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Le Comte pâle et la jeune fille exsangue
Malédiction du sang, Célia Rees, Seuil, Déjà disponible.

« À seulement seize ans, Ellen souffre d’une étrange maladie du sang. Dans la maison londonienne de sa grand-mère, où elle tente de reprendre des forces, sa seule distraction est la lecture des journaux intimes de son arrière-arrière-grand-mère, dénichés dans une malle au grenier.

Ellen se plonge avec passion dans le quotidien de cette jeune fille déterminée, élevée par son père médecin, en pleine période victorienne.

Avec l’arrivée chez eux d’un comte séduisant, d’une pâleur et d’une étrangeté glaçantes, le destin de la jeune fille bascule…

Au fil des pages, Ellen a l’impression d’être plongée dans un palpitant roman sur les vampires.
Sauf que cette histoire est vraie.
Sauf que, parallèlement à sa lecture, la jeune fille se sent de plus en plus mal, comme si la malédiction dont avait été victime son ancêtre perdurait dans ses veines… »



Qui n’aura pas vu les références grosses comme une maison est prié de quitter la pièce ! Et puis la citation en première page est éloquente : directement tirée de « Dracula ».

Il n’y avait pas de raison après tout que les éditions du Seuil ne se mettent pas elles-aussi au goût du jour. Un peu de saigneurs de la nuit dans son catalogue ne nuit pas.

Voilà donc 248 pages de révision et d’inspiration du fameux roman initiateur à la sauce sans doute plus romancée encore que l’original ne pouvait l’être par Celia Rees, l’auteur de « Journal d’une sorcière » qui avait obtenu les Prix Sorcières et Tam-Tam en son temps, tout de même.

Comme dit l’adage, les amateurs y trouveront leur bonheur et les autres seront peut-être curieux.


Michael Espinosa
23 mars 2011


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