Chargement...
YOZONE
Le cyberespace de l'imaginaire




Alcatraz contre les Traîtres de Nahalla
Brandon Sanderson
Mango, traduit de l’anglais (USA), fantasy-fantastique, 333 pages, avril 2011, 15€

Après les aventures survenues à la Bibliothèque d’Alexandrie, Alcatraz et ses compagnons rentrent enfin à Nalhalla. Pour notre jeune héros, c’est un retour au pays natal qu’il ne connaît pas.
Et la visite touristique est de courte durée... car le mal rôde !



Il fallait bien s’en douter, les Infâmes Bibliothécaires, et au premier rang sa mère, n’allaient pas en rester là. D’autant qu’ils ont maintenant des Verres Traducteurs.

Tandis qu’il visite son nouveau chez lui, et en découvre les subtilités bizarroïdes, notamment ses droits et ses devoirs de Smedry, et s’égare un temps (très bref) dans la vie de cour, Alcatraz subodore que les manigances diplomatiques des Bibliothécaires pour s’emparer « pacifiquement » d’un petit pays satellite de Nalhalla cache une opération secrète bien plus dangereuse. Heureusement que les jeunes sont là pour veiller au grain !

Toujours secondés de ses cousins, dont l’un amoureux d’une Bibliothécaire renégate, de Bastille qu’il a « sauvé » des maîtres de l’ordre des chevaliers de Crystallia, et du prince héritier féru des technologies de l’autre monde, Alcatraz découvre qu’il y a une bibliothèque à Nalhalla. Pas une Bibliothèque, une bibliothèque, enfin plutôt des archives... qui pourraient contenir des informations enfin utiles à qui pourrait lire la Langue Oubliée...

Ce troisième tome, hélas pas le dernier (je dis hélas car Brandon Sanderson est en train d’écrire le quatrième, et le temps qu’il soit traduit... bref.) est l’occasion d’approfondir les relations d’Alcatraz avec son père et sa mère. Ou pas, car son père s’avère un génie incommensurablement narcissique, et sa mère... ben, est toujours Bibliothécaire, même si Alcatraz la suspecte de jouer un double jeu.
On découvrira aussi l’origine des prénoms qui rappelle des prisons (en fait, c’est l’inverse) et quelques détails sur la famille, pas facile à vivre non plus, de Bastille.

L’auteur ne s’embarrasse pas de fantasy jeunesse pour mettre au premier plan de son histoire des concepts politiques pas inintéressants : Nalhalla est une alliance démocratique d’anciennes monarchies, façon cités grecques, et les deux ne font pas bon ménage lorsqu’il faut voter une guerre impopulaire et meurtrière ou baisser son froc (pardon, je transcris au plus juste l’opinion de certains protagonistes principaux et majeurs) et préserver la paix en abandonnant un allié à l’ennemi.

Donc, vivement la suite, qui devrait être la fin.
Normalement.
Sinon, vu le talent de Sanderson, on fera avec.


Titre : Alcatraz contre les Traîtres de Nahalla (Alcatraz versus the Knights of Crystallia, 2009) (notez la magnifique transformation du titre)
Série : Alcatraz, 3/4 ? (4e tome en cours d’écriture à cette date)
Auteur : Brandon Sanderson
Traduction de l’anglais (USA) : Juliette Saumande
Couverture : studio Mango
Éditeur : Mango
Site Internet : page roman (site éditeur)
Pages : 333
Format (en cm) : 22 x 15 x 2
Dépôt légal : avril 2012
ISBN : 978-2-740-42814-6
Prix : 15 / 15,50 €



Nicolas Soffray
22 septembre 2012


JPEG - 21.8 ko



JPEG - 21.9 ko



Chargement...
WebAnalytics