènes un peu ridicules où Vegeta demande à Gohan de le frapper jusqu’à la limite du trépas avant de le soigner grâce aux pouvoirs de Dendé. Fort heureusement, à partir de l’apparition du Super Saiyan, il n’y aura plus mention nulle part de cette théorie et on reviendra aux bases : l’entrainement et le dépassement de soi.

Parlons-en, d’ailleurs, du Super Saiyan. Il s’agit probablement du moment le plus jouissif de la saga Freezer, ce moment où Son Goku retrouve sa vraie nature de combattant oubliant son moi doux et compréhensif pour laisser libre court à sa colère et crier vengeance pour le meurtre de Krilin. Avec cette transformation, une nouvelle étape est franchie dans l’univers de « Dragon Ball ».

Autre point négatif de l’arc freezer, qui ne s’atténuera malheureusement pas avec les adversaires suivants : les transformations. Toriyama avait déjà trouvé une astuce depuis le premier entrainement chez maître Muten Roshi pour rallonger les combats contre les adversaires. Il s’agissait des poids d’entrainement.

Le principe était simple : Goku se bat. L’adversaire a le dessus. Ah mais non j’avais 200 kilos sur le dos ! Paf, Goku gagne.

La nouvelle version est celle des transformations. Son Goku a le dessus. Et non ! je suis un extraterrestre ! Je peux me transformer et devenir plus fort.

Les deux sont assez similaires et cela ne serait pas gênant si Freezer n’avait pas cinq transformations. Une ou deux, cela aurait pu passer, mais cinq, on s’ennuie.

Cela résume assez bien l’inégalité de l’arc de Freezer, des moments épiques absolument jouissifs et des combats tirés en longueur par des effets de manches grossiers. Malgré ces défauts, on prend toujours autant de plaisir à lire ce manga, parce que après tout, ça reste « Dragon Ball ».


Dragon Ball, Perfect Edition (T17,18,19,20,21 et 22) 

 

- Scénario : Akira Toriyama 

- Dessin : Akira Toriyama 

- Traduction : Fédoua Thalal 
 

- Editeur Français : Glénat
- Format :145 x 210 mm 

- Pagination : 230(T17), 232(T18), 232 (T19), 232 (T20), 232 (T21) et 238 (T22) pages noir et blanc et couleurs 

- Date de parution : 30 novembre 2011 (T17), 22 février 2012 (T18), 18 avril 2012 (T19), 
20 juin 2012 (T20), 22 août 2012 (T21), 17 octobre 2012 (T22)
- ISBN : 978-2723482684 (T17), 978-2723486699 (T18), 978-2723486705 (T19), 978-2723486712 (T20), 978-2723486729 (T21), 978-2723486736 (T22)
- Prix public : 10,55 € 
 



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Gianni Zablot
4 septembre 2014




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