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Saint Seiya, The Lost Canvas Chronicles (T1)
Masami Kurumada & Shiori Teshirogi
Kurokawa

Albafica des Poissons, un des douze Saints d’Or d’Athéna ayant participé à la première guerre sainte contre Hadès. Mais qui était réellement ce chevalier si noble dont le successeur, Aphrodite, bafouera l’armure ? Pour mieux le connaître, remontons quelques temps avant qu’Hadès ne se réincarne dans le pauvre Alone et dessine son Lost Canvas. Les premiers spectres faisaient alors leur apparition et c’est en revenant au Sanctuaire qu’Albafica croise un jeune garçon maltraité par un groupe de soldats d’Hadès, de vulgaires guerriers qui ne firent pas le poids face à la puissance du Saint d’Or des Poissons et ses roses empoisonnées. Seulement, une malédiction impose au porteur de l’armure des Poissons d’éviter tout contact avec les autres personnes : pour résister à la fragrance de ses roses, le Saint d’Or des Poissons possède un sang lui aussi empoisonné...



Convoqué par le Grand Pope, Albafica se voit confier une nouvelle mission. Cette fois, il est envoyé non loin du Sanctuaire, sur l’île des docteurs. Cette dernière porte ce nom car de nombreuses plantes médicinales poussent sur ses terres et fournit le Sanctuaire en médicaments et autres potions. De plus, un des docteurs de l’île aurait la réputation de pouvoir soigner toutes les maladies. Mais une étoile maléfique brille depuis quelques temps au-dessus de l’île. A charge donc à Albafica de faire toute la lumière sur cette affaire. Guidé par Pefko, le jeune garçon qu’il vient de sauver des spectres, Albafica part à la rencontre de ce mystérieux Luco. Toutefois, Pefko semble convaincu que le maître médecin a changé et que toute l’île est maudite...

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« Saint Seiya, The Lost Canvas » est la préquelle que de nombreux fans de la série « Saint Seiya » attendait depuis des années : le récit de la première guerre sainte contre Hadès s’étant déroulée 240 ans avant celle de la série originale. Et le travail réalisé par Shiori Teshirogi, en collaboration avec le créateur de « Saint Seiya », Masami Kurumada, s’était révélé remarquable, associant un scénario bien ficelé avec la découverte de douze anciens Saints d’or particulièrement intéressants. Mais comme souvent, la jeune mangaka n’avait pu trop développer ces douze personnages cruciaux de son récit, s’attachant plus aux trois héros de sa série : Alone, Tenma et Sasha.

Frustration de la mangaka ? Demande des fans ? Peut-être un peu des deux, en tout cas, Shiori Teshirogi rempile ici pour cette fois s’attarder sur ces douze Saints d’Or à qui elle a donné naissance. Chacun aura donc droit à son tome pour que le lecteur connaisse mieux son passé et les secrets que celui-ci cachait. Et comme cela se doit, ce sera celui qui fut un des premiers à mourir d’inaugurer cette série : Albafica des Poissons.

Contrairement à son successeur, Aphrodite, Albafica est d’une fidélité irréprochable à Athéna et un des plus puissants Saints d’or, celui qui protège l’accès au temple du Grand Pope par un parterre de roses à la mortelle fragrance. La beauté de ce Saint est toujours aussi ambiguë, le rendant presque androgyne, mais on découvre aussi que ce n’est pas le cas de tous les Saints des Poissons. Ce tome nous révèle surtout la terrible malédiction qui est liée à cette armure d’or. Il va aussi humaniser ce saint à travers son maître Lugonis. Shiori Teshirogi nous parle en fait plus d’amour filial, celui entre un homme et un enfant qu’il va élever comme son fils. Bien au-delà des combats qui seront évidemment présents dans ce volume, c’est une histoire où l’émotion sera forte, une histoire tragique mais aussi pleine d’espoir.

Shiori Teshirogi démontre, s’il en était encore besoin, qu’elle est devenue l’héritière de Masami Kurumada, insufflant de nouveau l’âme de « Saint Seiya » dans chacun de ses tomes. La mangaka nous prouve surtout toute la richesse de l’univers créé par Kurumada et les infinies possibilités que celui-ci possède. On pourrait presque faire un rapprochement entre l’histoire d’Albafica et Lugonis et celle de Teshirogi et Kurumada, avec ce passage de témoin, mais beaucoup plus serein et doux pour les deux mangakas.

Ce premier tome des chroniques de « Saint Seiya, The Lost Canvas » s’avère vraiment prometteur, avec un scénario encore une fois parfaitement en phase avec l’esprit originel de la série, un passé du Saint d’Or passionnant et éclairant toujours un peu plus le fan sur ces personnages qui nous suivent depuis 1986. Une performance dont ne peut pas se vanter beaucoup de séries et qui fait tout l’intérêt de « Saint Seiya, The Lost Canvas Chronicles ».


Saint Seiya, The Lost Canvas Chronicles (T1)
- Auteur : Masami Kurumada et Shiori Teshirogi
- Traducteur  : Pierre Giner
- Éditeur français : Kurokawa
- Format : 117 x 178, noir et blanc - sens de lecture original
- Pagination  : 208 pages
- Date de parution : 7 mai 2013
- Numérotation ISBN : 2-351-42780-7
- Prix : 6,80€


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Frédéric Leray
18 mai 2013




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