Quelques rencontres...
Que le chemin vers Arc End est riche en rencontres parfois tragiques comme cette poupée vivante créée par un masterpiece de génie mais victime d’une docteur Frankenstein ou encore les pensionnaires de ce wagon fantôme, fêtant pour l’éternité l’anniversaire une jeune ballerine. Mais Genos ne les a pas oubliés et ils vont encore tout faire pour stopper ces trois empêcheurs de tuer en rond. Leur adversaire sera un masterpiece prothésiste à la rapidité hors du commun. Toutefois, il va sans le savoir permettre à Mokumo de se faire un nouvel ami : un chien...
... avant l’ultime affrontement
Arc End. Cette île semble maudite, aucun navire n’en est jamais revenu ou sous la forme d’un bateau fantôme, vide de tout équipage. Pourtant, leurs cibles sont bien de l’autre côté de ce bras de mer. Ash l’attend la-bas, Mokumo en est convaincu. Kuori est quelque part sur cette île et Enimeni est prête à l’affronter pour lui faire entendre raison et sortir de ce mensonge qui a détruit leur amitié. Et puis il y a Fey, la voyante, qui semble toujours capable de les sortir des pires ennuis, mais est-ce si innocent que cela ? Enimeni commence peu à peu à douter de celle dont elle ne sait plus si elle doit la considérer comme son amie.
On the road again
C’est une véritable road movie que nous découvrons dans ces deux tomes d’« Artelier Collection ». De nombreuses histoires ponctuent la quête principale, dont l’intérêt pour le scénario général n’est pas toujours évident, hormis le plaisir de rencontrer de nouveaux masterpieces, aux pouvoirs souvent originaux ou bien au contraire convenus. Autant le masterpiece du jeu a un peu quelque chose de rafraichissant, dans cette ville véritable Las Vegas d’un autre temps. Par contre, le masterpiece marionnettiste est plus convenu et cette fable sur le thème du gentil monstre de Frankenstein est très prévisible sans véritable grande innovation.
Entre les intermèdes plus ou moins longs, les Genos se rappellent à notre bon souvenir, se dévoilant peu à peu, envoyant au combat leur masterpiece prothéiste, qui sera un peu décevant tout de même, malgré des pouvoirs très impressionnants. Par contre, le chef de ces fous dangereux se présente à nous. Toutefois, Yen Hioka va pimenter un peu son affaire avec un traître, un petit plus sympathique, qui semble, par contre, surtout présent afin de jouer la montre. Car il reste encore quatre tomes à paraître et on pourrait penser qu’un ou deux volumes suffiraient pour boucler la série. Certes, Ash est le maître de l’anti-jeu ou plutôt des vrais-faux combats. Le cliffhanger du tome 9 n’est pas vraiment surprenant. On se doutait bien que ce personnage allait resurgir rapidement, ce qui est le cas.
Si les aventures de Mokumo sont vraiment sympathiques et font passer un bon moment de lecture, elles sont malheureusement sans vraiment de surprises et semblent avoir du mal à sortir du schéma classique des shonen.
Artelier Collection (T8 et 9)
Auteur : Yen Hioka
Traducteur : Tony Sanchez
Éditeur français : Ki-oon
Format : 115 x 175, noir et blanc - sens de lecture original
Pagination : 208 pages
Date de parution : 12 mai et 30 juin 2011
Numéro ISBN : 978-2-35592-268-8 ; 978-2-35592-286-2
Prix : 6,50 €
A lire sur la Yozone :
Artelier Collection (T1 et 2)
Artelier Collection (T3)
Artelier Collection (T4 et 5)
Artelier Collection (T6 et 7)
© Yen Hioka / SQUARE ENIX CO., LTD.
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