Le prochain adversaire de l’équipe japonaise traîne une réputation sulfureuse. Car l’équipe européenne ne comprend qu’un seul Blader qui n’hésite pas à défier ses adversaires à deux contre un. Et pourtant, malgré cet handicap, il s’est haussé jusqu’au quart de final et se retrouve face à Masamune et Gingka. Mais nos jeunes héros sont du genre fair play - et orgueilleux aussi. Masamune parvient à être le premier à défier Julian Konzern, héritier du grand groupe industriel du même nom et qui n’a aucun respect pour les toupies. Les Beyblades ne sont pour lui qu’un moyen de prouver sa supériorité et il prend plaisir à détruire ses adversaires avec son terrible Gravity Destroyer, capable de changer de sens de rotation en plein duel.
Sixième tome de la série « Beyblade » et changement de nom, passant de « Metal Fusion » à « Metal Masters ». Nous entrons réellement dans le vif du sujet de ce tournoi mondial. La fin de l’affrontement contre l’équipe chinois ne prendra guère de temps pour se focaliser sur le duel contre l’Europe. Takafumi Adachi se rattrape évidemment concernant le personnage de Dashan Wang pour lui attribuer de très bons côtés et se rabibocher avec les chinois. Ouf, l’honneur est sauf.
Et après l’Empire du milieu, c’est au tour de la vieille Europe d’affronter les Japonais. Je passerai sur l’élimination éclair de la Russie, qui ne méritait semble-t-il pas plus que quelques cases, pour parler de Julian Konzern. Vous remarquerez que la notion d’Union Européenne est bien entrée dans les moeurs japonaises puisqu’il n’y aura aucun pays de la Communauté représenté individuellement. A croire que les nippons font mieux l’Europe que nous. Bon, c’est donc un personnage au nom de sonorité bien teutone, vivant en Italie, qui nous représentera. Mais c’est surtout un personnage particulièrement antipathique qui va même mettre Gingka dans une colère noire.
Toutefois, Julian va se révéler être un enfant comme les autres, qui va tout faire pour plaire à son père, quitte à devenir la pire raclure pour cela. Oui, nous autres papa sommes à l’honneur dans ce tome 6 où Gingka n’hésite pas à dire : « il n’existe aucun papa au monde qui ne pense pas à ses enfants ». C’est con mais c’est très efficace pour toucher la fibre paternaliste des lecteurs adultes qui ne peuvent donc que conseiller « Beyblade » à leur chère progéniture. Mais comme je le dis régulièrement, le shonen est là pour faire passer les valeurs importantes pour les Japonais.
Ce tome 6 se clôt sur un spoiler du film « Beyblade Metal Fusion », sortant en janvier 2012 en DVD. Je dis spoiler car c’est à peu près la moitié du scénario du film qui est présenté dans ce bonus. Mais là, je ne vous en dirai pas plus.
« Beyblade » passe en mode « Metal Masters ». Changement de nom mais le style reste le même avec des duels qui se veulent toujours plus impressionnants, mais plus par la taille des arènes que par autre chose.
Beyblade Metal Masters (T6)
Auteur : Takafumi Adachi
Traducteur : Julien Pouly
Éditeur français : Kaze Manga
Collection : Kids
Format : 112x 176, noir et blanc - sens de lecture original
Pagination : 192 pages
Date de parution : 20 octobre 2011
Numéro ISBN : 978-2-82030-207-6
Prix : 5,95 €
A lire sur la Yozone :
Beyblade Metal Fusion (T1)
Beyblade Metal Fusion (T2 et 3)
Beyblade Metal Fusion (T4 et 5)
METAL FIGHT BEYBLADE © 2009 Takafumi ADACHI / Shogakukan Inc.
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