Et voila Oga devenu père par interim. Pas du tout ce qu’il pouvait espérer et comble de malheur, s’il s’éloigne de bébé Beel ou si ce dernier se met en colère, le démon balance des éclairs à tout va. Enfin, histoire de bien enfoncer le clou, Hilda, la nounou de Beelzebub, arrive sur terre pour vérifier si tout se passe bien. Bon, la demoiselle a un physique des plus captivants, mais elle a aussi mauvais caractère que le bébé démon. Toutefois, Oga voit une porte de sortie possible : s’il parvient à trouver quelqu’un plus fort que lui, il pourrait lui confier le pot de colle démoniaque. Mais il va devoir faire vite car bébé Beel l’apprécie tellement qu’il lui a offert une marque démoniaque et si celle-ci le recouvre, il deviendra à son tour un véritable démon. Que du bonheur et malheureusement, les caïds de son lycée ne sont pas à la hauteur de leurs prétentions.
Il y a des séries qui sont faites pour être animées, « Beelzebub » en fait partie. Par son histoire d’abord, totalement délirante, avec cet humour pur shonen, décapant à souhait, mettant ses héros dans les situations les plus folles. A la base, avoir le démon sensé anéantir l’espèce humaine élevé par la pire racaille du coin, cela tient déjà de l’idée de génie, mais Ryūhei Tamura a aussi le don pour amener ses combats où Oga est aussi bien grandiose que ridicule.
Ce premier box reprend globalement les trois premiers tomes du manga et sera très fidèle au scénario original, mais évidemment, l’animation offre bien plus de possibilités pour accentuer l’exubérance des personnages. Et le premier à largement en profiter est tout simplement Beelzebub lui-même. Dans l’animé, le personnage semble plus actif, plus présent. Il va nous offrir ses colères dantesques et d’ailleurs, il pourrait être la solution pour sortir beaucoup de pays du nucléaire, vu sa capacité quasiment illimitée à générer du courant électrique.
Les designs des personnages sont parfaitement respectés et les couleurs bien flashy comme on pouvait s’y attendre. Mais l’équipe d’animation ne s’est pas arrêtée là, elle a aussi utilisé pour introduire certaines bastions ou certaines scènes un visuel proche de jeux vidéos comme « Borderland », avec cet aspect 2D sans profondeur assez intéressant, donnant un côté arcade à certaines scènes pas du tout désagréable. En tout cas, le rendu visuel est excellent et tel que les fans l’attendaient.
Cette adaptation ne peut donc que ravir ceux qui ont aimé le manga et qui n’auront aucun mal à retrouver leur marque et la plastique d’Hilda. Les autres auront plaisir à découvrir un animé hyper tonique, de baston pure, mais avec un humour décalé, souvent pipi caca, comme lorsque que bébé Beel ne peut plus s’arrêter d’uriner et commence à inonder le pays. Le lycée est tel qu’on l’imaginait en total décrépitude, sans le moindre cours, avec les gangs faisant leur loi.
Il ne reste plus qu’une chose à faire : attendre la sortie du deuxième box.
Beelzebub, box 1
Production : Blue Exorcist Committee, Aniplex, Shūeisha, TBS,MB
Studio : Studio Pierrot
Réalisateur : Nobuhiro Takamoto
Directeur artistique : Junichi Higashi, Toshiyuki Tokuda
Chara design : Takeshi Yoshioka
Compositeur : Yasuharu Takanashi
D’après l’œuvre de : Ryūhei Tamura
Coffret 3 DVD
Épisodes 1 à 12
DVD 9- Zone 2- pal
Format image : 16/9
Audio : Stéréo 5.1
Langue : Japonais - Français
Sous-titres : Français
Navigation : lecture des épisodes en bloc ou au choix
Éditeur : Kaze
Sortie : 26 septembre 2012
Prix public conseillé : 39,95 €
A lire sur la Yozone :
Beelzebub (T1)
Beelzebub (T2 et 3)
Beelzebub (T4 et 5)
Beelzebub (T6 et 7)
Beelzebub (T8 et 9)
©RYUHEI TAMURA/SHUEISHA-BEELZEBUB PROJECT - Edition Kaze - Tous droits réservés