Comme c’est agréable de retrouver tous les personnages de cette saga !
Après le corps géant articulé, mélange de Meka steampunk et du Leviathan de Thomas Hobbes, présent dans la volume précédent, nos jeunes espions pleins de talents se retrouvent confrontés à un homme invisible, à un sous-marin ultra-sophistiqué, et à son équipage pour le moins inhabituel...
Très vite, Modo apprend la vérité : une nouvelle nation vient de naître, au fond de l’océan. Cet état, avec ses cités sous-marines et leurs habitants, a été fondé par un scientifique de génie. Leur principe politique ? La plus parfaite égalité de tous.
Une grande utopie, dans la plus pure tradition du genre. Car bientôt, ce pays rêvé va devoir affronter la bassesse du monde réel : la France et l’Angleterre ont envoyé, chacun, leurs espions...
La Confrérie de l’Horloge commence de son côté à également pointer le bout de son nez...
Sans oublier cet homme invisible qui hante les pages du roman...
Deux grands anciens m’ont accompagné tout au long de ma lecture : Daniel Defoe, tout d’abord, qui, dans son « Histoire générale des plus fameux pirates » a consacré de très belles pages à « Libertalia »), la cité-ancêtre de notre utopie sous-marine.
Et Jules Verne, bien entendu, pour son sens de l’aventure et les visions contenues dans « 20.000 lieues sous les mers »...
C’est un volume de très haute qualité qu’il nous est donné à lire, et ce, d’autant plus que les petits incidents typographiques du premier volume sont oubliés dans ce deuxième tome.
Qu’attendez vous pour vous jeter de ce pas sur « La Cité bleue d’Icaria » ?! Vous ne le regretterez pas...
Titre : La Cité bleue d’Icaria (The Dark Deeps, 2010)
Série : Les Agents de M. Socrate, tome 2
Auteur : Arthur Slade
Traduction de l’anglais (Canada) : Marie Cambolieu
Couverture : Chris McGarth
Éditeur : Le Masque
Collection : MsK
Site Internet : page roman (site éditeur)
Pages : 286 pages
Format (en cm) : 13,5 x 19,5 x 2,5
Dépôt légal : février 2011
ISBN : 2702434649
Prix : 10 €
Sur la YoZone, la chronique du premier volume, « La Confrérie de l’horloge »