Après avoir mis KO l’odieux personnage (grâce à Mikuza), Arata, avec l’aide du Kamui asservi de Yorunami, fait de nouveau tourner le moulin à eau du village. Et c’est pendant un bain chaud entre hommes (ou presque, Mikuza étant en fait une fille déguisée en garçon) que le chef des fourreaux-serviteurs, prénommé Eto, vient s’excuser du comportement de son acolyte Tande. Eto met en garde Arata par la même occasion : s’il essaie d’asservir le seigneur Kugura, il deviendra son ennemi. Eto asservira lui même Hinohara avant que le Fourreau Divin du Vent ne soit en danger.
En parallèle, Kannagi et Kanate, qui sont partis de leur côté afin de couvrir plus de terrain dans leur quête du palais de Kugura, tombent eux aussi sur un des fourreaux-serviteurs du vent. Apparemment, des voyous aux cheveux rouges brigandent sur ses terres et ces malfrats ne seraient pas étrangers à Kanate. Il s’agit des frères du jeune homme, qui les ont trahis lui et Ginchi...
Déjà le huitième volume d’Arata, et pas des moindres ! Beaucoup de choses se passent dans ce tome, où l’action se situe exclusivement dans le monde des Kamui. Cette fois l’histoire n’est pas seulement centrée sur Arata : c’est l’occasion pour nous d’en apprendre plus sur Kanate et son passé (donc sur ses frères).
Le jeune homme est le seul « simple mortel » du groupe, en opposition à Arata, Kannagi et Mikuza qui sont des fourreaux, et Rami et Kotoha, des Unémés. Les rencontres avec sa fratrie et certains des fourreaux-serviteurs de Kugura vont être lourdes de conséquences pour lui, ainsi que pour l’orientation qu’il va prendre vis-à-vis d’Arata et du reste du groupe.
Ce tome propose également de nombreuses planches avec Mizuka, la bretteuse déguisée en garçon introduite dans le précédent volume. Ces passages seront l’occasion de fréquentes scènes de fan-service, parmi lesquelles la classique situation du bain : Mikuza pense être seule dans le grand bain public quand Arata débarque. Il se croit entre garçons ! Et l’illusion peut-être maintenue tant que Mikuza reste dans l’eau trouble...
Malgré le passage sur Kanate, fort en émotion pour nos héros, le reste du volume est sous le signe de l’humour : que ce soient les situations où Mizuka manque d’être découverte par Arata, ou la rencontre avec Kugura, on en a pour notre argent. En effet, ce dernier vit dans un palais « interdit aux hommes ». Le désir du Fourreau Divin du Vent pour les jeunes filles n’étant plus à prouver, la seule manière pour nos héros de pénétrer le palais va être de se déguiser en jeunes filles venues s’offrir en tribut. Et là, on se retrouve devant une situation classique, mais toujours aussi comique ! Ah, travestir les héros masculins contre leur gré, ce n’est que du bonheur !
Le dessin de Yuu Watase, plutôt une habituée du shôjô, sert encore une fois tout aussi bien son histoire, quant à elle toujours profondément shônen.
Les séquences émotions sont contrebalancées par de nombreux passages comiques, donnant un tome rythmé et dynamique qui se lit très facilement.
On attend donc encore impatiemment la suite, surtout pour voir comment Arata va se sortir du guêpier dans lequel il s’est fourré !
Arata (T8)
Auteur : Yuu Watase
Traducteur : Frédéric Malet
Éditeur français : Kurokawa
Date de parution : 13 Octobre 2011
Format : 115 x 177, noir et blanc - sens de lecture original
Pagination : 192 pages
Numérotation ISBN : 978-2-351-42675-3
Prix public : 6,50 €
A lire sur la Yozone :
Arata (T1 et 2)
Arata (T3 et 4)
Arata (T5 et 6)
Arata (T7)
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