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Cité Saturne (La) (T5)
Hisae Iwaoka
Big Kana

Devant l’incapacité de Jin à tenir sa place à l’extérieur, Mitsu se retrouve parachuté comme chef d’équipe. Si le garçon est un peu euphorique devant ses nouvelles responsabilités, tout en gardant les idées claires, il va malheureusement vite déchanter. Il doit gérer l’équipe pendant trois jours mais à la fin du premier, ses coéquipiers estiment avoir fait la moitié du boulot et donc prennent le troisième jour comme congé. Seulement, après vérification, Mitsu découvre qu’ils ont baclé leur travail. Etre un chef responsable n’est pas simple, surtout que ses remarques font renaître l’animosité à son encontre et chacun va déverser sa bile sur le garçon. Devant la mauvaise volonté des autres, Mitsu part seul le troisième jour.



Pourquoi a-t-il accepté de relever ce défi de nettoyer des vitres du niveau intermédiaire ? Rattraper le travail de sagouin de son équipe est une chose, mais jouer les laveurs de vitres hors pair en est une autre. Et entre la fatigue cumulée et sa douleur à l’épaule, Mitsu perd pied et se retrouve suspendu dans le vide. Est-ce ainsi qu’est vraiment mort son père ? Chutant après un moment d’inattention ? Mais finalement, cette sensation n’est pas si désagréable. Le froid venant, il va s’endormir doucement pour ne plus se réveiller. Il n’irait pas sur terre, grâce au projet fou de Sota, qui pourtant trouve nombre de bienfaiteurs. Manquera-t-il à quelqu’un ? En tout cas, vu le branle-bas de combat qu’occasionne sa disparition, la réponse est oui.

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Que pense sincèrement chacun de Mitsu ? Sans le vouloir, le garçon aura bientôt toutes les réponses et même un surprenant soutien de Makoto. Sa première expérience de chef d’équipe est loin d’être vraiment concluante. Décidément, Hisae Iwaoka n’est pas encore prête à donner sa véritable place au garçon. Mais, par infime dose, la mangaka fait évoluer les choses. Bon, en 5 tomes, l’intégration du garçon dans l’équipe de laveurs de vitres est encore très imparfaite, mais des lueurs d’espoir apparaissent.

Les véritables progrès sont en fait au niveau du projet de navette spatiale. En un tome, Sota va trouver un nombre incroyable de mécènes et de solutions à ses problèmes techniques. Pourtant, ce projet parait totalement fou, infaisable, alors comment fait-il pour convaincre autant de gens de se joindre à lui ? Surtout que le tome 4 laissait présager que Nishimaru pourrait le laisser tomber comme une vieille chaussette. Et incroyable le nombre d’habitants du niveau supérieur qui acceptent de l’aider au titre de leur amitié pour Mitsu. Ce côté un peu hyper optimiste de la mangaka sur le comportement humain apporte une fraîcheur, pas toujours réaliste, mais qui donne cette impression de légèreté et qui laisse le lecteur avec une véritable bonne humeur.

« La Cité Saturne » poursuit son petit bonhomme de chemin, sans se prendre la tête et avec sa dose de bons sentiments.


La Cité Saturne (T5)
- Auteur  : Hisae Iwaoka
- Traducteur  : Pascal Simon
- Éditeur : Kana
- Collection  : Big Kana
- Dépôt légal : 7 janvier 2011
- Format : 127x180 mm
- Pagination : 192 pages
- Prix public : 7,35 €
- Numéro ISBN : 9782505100272


A lire sur la Yozone :
La Cité Saturne (T1 et 2)
La Cité Saturne (T3)
La Cité Saturne (T4)


© Edition Kana- Tous droits réservés



Frédéric Leray
17 mars 2011




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