Genre : Action
Durée : 2h10
Avec Mark Wahlberg (Daniel Lugo), Dwayne Johnson (Paul Doyle), Ed Harris, ANthony Mackie (Adrian Doorbal), Tony Shalhoub (Victor Kershaw), Rob Cordory, Ken Jeong (Johnny Wu), Bar Paly (Sorina Luminita) et Rebel Wilson (Robin Peck).
A Miami, Daniel Lugo, coach sportif, ferait n’importe quoi pour vivre le « rêve américain » et profiter, comme sa clientèle fortunée, de ce que la vie offre de mailleur : maison de luxe, voitures de course et fille de rêve...
Pour se donner toutes les chances d’y arriver il dresse un plan simple et (presque) parfait : enlever un de ses plus riches clients et lui voler sa vie.
Il embarque avec lui deux complices aussi influençables qu’ambitieux.
Le principe des voix off des personnages pour connaître leur pensées dans les premières minutes du film nous permet de mieux cerner les acolytes de Daniel Lugo (Mark Wahlberg) et sa victime.
Ce petit procédé nous lie ainsi à l’histoire et facilite la première heure du film qui est quelque peu ennuyeuse.
Heureusement que la performance du brillant Tony Shalhoub nous tient également en haleine. En endossant le costume de magnat des sandwichs self-made man, Tony Shalhoub loin du Monk habituel revient au cinéma dans un rôle parfait.
Il tient la moitié du film sur ses épaules et sur celle extra-large de Dwayne Johnson, ils sont rejoint par la suite par Ed Harris.
Gardez en mémoire, en surface surtout que c’est une histoire vraie. Ce fait divers qui a défrayé la chronique en 1995 revient sur grand écran dans la ville qui l’a vu naître : Miami. Le traumatisme est encore là comme en témoigne Dwayne Johnson :
« J’habitais déjà ici (NA : Miami) quand c’est arrivé et c’était complétement surréaliste. Je ne serais pas surpris que les gens vérifient la véracité des faits avant d’aller voir le film, ou juste après l’avoir vu, tant c’est une histoire de dingue. cela n’a pas été évident de condenser autant d’informations et aussi de compresser plusieurs années en un film de deux heures environ. »
Les effets de caméra de Michael Bay et les différentes incrustations et montage vous le feront rappeler si vous oubliez que ce film est une histoire vraie. De toute manière sans ça, resteriez vous jusqu’au bout, tellement le scénario est énorme ?
Si ce n’était pas issu malheureusement d’une histoire vraie, vous insulteriez le scénariste pour avoir pondu une si médiocre histoire avec des personnages complétement farfelu et incompétent. En rajoutant « heureusement que c’est Michael Bay qui l’a réalisé » et « même le pire des scénarios peut être vu dans une ville si ensoleillé de Miami (quelques exemples dans les Experts : Miami CSI : Miami) ».
Le meneur Daniel Lugo interprété par Mark Wahlberg est une personne envieuse qui croit en deux choses : le Fitness et la réussite facile.
Chaque personne a le droit à son rêve américain. Pour le saisir il s’entoure de deux partenaires rencontrés à la salle de sport Sun Gym Club où il est entraîneur : Paul Doyle (Dwayne Johnson) et. Adrian Doorbal (Anthony Mackie).
Le film ferait sourire si la violence n’avait jamais été perpétué. La bêtise et la cruauté de ces personnes nous renvoient à la société de consommation dans laquelle nous vivons. Ce film dénonce l’apologie du paraître et de la vie facile.
Petit plus la bande son !! Du bon old school des nineties !
FICHE TECHNIQUE
Titre original : No pain no gain
Réalisation : Michael Bay
Scénario : Christopher Markus & Stephen McFeely d’après les articles de magazines de Pete Collins
Producteurs : Michael Bay, Ian Bryce, Donald De Line
Coproducteurs : Michael Kase, Alma Kuttruff
Producteurs exécutifs : Matthew Cohan, Scott Gardenhour, Wendy Japhet
Musique originale : Steve Jablonsky
Images : Ben Seresin
Montage : Tom Muldoon, Joel Negron
Casting : Denise Chamian
Création des décors : Jeffrey Beecroft
Direction artistique : Sebastian Schroder
Costumes ! Colleen Kelsall
Maquillages : Yolanda Toussieng
Production :Paramount Pictures, De Line Pictures
Distribution : Paramount Pictures (2013)
© Paramount Pictures
