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Walking Dead (T08) Une vie de souffrance
Robert Kirkman et Charlie Adlard
Delcourt

Qui aurait pu penser que ce psychopathe de gouverneur allait survivre au petit traitement élaboré par Michonne ? En fait, la jeune femme a trop bien fait son travail. Certes, elle lui a tranché un bras et le sexe. Oui, elle lui a viré un oeil de son orbite. Mais elle a cautérisé toutes les plaies, lui permettant de survivre. Maintenant, l’heure de la vengeance a sonné. D’abord, endoctriner les foules, leur faire croire que les monstres, ce sont les habitants de la prison, que s’ils ne sont pas exterminés, les braves gens de Woodbury vivront avec cette épée de Damoclès au-dessus de leurs têtes. Ensuite, repérer la prison et envoyer une expédition punitive. Evidemment , il sera à leur tête pour tuer cette pute qui l’a extropié et ce salopard de manchot.



Le bonheur est si court qu’il faut en savourer chaque seconde. Et quand les hommes de Woodbury arrivent précédés d’un char d’assaut, tous les espoirs des survivants d’Atlanta semblent s’effondrer comme un vulgaire château de cartes. L’assaut tant redouté aura finalement lieu et ce sera sanglant des deux côtés. Oui, Rick et ses amis ont l’avantage d’avoir des tireurs expérimentés de leur côté. Mais en face, ils ont le nombre et l’équipement. Et puis, les survivants doivent penser aux femmes et aux enfants qui ne pourront pas se défendre. Tel un Alamo, la prison va devenir le lieu d’un ultime sacrifice des derniers êtres humains d’Atlanta.

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Qui a dit que les héros devaient vivre éternellement ? Certainement pas Robert Kirkman ou Charlie Adlard. Je vous avais prévenu, le tome 7 de Walking Dead était trop calme pour être honnête. En fait, Robert Kirkman nous donnait l’occasion de faire nos adieux à la totalité de ses personnages ? Non, bien sûr, il ne va pas sabrer son récit... Quoique, nous allons plus être le témoin des morts héroïques de nos héros, tels des David Crocket apocalyptique.

Sous le regard vide des zombies, les hommes s’entretuent. Triste constat que de voir que le pouvoir aura éternellement les mêmes conséquences sur l’humanité : la guerre. Car c’est une vértiable guerre vu le nombre d’êtres encore vivants entrant dans ce conflit. Robert Kirkman nous décrit l’assaut de la prison comme on pourrait conter l’assaut d’un château fort. Et les zombies sont les seuls à garder le même rôle d’un album à l’autre, simple public croquant de temps en temps un des acteurs, histoire de remttre un peu d’ambiance.

En refermant ce tome 8, le lecteur garde un sale arrière gout dans la bouche, celui d’avoir perdu des amis qu’ils pensaient pouvoir garder encore un peu de temps. Des pertes qui laissent très sceptique sur les chances de survie du peu de survivants. Mais Kirkman va tout de même satisfaire une partie de notre besoin de justice. Il va offrir une possibilité de rédemption pour les habitants de Woodbury, mais pour reprendre une expression bien connue : trop peu, trop tard.

Dur de se remettre de ce tome 8 de « Walking Dead ». En tout cas, c’est un retour à zéro pour ceux qui s’échapperont de la prison.


(T8) Une vie de souffrance
- Série : Walking Dead
- Scénario  : Robert Kirkman
- Dessin : Charlie Adlard
- Éditeur : Delcourt
- Collection : Contrebande
- Dépôt légal : 9 mai 2009
- Format : 173x264 mm
- Pagination : 144 pages
- Prix public : 13,50 €
- Numéro ISBN : 978-2-7560-1724-2


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Frédéric Leray
7 février 2011




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