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Never Sky, tome 1
Veronica Rossi
Nathan, traduit de l’anglais (États-Unis), roman dystopique-postapocalyptique initiatique, 379 pages, septembre 2012, 16,50€

Le monde d’Aria est très particulier car il est essentiellement virtuel.
Suite à un cataclysme climatique, l’humanité s’est réfugiée sous des coupoles hautement sécurisées et complètement autonomes.
A l’extérieur, des tempêtes quasi incessantes ont entraîné des modifications dangereuses de l’environnement.
Pourtant des hommes y survivent et Aria va devoir s’y adapter au plus vite...



Il y a parfois des coups de chance pour certains auteurs. C’est ce que vit actuellement l’auteure Veronica Rossi.
D’origine brésilienne, la jeune femme a parcouru le monde avant de s’installer en Californie. « Never Sky » est son premier roman, déjà traduit dans de nombreuses langues et les droits cinématographiques sont déjà vendus à Warner Bros. Il est donc fort possible de voir rapidement débarquer sur les écrans l’histoire d’Aria et Perry.

Et leur histoire, la voilà : un cataclysme climatique a entraîné la formation de tempêtes d’Éther dans l’atmosphère avec la survenue d’éclairs violents qui peuvent brûler des villages entiers. En plus du risque physique lié aux décharges, ces tempêtes ont surtout entraîné des mutations parmi les agents pathogènes. Et pour se protéger des épidémies ainsi causées, une partie de l’humanité s’est réfugiée sous d’immenses Capsules.
Aseptisée, contrôlée, la vie des Sédentaires est surtout virtuelle. Mais les adolescents restent des êtres imprévisibles et c’est au cours d’une escapade typique des jeunes de son âge que la vie d’Aria va basculer.
Victime d’un abus de pouvoir, la jeune fille va être abandonnée dans le Monde Extérieur celui, qu’entre eux, les Sédentaires appellent l’Usine de la Mort.

Un concours de circonstance va lui faire rencontrer Perry, un Sauvage qui a autant besoin d’elle qu’elle a besoin de lui. Et grâce à lui, Aria va découvrir la vraie vie, celle où les sensations et les sentiments ne sont pas injectés dans le cerveau. Elle va également découvrir un certain nombre de choses sur elle, sa mère et ses origines.

Mélange de dystopique et de post-apocalyptique, l’idée générale du roman est intéressante, pas complètement originale cependant, et peut être pas assez étoffée par Veronica Rossi.
Ainsi, si l’auteure prend bien la peine de nous expliquer les conséquences des tempêtes d’Éther et la vie sous les Capsules, la seule chose qu’elle dit à propos de ces tempêtes c’est qu’elles sont liées au dérèglement climatique. C’est un peu maigre, et c’est malheureusement un problème redondant dans le récit.

En effet, Aria est persuadée de sa mort dans l’heure qui suit son atterrissage dans le Monde Extérieur, persuadée d’être dévorée par Perry lors de leur première rencontre. Elle manque d’avaler des baies toxiques et ne pourrait pas courir une demi-heure même si sa vie en dépendait. Et pourtant, après une semaine, elle pourrait presque rivaliser avec n’importe quel Sauvage et marche 5 jours, les pieds en sang et infectés, sans se plaindre (Sic).

Apparemment, c’est un roman qu’il faut prendre superficiellement car son raisonnement est loin d’être exempt de coquilles.

La suite en Septembre 2013.


Titre : Never Sky (Under the Never Sky, 2012)
Série : Never Sky (Under the Never Sky), tome 1/3
Auteur : Veronica Rossi
Traduction de l’anglais (États-Unis) : Jean-Noël Chatain
Couverture : Mélanie Delon / photo Shutterstock
Éditeur : Nathan
Site Internet : page roman (site éditeur)
Pages : 379
Format (en cm) : 14 x 21 x 2,5
Dépôt légal : septembre 2012
ISBN : 978-2-09-253717-6
Prix : 16,50 €



Emmanuelle Mounier
7 novembre 2012


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