Quel lien peut-il y avoir entre ces nouveaux meurtres et le passé de Shiki ? La vérité est peut-être, tout simplement, dans les souvenirs de Kokuto. Car que s’est-il réellement passé cette nuit où l’autre Shiki a définitivement disparu ? Comment la jeune femme a-t-elle fini aux urgences dans le coma ? Kokuto a longtemps occulté ce terrible moment, cet instant où le couteau de Shiki était à deux doigts de lui trancher la gorge, sans oublier ce désespoir qui finit par détruire une partie de l’âme de la jeune femme quand elle prit conscience qu’elle ne pourrait jamais le tuer et qu’elle préféra mourir que de subir cette souffrance. Et ce magicien, Soren Araya, quel jeu a-t-il véritablement joué dans la vie de Shiki ? Kokuto n’a pas toutes les réponses et la vérité ne sera révélée que dans le sang...
Ce septième film de « The Garden of Sinners » vient clore cette saga vraiment originale des studios ufotable et des incontournables fondateurs de Type-Moon. Cette fois, nous allons pouvoir relier tous les films avec ce dernier qui, telle la pièce centrale d’un puzzle, permet d’avoir l’image complète d’un tableau. Car Kinoko Nasu s’est bien amusé à nous donner au compte-gouttes des bribes d’informations sur Shiki. Mais avec le film 7, tout va soudain s’éclairer. Comment Shiki a fini aux urgences, le lien entre « L’Enquête criminelle 1.0 » et « L’Abime du temps ». Tout prend soudain forme et le spectateur savoure chaque instant... à condition d’avoir vu les films précédents.
Car ce final n’a de sens et d’intérêt que pour les fidèles de la série « The Garden of Sinners ». Les autres risquent d’être complètement dépassés voir interloqués par certains faits, comme les yeux de Shiki ou encore comment peut-elle s’être arrachée le pouce et ne pas souffrir le martyr. Oui, sans les six premiers films ou presque, beaucoup de choses paraîtront étranges aux novices. Les autres prendront conscience de la grande maîtrise de leur art par les Type-Moon et leur capacité à jouer avec des scénarios à tiroirs avec une grande maestria.
Comme d’habitude, la réalisation est superbe et l’animation bluffante. La scène sous une pluie en bullet time est somptueuse et démontre l’incroyable talent que possède le studio ufotable. Entre image de synthèse et 2D, le spectateur est réellement plongé dans cet univers, dans ces ruelles sombres ou cette foret qui l’est tout autant. La scène de combat entre Shiki et son double est remarquable, d’une grande clarté malgré la vitesse de déplacement des personnages. Décidément, chaque film nous aura agréablement surpris par sa qualité visuelle et restera parmi les plus belles réalisations dans le genre horreur.
« The Garden of Sinners » s’achève en apothéose avec ce remarque septième film. Et si l’on devait faire un seul reproche, ce serait peut-être une fin trop « happy end » et pas assez glauque. Mais ne faisons pas trop la fine bouche.
The Garden of Sinners, Enquête criminelle 2.0
Studio : ufotable
Réalisateur : Shinichi Takiguchi
Chara designer : Takashi Takeuchi
Compositeur : Yuki Kajiura, Yuriko Kaida (Vocals)
D’après l’oeuvre de : Kinoko Nasu (Type-Moon)
Directeur Artistique : Nobutaka Ike
Production : Aniplex, Kodansha, Notes, ufotable
Scénario : Masaki Hiramatsu
Coffrets 2 DVD
DVD 9- Zone 2- pal
Format image : 16/9
Durée : 115 mn
Audio : Stéréo 5.1 et 2.0
Langue : Japonais – Français
Sous-titres : Français
Editeur : Kaze
Sortie : 24 août 2011
Prix public conseillé : 29,95 €
A lire sur la Yozone :
The Garden of Sinners, Thanatos
The Garden of Sinners, Enquête Criminelle 1.0
The Garden of Sinners, Persistante Douleur
The Garden of Sinners, L’Abime du Temple
The Garden of Sinners, Spirale Contradictoire
The Garden of Sinners, Souvenirs Oubliés
© Kinoko Nasu/KODANSHA, Aniplex, Notes, ufotable. - Kaze - Tous droits réservés