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AOC n°28
Une publication du club Présences d’Esprits
Fanzine, n°28, SF – fantasy - fantastique, nouvelles, mars 2013, 56 pages, 3,50€

Cette vingt-huitième livraison d’ « Aventures Oniriques et Compagnie » se décompose en 4 nouvelles. Comme elle compte 54 pages, c’est l’assurance d’avoir des textes de bonne taille. De plus, la fantasy, le fantastique et la science-fiction sont de la partie.
Voilà qui promet...



Alice B. Griffin débute avec “Une boîte à musique”. Une sorcière souhaite en réparer une. Pour cela, elle fait appel aux services de Cléobule, un gnome horloger, semblant compétent. Mais la fascination qu’exerce sur lui l’appareil va lui jouer un mauvais tour.
Cette nouvelle à tiroirs est assez fascinante. Régulièrement, des passages d’un conte célèbre nous sont narrés. Au fil du temps, l’histoire dérape, les choses ne se passent pas comme elles devraient. La boîte à musique constitue un monde à part entière qui interfère avec l’extérieur. Alice B. Griffin réussit son coup, elle fait montre d’une belle ambition et le résultat est à la hauteur.

Pierre Godard est plus brouillon. “Le sort tragique de la louve Anastasia” passe par des hauts et des bas. L’avant-propos m’a d’emblée interloqué. L’auteur est-il sérieux ou se veut-il original ? Après recherches, le livre évoqué existe bien. L’entame est des plus laborieuses et, si l’on me ressemble, on part avec un sentiment négatif sur la suite.
Deux jours après l’avoir lu, j’avoue avoir du mal à reconstituer le puzzle. Confrontation entre deux hommes dont on apprend le passé avant l’instant fatidique ; découverte d’un tableau au fond d’une mine...
Drôle d’histoire, drôle de construction partant dans tous les sens. Malgré quelques bons passages, l’ensemble ne tient pas la route.

Un écrivain reçoit la visite de “L’homme en noir”. Dans un courriel, ce dernier annonçait sa venue, décrivant dans le détail le déroulement de cette rencontre. Au fil de la conversation, le mystère se dévoile sur son identité.
Matthias Moucha joue habilement de son idée de base, plutôt bonne au demeurant, car elle offre de belles possibilités comme on le découvrira à la fin. De plus, il finit sur une conclusion bien percutante.

Avec “Faces cachées”, Stéphane Desienne lorgne du côté de « La Stratégie Ender » d’Orson Scott Card. Peu avant leur mort, des stratèges tel Erwin Rommel sont soustraits à leur temps pour se retrouver dans un futur où l’on a besoin de leur génie militaire. Ils sont trois élus, appelés à se départager pour révéler le meilleur d’entre eux, le seul qui aura le droit de rentrer sain et sauf chez lui.
Comme la référence évoquée, le récit fonctionne à plein. Les pages défilent et il faut reconnaître que la fin est bien trouvée.

Sous une présentation impeccable, un numéro 28 avec trois textes de qualité et une fausse note.


Titre : AOC
Numéro : 28
Directeur de publication : Jocelyn Talureau
Couverture : Lucie Bodin
Type : fanzine
Genre : Science-fiction, fantasy, fantastique
Site Internet : le club Présences d’Esprits
Période : mars 2013
Périodicité : trimestriel
ISSN : 1772-3442
Dimensions (en cm) : 14,9 x 21
Pages : 56
Prix : 3,50 €



François Schnebelen
20 mai 2013


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