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Sam Lawry (T6) Center Lane
Chetville & Richez
Grand Angle - Focus

Comment Sam s’est-il retrouvé dans ce goulag soviétique ? Toutefois, il a été préparé à ce genre de situation, pas aussi bien qu’il aurait pu l’être, faute de temps, mais le minimum que lui a appris Peter lui sera des plus utiles... En fait, tout a commencé il y a deux mois, alors qu’il était revenu chez ses parents, la CIA a fini par retrouver sa trace grâce à un de leur remote viewer, ces personnes capables de localiser apparemment n’importe qui. Et celui qui a réalisé l’exploit de trouver Sam, c’est évidemment Peter. Toutefois, pour celui qui peut voir la mort, ce n’était en fait que le début des emmerdes.



Depuis qu’ils savent qu’une taupe a noyauté le programme « remote viewing », les hommes de Langley sont sur le qui-vive. Et le passage à l’Ouest du colonel Slobodin semble une occasion inespérée d’identifier cette maudite taupe. Pour être sûr des intensions de l’ex-soviétique, la CIA décide de passer le transfuge au détecteur de mensonges. Et même si ce dernier semble peu enclin à leur révéler tout ce qu’il sait, il dirait bien la vérité. Mais ce n’est pas assez pour les agents de la CIA et avec un petit coup de bluff, ils parviennent à obtenir assez d’informations pour déterminer qui serait cette taupe : Brad Dexter, le directeur du programme d’espionnage psychique.

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Il aura fallu attendre trois ans pour voir la fin du troisième cycle de la série « Sam Lawry ». Replongeons donc dans le monde secret de l’espionnage durant la guerre froide des années 70. La série va jouer au ping pong entre le présent de Sam, quelque part en URSS, et deux mois plus tôt pour comprendre sa situation actuelle. Cette fois, l’identité de la taupe va enfin nous être révélée, mais il faudra attendre la dernière page pour avoir le fin mot sur tous ces double à triple trahisons. Le scénario peut être vu comme très classique pour un récit d’espionnage, mais Hervé Richez parvient à garder toujours cette pointe de suspense pour garder l’attention de son lecteur.

Comme souvent dans ce genre de série, la question est bien : la taupe en est-elle vraiment une ? Nous aurons bien sûr des éléments nous emmenant sur les deux voies et nous ne saurons quelle était la bonne qu’à la fin. Certes, il y aura toujours une partie des lecteurs qui nous la jouera blasée, sachant depuis le début où était la vérité, mais l’intérêt de ce genre de série est plutôt dans le talent du scénariste pour tenter de nous emmener sur de fausses pistes, et Richez est plutôt bon dans cet exercice de style.

Comme pour les autres tomes de la série, l’excellent dessin de Chetville nous ramène vraiment dans cette ambiance des années 70, avec le côté kitch des tenues, des voitures... Son style hyper réaliste est parfaitement mis en valeur par le travail de qualité d’Emmanuel Pinchon sur la colorisation, avec ces teintes « vieillottes », nous faisant penser à ces vieilles séries télévisées qui firent merveilles dans ces années-là : « Mission : Impossible » ou encore « Mannix ». Ce dessin est un élément primordial pour cette série qui se veut parfaitement intégrée dans cette période de notre histoire qui donna naissance à des personnages comme James Bond.

« Sam Lawry » est une série de qualité, qui doit son succès aussi bien à ses scénarios prenant qu’à ses dessins nous ramemnant dans ses bonnes vieilles années 70.


(T6) Center Lane
- Série : Sam Lawry
- Scénario : Hervé Richez
- Dessin : Chetville
- Couleur : Emmanuel Pinchon
- Éditeur : Grand Angle
- Collection : Focus
- Dépôt légal : 12 janvier 2011
- Pagination : 48 pages couleurs
- Numéro ISBN : 978-2-8189-0048-2
- Prix public : 10,40 €


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Frédéric Leray
29 septembre 2011




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