Peut-être n’en avait-elle pas besoin, mais Dojo est finalement intervenu pour mettre fin à ce dîner où elle se faisait humilier par un Satoshi sûr de sa supériorité. Toutefois, ce dernier n’avait pas abattu sa dernière carte. Il s’était parfaitement renseigné sur la demoiselle et il allait utiliser sa principale faiblesse contre elle. Et tout allait se passer simplement avec quelques mots, savamment pensés afin que la jeune fille soit torturée au plus profond de son être. Si les interrogatoires qu’elle avait subis ne l’avaient pas fait craquer, une simple phrase allait faire l’affaire : il lui révèle simplement que son prince charmant n’est autre que Dojo. Le choc sera pire qu’une bombe pour Iku. Elle qui s’était pris à son instructeur, le comparant à ce prince qu’elle idolâtre, elle qui est convaincue que Dojo la déteste, elle qui ne fait que boulette sur boulette doit se faire une raison : elle s’est totalement trompée sur ce fameux prince qui créa sa vocation.
Suite et fin de la mise en cause de notre héroïne dans l’affaire du détournement de livres. Mais ce n’est en fait que le prémisse à l’acte d’ultime perversion réalisé par le vile Satoshi : révéler à Iku qui était en réalité son prince... Bon, pour le lecteur, rien de nouveau au soleil puisque cela fait déjà plusieurs tomes qu’il sait pertinement que Dojo est bien ce fameux prince, pour ne pas dire depuis le début. C’était vraiment téléphoné et n’avait comme unique intérêt que la création de quiproquos et de scènes devant ou générer de l’humour ou un drama. Mais si la gent féminine se mettra en résonnance avec la douleur de la jeune Iku, j’avoue avoir été totalement froid à sa crise d’ado.
Je m’explique, je sens que je vais en avoir besoin. Certes, cette révélation remet beaucoup de choses en cause chez Iku, mais elle va surtout être parfaitement ridicule, allant jusqu’à nous faire un magnifique ippon sur Dojo. Là, j’avoue, on atteint un sommet et il faut vraiment avoir l’âme d’une midinette pour adhérer à ces saynètes interminables d’introspection d’Iku. Heureusement, une histoire de pervers va rompre cette morosité ambiante. Bon, la transition est vraiment violente, mais il fallait vraiment cela pour réveiller le lecteur qui piquait du nez sur son tome. Ce n’est que le début de cette aventure et on ne sait trop où Kiiro Yumi veut nous mener mais cela pourrait n’être qu’un leurre en attendant de revenir sur l’aventure principale.
Bon, ce tome 8 aura eu le mérite de crever l’abcès sur l’identité du prince. Toutefois, prions que le tome 9 de « Library Wars » soit tout même plus passionnant.
Library Wars, Love & War (T8)
Auteur : Kiiro Yumi
D’après l’œuvre de : Hiro Arikawa
Traducteur : Anne-Sophie Thévenon
Éditeur français : Glénat
Collection : Shojo
Format : 115 x 180, noir et blanc - sens de lecture original
Pagination : 192 pages
Date de parution : 6 juin 2012
Numéro ISBN : 978-2-7234-8823-5
Prix : 6,90 €
A lire sur la Yozone :
Library Wars, Love & War (T1)
Library Wars, Love & War (T2)
Library Wars, Love & War (T3)
Library Wars, Love & War (T4 et 5)
Library Wars, Love & War (T6)
Library Wars, Love & War (T7)
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