Ryo Himura vient d’arriver dans la très sélect académie Soseikan. En fait, toutes ces jeunes filles sont issues de riches familles japonaises et forment la classe L. Les garçons qui fréquentent l’établissement sont, par contre, une véritable élite car il faut être le meilleur pour entrer dans l’école de majordome aussi appelée classe B. Mais contrairement à ses camarades de classe, Ryo n’est pas née riche, mais ce sont ses grands-parents qui sont issus d’une noble lignée. Que leur fille parte avec un roturier, son majordome, leur a fait beaucoup de mal. A la mort de ses parents, Ryo a voulu prouver à ses grands-parents qu’elle redorerait le blason de sa famille et la voilà au milieu de petites pestes, qui ne pensent qu’à leur lignée. Et pourtant, c’est son attitude désintéressée qui va attirer Hakuo.
Hakuo est l’objet de toutes les attentions de la part des jeunes filles de la classe L. Pourtant, c’est un élève majordome, mais pas vraiment banal. En réalité, Hakuo est un prince héritier, toutefois, il a voulu prouver à tous qu’il était capable de faire quelque chose de sa vie. Et sortir major de la promotion de majordomes sera une preuve indubitable. Mais comme il ne veut pas en faire son métier, il a toujours refusé d’être le majordome attitré d’une de ces petites pimbêche... jusqu’à ce qu’il rencontre Ryo. Le côté naturel de la jeune fille le séduit immédiatement et il va tout faire pour l’aider durant ses études en classe L.
Voici donc une version extrêmement libre du personnage de Cendrillon. En fait, tout est inversé dans cette série et c’est bien cela qui la rend intéressante. Celle qui est sensée être pauvre va en fait se retrouver parmi les riches tandis que le prince charmant a choisi de se mélanger à la plèbe. Mais l’histoire d’amour est bien la même et va peu à peu se développer au fil des tomes. Pour ce premier volume, nous allons en apprendre énormément sur les deux personnage principaux et vite voir naître un amour, simple et pur. Bien évidemment, Ryo va se faire une foule d’ennemies par son attitude trop « bas de gamme », mais surtout pour avoir volé le coeur de Hakuo. La jeune fille aura aussi des alliés pour tenir : une bonne amie, Kaoruko, et les deux vrais majordomes du prince, Iori Doke etHayato Kanuka.
Nous sommes donc très loin d’une autre histoire de majordome, « Black Butler ». Nous sommes dans un shojo qui se veut plutôt léger et humoristique, jouant à la fois sur la naïveté de Ryo pour la mettre dans les pires ennuis et l’inversion des rôles, avec son prince à son service. Ce qui marque aussi chez Rei Izawa, c’est la qualité de son dessin, le soin apporté à la fois aux personnages qu’aux décors. Cette jeune mangaka voit donc son succès se consolider avec ce troisième titre, dont le tome 8 s’est classé en première place des ventes de shojo lors de sa sortie.
« Lady and Butler » fait partie de ses très bons shojos, au scénario intéressant car assez original et qui peut promettre d’excellentes surprises.
Lady and Butler (T1)
Auteur : Rei Izawa
D’après une idée de : Fuyu Tsuyama
Traducteur : Anne Mallevay
Éditeur français : Pika
Format : 115 x 180, noir et blanc - sens de lecture original
Pagination : 192 pages
Date de parution : 5 janvier 2011
Numéro IBSN : 2-8116-0413-4
Prix : 6,95 €
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