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Lollipop Chainsaw
Grasshopper Manufacture Inc
Warner Interactive

Totalement déchainée la petite Juliet envoie du lourd et répand son « amour » à grand coup de tronçonneuse !
Un beat’em all déjanté, et c’est ce que nous allons voir.



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La constitution de l’équipe qui a conçu ce hack and slash décalé laissait présager du résultat :
- Sida 51 créateur de la saga No More Heroes,
- James Gunn scénariste de l’Armée des morts et de Scooby-Doo,
- Akira Yamaoka compositeur de la musique des Silent Hill.

Le ton est donné dès l’introduction qui nous présente Juliet, une pom pom girl de 18 ans qui ne cache pas ses atouts avec sa plastique irréprochable.

Cette magnifique jeune fille s’avère capable de rivaliser avec une horde de mort-vivant, qu’elle s’emploie à décharner à grand coup de tronçonneuse !

Sa famille n’est pas étrangère à ses facultés hors du commun puisqu’elle a également été initiée aux pratiques ancestrales qui lui permettront de « sauver » la tête de son petit ami mordu par les créatures d’outre tombe.

Juliet se ballade donc avec la tête de son compagnon accrochée à sa mini jupe. À peine étonné de la situation, celui-ci commente les actions de sa jolie chérie, qui ne pense qu’à répandre son amour sur le monde !

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En incarnant Juliet, le joueur doit zigouiller tous les zombies dans son lycée ainsi que dans ses environs (cimetière de voitures, terrain de basket…).

Un bouton pour frapper au niveau du torse, un autre pour taper dans les jambes, une touche pour esquiver ou encore le joystick droit pour recentrer la caméra et la croix directionnelle pour se soigner (il suffit de la pousser pour consommer une des sucettes qui servent à recharger la santé)… Pas de doute, Lollipop Chainsaw fait dans le traditionnel côté gameplay.

Un peu moins classique par contre s’avère la vingtaine de combos disponibles qui provoque un déluge de gore à l’écran.

On peut frapper un zombie, puis passer par-dessus à saute-mouton et le couper en deux dans le sens de la hauteur.

Il est aussi possible d’exploser des tonneaux dans le but d’étourdir les morts-vivants, ou de se servir de l’environnement comme d’un poteau de Poledance, pour dégommer un max de créatures en tournant autour.

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Juliet évolue dans des niveaux qui prennent tous la même forme : constitués d’une succession ’on ne peut plus linéaire’ de couloirs et de salles infestés de zombies divers et variés (sportifs, geeks, voyous...), ils s’achèvent tous par un affrontement épique et délirant contre un boss (qui, chanteur, batteur ou guitariste, sont tous membres du même groupe de rock gothique).

Comme dans No More Heroes, la violence bien réelle – tronçonnage furieux, mutilations et décapitations à l’appui – est désamorcée en permanence par l’humour. Les personnages cel shadés (effet cartoon), les menus dans un style pop-art, la bande-son oscillant entre le hard rock et la pop des années 80 : tout concourt à faire de Lollipop Chainsaw une expérience visuelle et sonore jubilatoire, même si les efforts de design ne suffisent pas à
masquer les faiblesses techniques du titre, qui affiche des graphismes dépassés et des animations trop rigides.

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En difficulté normale, la durée de vie de ce titre ne dépasse pas les cinq heures de jeu. La nouvelle production de Grasshopper mise sur la rejouabilité avec des modes défi et des niveaux de difficulté différents. Reste à savoir si vous aurez adhéré au monde déjanté de Juliet au point de rejouer.

En conclusion, l’orientation originale de Chainsaw et ses combats jubilatoires nous laissent une bonne impression même si ses faiblesses techniques viennent entacher ce tableau. On garde un bon souvenir de ces parties gores à souhait et très rythmées, mais la répétition des scènes finit par lasser et la durée de vie s’en ressent fatalement.

FICHE TECHNIQUE

  • Éditeur  : Warner Interactive
  • Genre  : Beat’em all
  • Sortie  : 15 juin 2012 (12 juin 2012 aux Etats-Unis - 14 juin 2012 au Japon)
  • Développeur  : Grasshopper Manufacture Inc
  • Supports  : Xbox 360, PS3
  • Classification PEGI  : Déconseillé aux - de 18 ans
  • Prix constaté  : 35 euros

Ludovic Michel
28 août 2012



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