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Tales of Xillia (T1)
Namco bandai Games In., Hu-Ko
Doki-Doki

Dans le monde de Riere Maxia, humains et esprits avaient appris à vivre ensemble. Mais avec l’arrivée du Spyrix, ils perdirent cette faculté le jour de la Grande Perte. Seuls les incarnations de Maxwell, le Seigneur des esprits, ont la capacité de parler et de commander aux esprits élémentaires. Milla est la dernière de ces incarnations et depuis quelques temps, la jeune femme ressent la disparition de nombreux esprits. Accompagnée de ses quatre esprits élémentaires, elle suit une piste jusqu’à la capitale du royaume de Rashugal, Fenmont. Dans les couloirs de la forteresse, elle rencontre un jeune homme un peu perdu : Jude Mathis. Mais surtout, elle découvre une terrible machine aspirant le mana des êtres vivants, la source d’énergie des esprits. Pour comble de l’ironie, cette arme fabriquée par les spyrix porte le nom d’un illustre héros : la lance de Kresnik.



En tentant de détruire la lance, Milla déclenche un système de défense dévorant le mana. Très affaiblis, les quatre esprits élémentaires confient leur maîtresse au jeune Jude et lui demande de l’emmener loin de cette machine infernale. Quand Milla reprend ses esprits suite à une énorme explosion, elle est en possession de la clé de la lance de Kresnik mais avec la disparition de ses esprits élémentaires, la réincarnation de Maxwell se retrouve sans le moindre pouvoir, transformée en simple humaine. Pour Jude, la situation n’est pas vraiment meilleure : en sauvant Milla, il est devenu un fugitif devant être retrouvé mort ou vif. Grace à l’intervention surprenante du mercenaire Alvin, ils parviennent à embarquer sur un navire leur permettant de fuir le royaume de Rashugal. Milla doit impérativement rejoindre rapidement son temple afin d’invoquer à nouveau les quatre esprits élémentaires.

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Nous avions pris l’habitude de découvrir les adaptations des jeux de Namco, « Tales of » avec les éditions Ki-oon. Petit changement avec l’adaptation de « Tales of Xillia » puisque la franchise passe aux éditions Doki-Doki. Et pour une fois, le manga débarque du Japon avant le jeu qui doit sortir sur PS3 le 9 août prochain. D’autant plus difficile d’évaluer le niveau d’adaptation de ce jeu de rôle façon « Final Fantasy ». D’un autre côté, c’était déjà le cas pour les autres « Tales of... », cela ne va donc pas beaucoup me changer.

« Tales of Xillia » reprend la trame du jeu du point de vue de Milla Maxwell, la réincarnation du Seigneur des esprits. Comme les autres épisodes de la saga, nous entrons dans un univers d’heroic fantasy moderne où les machines et les esprits cohabitent... entre guillemets car les premières sont créées pour détruire les seconds. La quête de notre héroïne est donc des plus simples : mettre fin aux activités du Spyrix et sauver les derniers esprits du royaume de Rashugal. Comme souvent, le monde développé est en proie à des guerres incessantes entre les royaumes le composant. Mais en tant que maîtresse des esprits, Milla était au-dessus des conflits des humains. Toutefois, en perdant ses pouvoirs, elle va découvrir la vie d’une humaine normale... entre guillemets là aussi car la jeune femme n’en demeure pas moins une forme de prêtresse respectée et obsédée par sa mission.

Comme pour tous les autres « Tales of... », le lecteur a l’impression d’être embarqué dans un train lancé à cent à l’heure et de rater de tant en tant le nom des stations. Tout s’enchaîne à un rythme endiablé et le lecteur a parfois l’impression d’avoir raté une page, les transitions n’ayant jamais été le fort de la saga « Tales of... » version manga, et cela malgré des mangakas tous différents. Pour « Tales of Xillia », Hu-Ko est aux manettes. C’est d’ailleurs son premier manga. Si le scénario a parfois un peu de mal à se tenir, les dessins sont par contre une belle réussite pour une première. Les personnages sont bien réguliers dans leur design et on sent une vraie force dans les planches de Hu-Ko, les combats sont rondement menés, évitant toute monotonie et les coups ou parades sont assez variés pour ne pas avoir l’impression de voir toujours le même duel se répéter.

Sans parvenir à pallier aux défauts inhérent à la saga « Tales of... », « Tales of Xillia » n’en est pas moins une sympathique lecture, même si elle ne transcende pas le genre.


Tales of Xillia (T1)
- Auteur : Hu-Ko
- D’après le jeu original de : Namco Bandai Games
- Traducteur  : Oliver Huet
- Éditeur français : Doki-Doki
- Format : 127 x 180 mm, noir et blanc - sens de lecture original
- Pagination  : 192 pages
- Date de parution : 12 juin 2013
- Numéro ISBN : 978-2-81892-411-2
- Prix : 7,50 €


© Edition Doki-Doki - Tous droits réservés



Frédéric Leray
16 juin 2013




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