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2009 : Lost memories
Film sud-coréen de Si-myung Lee (2002)
1er février 2002 (Corée du sud)

**,5



Genre  : Science fiction
Durée  : 2h16

Avec Kil-Kang Ahn, Masaaki Daimon, Shohei Imamura, Dong-Kun Jang, Nobuyuki Katsube

Suite à la tentative d’assassinat d’un officier japonais déjouée en 1909, le cours de l’histoire est profondément modifié et le Japon s’approprie de la Corée. En 2009, les Coréens ont perdu leur identité nationale jusqu’à oublier leur passé et leur propre langue. Mais tout n’est pas perdu...

De mémoire, je n’ai jamais entendu parler d’une uchronie de l’histoire asiatique, et encore moins concernant l’histoire de la Corée du Sud. C’est donc avec une certaine curiosité que j’ai débuté ce film.
Le film commence sur la séquence où la tentative d’assassinat est déjouée. Et là déjà, j’ai bien senti que certaines séquences du film allaient être pénibles à regarder à cause de ces ralentis très mal rendus. Loin de moi l’idée de dénigrer les ralentis, j’aime beaucoup mais il faut quand même qu’ils soient un minimum lisibles. Or dans le cas de ce film, ils ne le sont pas vraiment, alors préparez vous à avoir les yeux qui piquent un peu lors de ces passages ; d’autant plus qu’ils sont nombreux et pas très judicieusement utilisés.

Hormis ce défaut, la réalisation est tout à fait correcte, les acteurs plutôt dans un jeu tout en retenue et une photographie très propre.

Tout l’intérêt du film est dans la manière dont le réalisateur nous dépeint une Corée du sud, devenue province japonaise, et donc l’interaction entre les les deux peuples. Alors évidemment, d’un côté, on a ceux qui sont intégrés et de l’autre ceux qui « résistent » : en gros, police VS terroriste. Sauf que, bien entendu, les terroristes sont en fait les gentils et les policiers, les oppresseurs. Ceci étant dit et bien que le réalisateur montre bien à quel point le Japon a une politique très répressive, la Corée n’est pas exempte de défauts et on navigue au final dans une zone de gris constant. Quand on se met à la place de la Corée, on comprend pourquoi ils agissent ainsi et quand on se met à la place du Japon c’est la même chose. Les motivations sont logiques et le scénario tient plutôt bien la route. Jusqu’à un certain point en tout cas.

En effet, arrivé au deux tiers du film, le changement de genre soudain est un peu trop bizarre à mon goût. On débute sur une classique enquête policière et soudain, aux deux tiers du film, on débarque dans de la SF temporelle, sans trop comprendre le pourquoi du comment de ce revirement.

Et là, je dis : quel dommage ! Cela crée un rebondissement complètement artificiel et ça gâche beaucoup la dernière partie du film. Fin qui, du coup, devient totalement prévisible.
Autant l’enquête policière avec ses tenants et aboutissants était crédible, autant ce revirement de situation est totalement hors de propos. Le scénariste a dû juger plus important d’aboutir à un « happy end historique » que de poursuivre dans la voie de l’uchronie avec ce que cela comporte de dramatique.

Alors que j’étais prêt à supporter tous ces atroces ralentis pour suivre une histoire vraiment intrigante, je me suis retrouvé à supporter péniblement une fin convenue, prévisible et incohérente. Sans parler d’une pseudo romance qui n’apporte pas grand chose à l’histoire.
C’est donc sur un véritable gâchis que se termine ce film.
Apparemment, il fallait absolument une happy end et ça, c’est vraiment bof.

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FICHE TECHNIQUE

Réalisation  : Si-myung Lee
Scénario  : Sang-hak Lee, Si-myung Lee
Producteurs  : Yoon Young Kim, Yoon-young Kim, Shinichiro Nakata
Producteurs exécutifs : Stanley Kim, John Ledford, Mark Williams
Musique originale : Dong-jun Lee
Photographie  : Hyun-chul Pak
Conception des décors : Ki-chul Kim
Production  : CJ Entertainment, Indecom Cinema, Tube Entertainment
Distribution DVD  : TF1 Vidéo


© TF1 Vidéo



OSJ \(^__^)/
13 juillet 2013



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