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Dark Elite, tome 1 : Magie de Feu
Chloe Neill
Castelmore, traduit de l’anglais (États-Unis), magie fantastique, 318 pages, janvier 2012, 12,90€

Quand Lily se fait débarquer dans un pensionnat pour jeunes filles riches de Chicago par ses parents en route pour l’Allemagne, elle sait qu’elle ne passera pas les deux années de lycée ainsi qu’elle l’espérait, entre amis et habitude.
Mais elle ne s’attendait tout de même pas à être entraînée dans une telle aventure après seulement un semaine de cours...



Chloe Neill s’était déjà illustrée en tant qu’auteure de bit-lit avec la série « Les Vampires de Chicago », à ne pas confondre avec une série au titre assez proche de Melissa de la Cruz : « Les Vampires de Manhattan ».
Ici, l’auteure se penche sur une trilogie typiquement jeunesse. Une écriture légère, un récit enlevé et bourré d’action, voilà qui pourraient plaire à tous. Cependant, le fait que l’on ait, encore, affaire à une héroïne et qu’il y ait quelques petites histoires de cœur sous-jacentes pourraient, une fois de plus, cibler essentiellement les jeunes filles.

Nous parlions des « Vampires de Manhattan » tout de suite. « Dark Elite » n’en est pas si éloigné sur le principe.
En effet, dans ce premier tome, « Magie de Feu », Lily, jeune fille de presque 16 ans est lâchée par ses parents dans un pensionnat d’élite pour jeunes filles de bonne famille. La ressemblance tient également dans le fait que dans cette histoire aussi, l’héroïne n’a pas conscience de ses pouvoirs au début du récit.

Pas tout à fait habituée à cet environnement, Lily n’a cependant pas le choix : ses parents, chercheurs en philosophie, vont passer deux ans en Allemagne et préfèrent laisser leur fille finir sa scolarité aux États-Unis. Une idée valable, a priori, sauf que l’établissement n’est pas si calme qu’il y paraît et abrite une bataille magique entre les Adeptes, des magiciens prêts à abandonner leur pouvoir lorsque le prix à payer devient trop lourd, et les Faucheurs qui préfèrent voler l’énergie vitale de leurs concitoyens, magiciens ou non, plutôt que de perdre leur don.

Lily, un peu perdue dans ce monde élitiste qui n’est pas le sien, sympathise rapidement avec l’une de ses copines de chambre : Scout… Toujours prête ? Oui, prête à violer le couvre-feu pour courir dans le dédale des tunnels qui courent sous la ville.
Il ne faudra que quelques jours à Lily pour se trouver embarquée dans cette histoire, se trouver des talents inattendus mais aussi découvrir que ses parents ne lui ont peut être pas toujours dit la vérité. Bref, pour être plonger dans un monde qui va bien devoir devenir le sien.

Vous rajoutez à ce sympathique début un jeune homme timide mais beau à se damner et un individu bien agréable à regarder mais pas toujours très humain pour la romance, et voici « Magie de Feu ».

Cette énième trilogie fantastique ne chamboulera pas le paysage littéraire jeunesse.
Les personnages sont assez stéréotypés dans leurs caractères, attitudes et comportements. Les situations dans lesquelles se retrouvent nos héros ainsi que les coups fourrés (de la part des Faucheurs ou des pestes) sont prévisibles, de même que leurs dénouements, standardisés. Le vocabulaire est simple, seul celui spécifique à l’univers ralentit un peu la lecture.

Maintenant, n’allez pas croire que « Dark Elite » est un roman ennuyeux. Loin de là. L’action est constante et les personnages sont attachants.
Quant à la suite, elle est déjà dans toutes les bonnes librairies.


Titre : Magie de Feu (Firespell, 2010)
Série : Dark Elite, tome 1
Auteur : Chloe Neill
Traduction de l’anglais (États-Unis) : Tristan Lathière
Couverture : Peter Zelei / iStockphoto
Éditeur : Castelmore
Site Internet : page roman (site éditeur)
Pages : 318
Format (en cm) : 14 x 21,2 x 2,3
Dépôt légal : janvier 2012
ISBN : 978-2-36231-038-6
Prix : 12,90 €



Emmanuelle Mounier
14 juillet 2012


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