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Machine à explorer le temps (La)
Film américain de Simon Wells (2002)
27 mars 2002


Genre  : exploration temporelle
Durée  : 1h36

Avec Guy Pearce (Prof. Alexander Hartdegen), Samantha Mumba (Mara), Omero Mumba (Kalen), Jeremy Irons (le chef des Morlocks), Orlando Jones (Vox), Mark Addy (David Philby), Phyllida Law (Mme Watchit), Sienna Guillory (Emma), Laura Kirk (le fleuriste), Yancey Arias (Toren), Max Baker (le voleur), Josh Stamberg.

New York, hiver 1895. Au cours d’une agression nocturne, Alexander Hartdegen, (Guy Pearce), tente d’empêcher un voleur armé d’un pistolet de s’emparer de la bague de sa fiancée. Mais, soudain, un coup part et la jeune femme s’écroule, tuée sur le coup.
Obsédé par les circonstances du drame, le jeune et brillant physicien s’enferme dans son laboratoire pour n’en ressortir que quatre ans plus tard. Sa nouvelle invention, une machine à voyager dans le temps, lui permet de repartir dans le passé et d’éviter à Emma, sa fiancée, de rencontrer son meurtrier. Mais cela n’empêche pas l’inéluctable de se produire et la jeune femme meurt à nouveau, victime cette fois d’un accident de la circulation. Désespéré, le jeune savant choisit la carte de l’avenir, espérant y trouver, grâce aux théories temporelles des scientifiques du futur, la solution au problème de sa vie. Après un premier arrêt en l’an 2030 où, malgré une technologie omniprésente, il constate que le concept de voyage dans le temps est encore du domaine de la science-fiction, il repart et débarque cette fois-ci en pleine catastrophe planétaire. Remontant dans sa machine, il parvient à s’échapper mais sa fuite en avant l’amène jusqu’en l’an 802701.

Après George Pal, en 1960, c’est au tour de Simon Wells, jusqu’à ce jour réalisateur dans le domaine de l’animation (« Balto », « Le prince d’Egypte »), de s’attaquer à l’adaptation de cette œuvre maîtresse de la fiction temporelle. N’hésitant pas à s’approprier le roman de son arrière-grand-papa, Herbert George Wells, il laisse le scénariste, John Logan (« Gladiator » et « Star Trek X : Nemesis »), transposer l’action de Londres à New York et transformer l’explorateur du futur en un scientifique amoureux, prêt à tout, même à bouleverser le cours des évènements, pour corriger une erreur du passé.
Là où George Pal s’appuyait sur la voix-off du voyageur temporel pour exprimer les pensées et réflexions de H.G Wells, l’arrière-petit-fils choisit l’option de la dimension visuelle, et plonge rapidement son récit dans une aventure effrénée à haute valeur budgétaire en terme de décors, maquillages et effets spéciaux. Le design de la « machine » nouveau look est une totale réussite, quant aux effets spéciaux, en particulier ceux matérialisant le passage et l’érosion du temps, ils sont absolument bluffants. L’acteur australien, né en Angleterre, Guy Pearce (« Vorace », « Memento »), qui reprend ici le rôle incarné par Rod Taylor dans la version de 1960, est parfait dans la peau de ce personnage attachant, ce héros sympathique, dernier représentant de l’ancienne humanité dans un monde désormais peuplé par les Elois et contrôlé, en sous-main, par les Morlocks (dirigés par un Jeremy Irons méconnaissable).
Tout en collant à la trame d’origine, le scénario de John Logan et la mise en scène de Simon Wells continuent de se démarquer et de surprendre. Ils installent les Elois dans une sorte de village lacustre accroché à flanc de falaise et, aux moyens des maquillages de Stan Winston et des effets spéciaux d’ILM, transforment les Morlocks, ceux de caste inférieure, en géants monstrueux alliant la laideur des Orcs du seigneur Peter Jackson et la rapidité des singes de la planète Burton. Si on peut regretter un rythme et un style de narration erratiques (Gore Verbinski ayant remplacé au pied levé Wells, le temps de son hospitalisation suite à une alerte cardiaque), qui nuisent indiscutablement à la cohésion de l’ensemble, Simon Wells, pour son premier long-métrage avec de vrais acteurs, parvient tout de même à imposer sa vision du récit d’aventures fantastiques et à projeter « La machine à explorer le temps » de son arrière-grand-père au cœur des technologies cinématographiques de ce début de XXIe siècle.

FICHE TECHNIQUE

Titre original  : The time machine

Réalisation
 : Simon Wells
Scénario
 : John Logan à partir du scénario de David Duncan d’après le roman de H.G. Wells

Producteurs : Walter F. Parkes, David Valdes
Coproducteur
 : John Logan
Producteur associé
 : David V. Lester
Producteurs exécutifs  : Arnold Leibovit, Laurie MacDonald, Jorge Saralegui

Musique originale : Klaus Badelt
Musique additionnelle : James Michael Dooley, Geoff Zanelli - Chanson : « There’s a Place Called Tomorrow » Alan Zachary
Image  : Donald McAlpine
Montage : Wayne Wahrman
Distribution des rôles : Mindy Marin
Direction artistique : Christopher Burian-Mohr, Bruce Robert Hill, Donald B. Woodruff
Création des décors
 : Oliver Scholl
Création des costumes : Deena Appel, Bob Ringwood
Création des maquillages : Stan Winston
Décorateur de plateau : Victor J. Zolfo

Production : DreamWorks SKG, Warner Bros.
Distribution :W arner Bros.
Effets spéciaux  : Digital Domain, Industrial Light Magic (ILM), Makeup Effects Laboratories Inc., Stan Winston Studio

INTERNET

http://www.warnerbros.fr/movies/timemachine


Bruno Paul
27 mars 2002



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