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Uragiri (T1)
Hotaru Odagiri
Pika

Yuki vit depuis toujours à l’orphelinat Asahi dont le directeur lui apprend les arts martiaux. Mais Yuki n’est pas un adolescent comme les autres. Quand il touche quelqu’un, il peut lire dans les souvenirs de celui-ci. Yuki a toujours considéré cette capacité comme une malédiction et n’ose révéler ce qu’il découvre. Depuis quelques temps, il reçoit des lettres anonymes de plus en plus menaçantes et, un jour, il est prétrifié au milieu de la route et à deux doigts d’être écrasé, s’il n’y avait eu l’intervention d’un mystérieux homme en noir. Ce qu’ignore Yuki, c’est qu’une guerre secrète a déjà commencé et il devra y jouer un rôle d’importance.



Tout semble soudain s’accélérer pour Yuki. Cet étranger à qui il raconte tant de ses secrets sans savoir pourquoi, et puis soudain un demi-frère venu le chercher pour l’emmener à Tokyo. Cela fait beaucoup pour un jeune homme et pourtant, il n’est pas au bout de ses surprises. Attaqué par une meute de loups, Zess, son sauveur, lui révèle qu’il ne s’agit pas d’animaux mais de démons aussi appelés duras. Zess fait partie d’un clan dirigé par le demi-frère de Yuki, Takashiro Gio. Depuis toujours, une guerre entre le clan Gio et les duras fait rage et les guerriers se réincarnent génération après génération. Mais Yuki a un rôle tout particulier pour les membres du clan. Sans lui, ils ne pourront gagner cette nouvelle guerre.

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Hotaru Odagiri nous entraîne dans un monde où fantastique et réalité s’entremêlent. L’idée de base est très classique : un jeune homme se découvre des pouvoirs qui vont se révéler primordiaux dans une lutte contre des démons, les duras. Yuki a tout du héros de shojo ou de shonen. Mais étant dans un manga destiné aux jeunes filles, il aura ce style efféminé, androgyne classique du shojo. Mais ce qui commence à être plus original, c’est qu’il n’est pas sans défense.

La série d’Odagiri est comparable à celles des studios Clamp, reprenant cette idée de réunion d’êtres aux pouvoirs surhumains pour lutter contre des être cherchant à détruire la planète. Le clan Gio fait penser aux Dragons entourant Kamui dans « X ». Mais Yuki est loin du messie que représente Kamui. Il est du genre trop bon et trop confiant. Une naïveté qui sera bien sûr utiliser par le mangaka pour provoquer des situations dramatiques.

Le personnage de Zess est assez intéressant car le seul non humain du clan Gio, mais c’est aussi le personnage au passé le plus torturé et en lien avec Yuki. Nous n’en saurons pas beaucoup plus dans ce premier tome, mais quoi de plus logique, Hotaru Odagiri n’allait pas brûler toutes ses cartouches en un tome. En tout cas, il semble bien que les différents membres du clan nous réservent bien des surprises et engendrent par eux-mêmes un suspense. A noter que nous sommes aussi loin de tout savoir sur l’ennemi à combattre.

Le dessin d’Odagiri est vraiment très abouti, les personnages sont bien distincts (toujours rare dans les shojos) et bien proportionnés. La mangaka a vraiment travaillé les traits et les expressions de ceux-ci, surtout Zess et Takashiro. Les décors sont aussi bien plus détaillés que dans le shojo classique ce qui donne des visuels aussi bien attractifs pour le lecteur que pour la lectrice. Surtout en y mélangeant des combats de bonne qualité et des duras à l’esthétisme intéressant.

Ce premier tome d’« Uragiri » est plutôt de bonne qualité et le rend d’autant plus intéressant à suivre.


Uragiri (T1)
- Auteur : Hotaru Odagiri
- Traducteur  : Fédoua Thalal-Lamodière
- Éditeur français : Pika
- Collection : Shojo
- Format : 125 x 180, noir et blanc - sens de lecture original
- Pagination  : 192 pages
- Date de parution : 1er juin 2011
- Numéro IBSN : 978-2-8116-0495-0
- Prix : 6,95 €


© Edition Pika - Tous droits réservés



Frédéric Leray
21 juin 2011




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