Branle-bas de combat dans la classe de Ryo, un nouvel élève débarque directement de Londres. Mais Hakuo va avoir la désagréable surprise de découvrir que le majordome du jeune Albert n’est autre que Sakisaka, celui qu’idolâtre le jeune homme. Mais très vite, Albert se montre très entreprenant envers Ryo, tout en restant faussement naïf. Si la jeune femme ne semble rien remarquer, Hakuo est de plus en plus exaspéré par les audaces du garçon, surtout qu’en tant que majordome attitré de Ryo, il ne doit pas montrer ses vrais sentiments. Les deux jeunes n’arrivent plus réellement à cacher se qu’ils éprouvent l’un pour l’autre et il suffirait d’une petite étincelle pour que leur relation prenne une nouvelle direction.
« Lady and Butler » semble prendre enfin un petit coup d’accélérateur... à peu près dirons-nous. Car si Ryo et Hakuo persistent à refuser de s’avouer leurs sentiments réciproques, les témoins de leur idylle se multiplient et vont d’ailleurs jouer avec eux sans la moindre vergogne. Car finalement, sorti de l’histoire centrale de chaque tome, les petites saynètes qui complètent les deux volumes ne viennent que confirmer la déclinaison centrale, en y mettant toujours un peu d’humour : que ce soit la pièce de théâtre où Ryo joue un prince ou encore la garden party d’été, ce ne sont que confirmation de l’évolution de leur relation.
Le tome 5 introduit un personnage réellement intéressant : Aoi, la soeur d’Hakuo. Sous ses doux airs, c’est réellement une maîtresse femme, pour ne pas dire une entremetteuse. Rei Izama nous permet ainsi de mieux connaitre la famille de Hakuo, et finalement, nous sommes loin des enfants de riches imbus de leur personne, les frère et soeur du jeune homme sont au contraire des plus sympathiques. La mangaka continue de rompre avec les classiques du shojo en ne cherchant pas à compromettre l’amour entre Hakuo et Ryo. Aoi est une femme de poigne mais dans le bon sens du terme. On ne lui refuse rien !
En fait, le petit grain de sable viendra de la perfide Albion (oui, je me fais un petit plaisir et je remercie Rei Izama pour cela). Mais dès les premières pages, le lecteur n’est pas dupe : Albert ne servira réellement que comme faire-valoir pour Hakuo. En fait, il n’y aura jamais de trio amoureux car jamais Ryo ne sera attirée le moins du monde par le garçon. Et même Sakisaka ne cherche en fait qu’à provoquer le jeune majordome pour qu’il arrête de se mentir et accepte les sentiments qu’il éprouve pour Ryo. Cela nous offre surtout des situations où Hakuo est quelque peu ridicule par sa jalousie, mais rien de bien grave.
La relation entre Ryo et Hakyo évolue lentement mais surement et l’humour et la qualité graphique de la série nous permettent d’être, peut-être, plus patient avec « Lady and Butler » qu’avec une autre série.
Lady and Butler (T5 et 6)
Auteur : Rei Izawa
D’après une idée de : Fuyu Tsuyama
Traducteur : Anne Mallevay
Éditeur français : Pika
Format : 115 x 180, noir et blanc - sens de lecture original
Pagination : 192 pages
Date de parution : 7 septembre et 3 novembre 2011
Numéro IBSN : 2-8116-0533-93 ; 2-8116-0565-0
Prix : 6,95 €
A lire sur la Yozone :
Lady and Butler (T1)
Lady and Butler (T2)
Lady and Butler (T3 et 4)
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