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Company man (A)
Film sud-coréen de Lim Sang-Yoon (2012)
11 Octobre 2012 (Corée du Sud)

****



Genre  : Action
Durée  : 1h36

Avec Avec Ji-seob So, Mi-yeon Lee, Do Won Kwak, Dong-jun Kim, Gook-hwan Jeon, Kyeong-yeong Lee, Bo-bae Han, Eun-ah Jang, Ha-bok Yu, Jin-woo Park

Hyungdo est un tueur à gages travaillant pour une entreprise dédiée aux services meurtrier. Il s’agit d’un assassin professionnel et le plus prometteur de l’équipe. Il quitte l’entreprise après la rencontre de Lee Mi-Yeon dont il tombe amoureux. Mais il sera rattrapé par son passé et sera traqué par son ancienne entreprise.

Salary Man ?

Au vu du titre original en coréen, c’est plutôt comme ça que ça aurait dû être traduit, mais le choix n’est pas si anodin au final.
En tout cas, c’est l’affiche qui m’a attirée et encore une fois (ça devient une habitude on dirait), je n’ai pas lu le synopsis avant de voir le film. Rien que le titre et l’affiche m’ont bien plu. Alors hop, je le lance sans trop d’attentes particulières.
Et là, BAM ! Très bonne surprise !
Le film s’ouvre sur un assassinat très bien orchestré même si un poil tiré par les cheveux mais bon passons. On comprends donc rapidement que ce n’est pas un salarié comme les autres mais bien un tueur à gages, très très professionnel qui travaille sous couverture. Et tout comme Léon était un solitaire en mal de compagnie, Hyungdo est également un ermite qui s’ennuie à la longue. Et c’est à ce moment que son dernier meurtre qui lui revient dans les dents et que sa vie va se retrouver chamboulée.

Film coréen oblige, l’amour rentre en jeu mais plutôt discrètement et de façon relativement crédible. Hyungdo renoue avec son lointain passé d’être humain sensible, avec des rêves et des espoirs. La vie de tueur a ceci d’incroyablement déshumanisant que tout le monde est une cible et donc au final un être de chair et de sang qui souffre, comme l’atteste si bien le collègue qui n’a plus rien à perdre et qui veut quitter la compagnie. La compagnie ne le voit pas de cet oeil et va faire le nécessaire, mais Hyungdo est sur le chemin de l’humanisation si je puis dire, avec ce que le cela comporte de choix et de conséquences. C’est pourquoi petit à petit, il se rend compte que la vie ne se résume pas à des balles dans la tête et autres cordes à piano en guise de cravate. C’est beau l’amour hein ?
Mais c’est sans compter

  • un autre « company man » à la retraite,
  • un flic observateur et assidu,
  • un team leader, pas vraiment à sa place
  • un directeur, certes compréhensif, mais tout de même obligé de faire tourner la boutique.

Toujours film coréen oblige, c’est une romance qui ne finira pas dans des grandes embrassades sur fond de coucher de soleil flamboyant, parce que sinon où serait le ressort dramatique ? Inutile d’en rajouter, vous avez compris sans moi de quoi il en retourne et vous aurez deviner, j’espère, comment le film se termine.

Pour en revenir au choix de la traduction, je pense que ce choix est volontairement erroné d’un point de vue linguistique. En effet, là, où le terme « salary man » met l’accent sur le salaire, celui de « company man » le met sur ... La compagnie. Bravo ! Vous suivez.

Et ça fait une certaine différence. C’est la compagnie qui prime et tout le long du film, la métaphore avec l’employé de grande entreprise, dévoué et travailleur, est montrée subtilement. Elle atteint son paroxysme à la fin, bien évidemment. Bien que travaillant dans un secteur totalement illégal, elle reste une entreprise comme les autres et fait donc le nécessaire pour créer un sentiment d’appartenance à un groupe social. D’autant plus que vu leur secteur d’activité, il faut absolument que leur couverture soit crédible et vérifiable.

Section Fight

C’est la grande et très bonne surprise du film. Là vraiment je ne m’y attendais pas du tout. On en a pas beaucoup mais vu leur qualité, ça compense largement. Non seulement, ils sont très bien filmé mais en plus ils sont assez originaux. Attention, je ne parle pas de chorégraphie visuellement époustouflante à la OngBak mais de chorégraphie qui mette en avant l’efficacité réaliste. Enfin réaliste dans la mesure où on est dans un film bien sûr. Mais quand même, la chorégraphie montre une efficacité en combat rapproché redoutable et à toute épreuve. Pas de fioritures, juste une économie de mouvements et d’enchaînements on ne peut plus pragmatique. Ils se tapent dessus avec vivacité, le sentiment de puissance est bien présent tout en étant totalement crédible. Je ne parle même pas de l’utilisation de l’environnement et des accessoires de la vie courante qu’on peut utiliser pour le combat.
Non vraiment sur ce coup là c’est un sans faute. Rien que pour ça je le recommande.

FICHE TECHNIQUE

Titre original  : Hoi-sa-won
Réalisation  : Sang-yoon Lim
Scénario  : Sang-yoon Lim
Producteurs  : Hyun-ju Oh, Jeong Yong-Wook, Jeong-hun You
Musique originale : Mowg
Photographie  : Hyung-deok Lee
Montage  : Na-young Nam
Production  : Simmian, Showbox/Mediaplex,


© Simmian, Showbox/Mediaplex,



OSJ \(^__^)/
20 juillet 2013



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