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Immortal Rain (T7)
Kaori Ozaki
Doki-Doki

A quel jeu joue donc Rain ? Provoquer tous les chasseurs de primes du coin en s’offrant à eux dans un parc d’attraction ! Mais quelle folie ! Et le voici debout devant ces hyènes assoiffées de sang, le sien, celui de cet immortel qui défie le monde entier dans le Château des Sirènes. Mais ce qui trouble encore plus Machika, c’est l’indifférence qu’il montre à ses appels. Elle hurle pourtant à tue-tête son vrai nom, mais il court, s’éloignant d’elle... Quel est donc ce petit jeu ? Toutefois, de nouveaux participants entrent en scène en ce cher Folk, l’âme damnée de Yuca... ou plutôt l’homme qui se prend pour un ange...



Sharem est partie avec Yuca pour l’Arche de Noé afin de découvrir un mécanisme permettant de prendre le contrôle d’un satellite militaire, oublié de tous. La jeune femme est loin de tout ce qui se passe autour de Rain, qui est parvenu à échapper à tous ces tueurs à gages sans grande finesse ni imagination. Yuca a permis au groupe Calvaria de mettre la main sur des réserves d’armes éparpillées un peu partout, bien trop facilement. Mais Sharem n’en a que faire. Elle a retrouvé son fils et peu importe s’il n’est pas celui qu’elle pensait. Pourtant, depuis quelques jours, ce dernier ne dort plus alors elle décide de lui prescrire un somnifère. Mais jamais elle n’aurait pensé que cela réveillerait une personnalité qui s’était tu depuis longtemps et qui ne souhaite qu’une chose : détruire ce monde.

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Nous avions laissé Rain avec ce plan quelque peu risqué où il se donnait en pâture à des chasseurs de primes. Peu de surprises en fait sur le plan concocté par Rain pour retrouver Machika. En fait, le lecteur devine rapidement qui est qui et le seul point d’interrogation concerne l’intervention de Folk. Va-t-on avoir droit à des courses poursuites où le méchant gâche le plaisir des retrouvailles à chaque occasion ? Heureusement, Kaori Ozaki ne va pas tomber dans ce piège facile et va franchement mettre un terme au supplice des deux héros pour les réunir et leur offrir un peu d’intimité.

Un nouveau couple va se former, d’abord alimenté par de la haine : le couple Eury et Ayla. Leur premier contact est aussi un grand classique car tout le monde sait que la frontière entre haine et amour est plutôt mince, et si pour le moment, leur opposition est assez violente et loin de la franche embrassade, l’avenir de ce couple est un peu téléphoné. Mais bon, cela passe plutôt bien dans cette série prévisible mais tout de même intéressante.

Le vrai bouleversement sera au niveau de Yuca, qui va littéralement péter les plombs et cela de façon totalement inattendue. C’est bien ici que se situe la véritable surprise de ce tome. La série prend un nouveau tournant avec une annonce de l’apocalypse. Ce virage est en fait l’astuce scénaristique pour obliger Rain à affronter à nouveau sa Némésis. Mais c’est aussi la chute de Calvaria et le début de la vengeance de ceux qu’ils ont martyrisés. Le rôle de Folk dans cette affaire reste encore indéfini, permettant de créer un véritable suspense.

« Immortal Rain » maintient toujours un bon niveau scénaristique, fidélisant son lectorat qui, même s’il n’a pas affaire à une série immortelle, veut toujours en savoir plus, tome après tome


Immortal Rain (T7)
- Auteur : Kaori Ozaki
- Traducteur  : Julien Pouly
- Éditeur français : Doki-Doki
- Format : 127 x 182, noir et blanc - sens de lecture original
- Pagination  : 176 pages
- Date de parution : 8 février 2012
- Numéro ISBN  : 978-2-8189-0832-7
- Prix : 7,50 €


A lire sur la Yozone :
Immortal Rain (T1)
Immortal Rain (T2 et 3)
Immortal Rain (T4 et 5)
Immortal Rain (T6)


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Frédéric Leray
16 février 2012




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