Un décision difficile
Kyô a certes plus de pouvoir depuis que la Senka est avec lui, mais il est à des années-lumières de la puissance de Kagamine. En effet, si les Tengu sont considérés comme des démons de rang supérieur, les dragons, eux, sont ce qui se rapproche le plus des dieux. Déclarer la guerre à un être tel que Kagamine n’est donc même pas envisageable. La seule solution pacifique serait donc de coucher avec la sœur de Kagamine pour la soigner, en lui transférant une partie de l’immense pouvoir curatif que la Senka apporte à Kyô.
Mais Misao, même si elle fait profil bas pour ne pas interférer, se sent déchirée par cette situation et, même si elle ne peut pas profiter du corps de Kyô à cause de ce que renferme le Senkaroku, elle ne veut pas qu’une autre femme qu’elle le touche...
Quelle sera la décision du Tengu ?
Ah ! L’amour...
Les différentes épreuves traversées par Misao et Kyô n’ont fait que renforcer leurs sentiments. Le danger omniprésent leur a permis de tisser des liens de plus en plus étroits et intriqués. Mais ce rapprochement sentimental met d’autant plus à mal leur incapacité à s’unir charnellement, surtout quand Misao s’aventure en terrain inconnu armée de pâte à tartiner...
Le désir du jeune couple se fait de plus en plus insistant, mais il leur paraît toujours trop risqué de goûter au fruit interdit. On a ainsi droit à de nombreuses scènes chargées de romance et d’érotisme, qui mettent à mal les nerfs de Misao, Kyô, ainsi que la patience du lecteur (ou plutôt de la lectrice) !
Mais encore une fois, les amoureux vont se retrouver en péril, et cette fois à cause d’un exorciste, Raikô Watanabe.
Exorciste ? Vous avez-dit exorciste ?
Avec le volume précédent, Kanoko Sakourakouji semblait clore, du moins temporairement, le chapitre Shô. Dans ce septième volume, la mangaka introduit donc un nouveau personnage. Et qui dit nouveau personnage dit également nouveaux ennuis pour nos tourtereaux.
Le nouveau venu est le fils de connaissances du père de Misao et répond au nom de Raikô Watanabe. Comme les choses ne sont jamais simples, le jeune homme, méchamment balafré sur la tête et une partie du visage, est un exorciste. Et bien évidemment, il a décidé de libérer Misao de l’emprise qu’il pense que Kyô a sur elle.
Raikô étant un mortel, Kyô ne peut régler cette affaire comme il le ferait pour un yôkai, dans le sang. Les choses se compliquent donc, surtout que Raikô pense également être capable de protéger Misao (il en a sans aucun doute le pouvoir grâce à son sabre). Mais il arrive un peu trop tard et, comme un cheveu sur la soupe, il va gâcher le moment de répit de nos deux tourtereaux.
On sent bien qu’il va durement mettre à l’épreuve le couple de protagonistes principaux, car en voulant protéger Misao, pensant la libérer de l’emprise que Kyô aurait selon lui sur elle, il va certainement finir par la blesser tout comme le fait le Tengu bien malgré lui.
Un volume où les sentiments prennent le pas sur l’action comme sur la trame de fond, mais qui annonce pas mal de rebondissements pour le prochain tome, dont la sortie est prévue le 1er décembre prochain.
Black Bird (T7)
Auteur : Sakourakouji Kanoko
Traducteur : Anne Malleway
Éditeur français : Pika
Format : 125 x 180 mm, noir et blanc - sens de lecture original
Pagination : 192 pages
Date de parution : 5 octobre 2011
Numéro ISBN : 978-2-8116-0543-8
Prix : 6,95 €
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