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Ravens, tome 2 : NoirZénith
James Barclay
Milady, Fantasy, traduit de l’anglais (Grande-Bretagne), héroïc-fantasy, 663 pages, avril 2012, 9,20€

Le Noir Zénith, c’est cette ombre menaçante qui grandit dans le ciel de Balaïa. Connexion entre leur dimension et celle des dragons, cette fissure est la porte ouverte à une invasion de ces maîtres du ciel. Or, les Balaïens doivent déjà gérer l’invasion par les Ouestiens. Ce sont les Ravens qui partent dans cette dimension différente, avec une aide inattendue, afin de tenter de résoudre la problème avant qu’il ne soit trop tard.



Les Ravens ont sauvé Balaïa. Enfin Denser a fait le plus gros du travail en lançant AubeMort de façon suffisamment contrôlée pour détruire les Seigneurs Sorcyers. Le sortilège apocalyptique enfin utilisé, les catalyseurs disparaissent, privant Styliann, le Seigneur du Mont, d’un pouvoir sans précédent.
Sans magie, les Ouestiens ne baissent malheureusement pas les bras. Et si certains barons arrivent à mener une guérilla relativement efficace, le premier Collège de magie visé, Julatsa, est en piètre posture. Ilkar, plus que tout au monde, souhaite se porter au secours de son Collège d’origine.
Malheureusement, le lancement d’AubeMort a créé une fissure interdimensionnelle entre Balaïa et la dimension draconique. Or Balaïa est la dimension jumelée de la Couvée Kann, la plus importante de leur monde, c’est-à-dire que si les autres couvées draconiques arrivent à passer par la fissure et à détruire Balaïa, ils rayeront les Kaans de la carte par la même occasion. Et la fissure grandit tous les jours… De plus en plus.

Responsables de la création de la fissure, les Ravens sont chargés, sans ménagement, par le Grand Kaan en personne de réparer leur bêtise. Flanqués d’un Styliann plus présomptueux et avare de pouvoir que jamais, les Ravens doivent sauver le monde… Encore. Et ce malgré la grossesse d’Erienne, Ilkar qui a la tête ailleurs, la déprime de Denser, et celle de l’Inconnu également, mais aussi Thraun qui ne sait plus trop ce qu’il est… En fait seul Hirad tient à peu près le coup malgré son nouveau statut.

À l’issue de « NoirZénith », second tome des « Ravens », il est clair que ce n’est pas l’originalité du scénario qui fait la force de cette série, ce qui était déjà visible avec « AubeMort ». Rien de méchant dans cette remarque, c’est juste une constatation, même si il faut bien admettre que les fils de l’intrigue se tissent avec une délicatesse et une justesse époustouflantes. De toute façon, l’art de James Barclay réside bien plus dans la subtilité des émotions et des comportements, dans le détail des batailles et le réalisme du monde créé de toutes pièces par l’auteur.
C’est aussi ce qui fait de ce livre un chef-d’œuvre de la fantasy. Et de James Barclay, un auteur à connaître, à reconnaître et à suivre.

N’oublions pas le tome 3, intitulé « OmbreMage ». À suivre...


Titre : NoirZénith (Noonshade, 2000)
Série : Ravens (Chronicles of the Raven), tome 2
Auteur : James Barclay
Traduction de l’anglais (Grande-Bretagne) : Isabelle Troin
Couverture : Raymond Swanland
Éditeur : Milady ; (première édition :Bragelonne, 2003)
Site Internet : page roman (site éditeur)
Pages : 653
Format (en cm) : 11,1 x 17,8 x 3,6
Dépôt légal : avril 2012
ISBN : 978-2-8112-0692-5
Prix : 9,20 €



À lire également sur la Yozone :
- tome 1 : AubeMort


Emmanuelle Mounier
22 septembre 2012


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