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On le croyait mort, il revient

Le Boudoir des Gorgones, numéro 21

Au format d’un fanzine, la finition parfaite et la qualité littéraire en plus, le « Boudoir des Gorgones » a séduit les amateurs du genre dès sa création au début de ce millénaire. Après une phase d’éclipse, il renaît enfin de ses cendres.



Dans une brève datée du 19 février et consacrée à la revue de littérature fantastique « Wendigo  », nous déplorions la léthargie du « Boudoir des Gorgones », autre revue fameuse consacrée au fantastique littéraire. Nous ajoutions toutefois qu’en ce qui concerne la littérature fantastique nul ni rien n’est jamais vraiment mort, ce que Philippe Gontier, résurectionniste littéraire, nous prouve une fois de plus en réanimant un « Boudoir des Gorgones » que d’aucuns, parmi les plus naïfs, eussent pu croire défunt. Le sommaire devrait une fois de plus séduire les amateurs du genre puisque, outre les habituelles notes de lecture et la toujours savoureuse rubrique intitulée “Le Chercheur de Merveilleux” on trouve une nouvelle de Gabriel Marc datée de 1868 au double titre particulièrement évocateur “Le Squelette ou Le Prêtre désossé”, un récit de R. d’Ast intitulé “Comment mourut Jacques Codelle” (1910), et “Si c’était vrai…” (1917) par Henri Frichet. Ce numéro 21 est agrémenté de notices consacrées aux auteurs et de la première partie d’un essai de Philippe Gontier consacré à Octave Béliard, à qui l’on doit des études telles que « Sorciers, rêveurs et démoniaques » ; (1920) et des nouvelles rassemblées sous le titre particulièrement raffiné de « Décapité vivant et autres histoires d’outre-vie ».

Pour en savoir plus :

Le site du « Boudoir des Gorgones »


Hilaire Alrune
29 mai 2011


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