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Vampires du désert (Les)
Film américain de J.S. Cardone (2001)
Sortie nationale le 5 septembre 2001


Genre : road-movie vampirique
Durée : 1h25

Avec Kerr Smith (Sean), Brendan Fehr (Nick), Izabella Miko (Megan), Phina Oruche (Cym), Simon Rex (Pen), Carrie Snodgress (Ina Hamm), Johnathon Schaech (Kit), Alexis Thorpe (Teddy), A.J. Buckley (Mike), Sara Downing (Julie), F.J. Flynn (Hoot), Walter A. Johnson (Mose), Bryan Kirkwood (Merk), Jamie Marsh (Mitch), Matt Reid (Dutton), Ryan Shuck (Pride), Marc Vann (Decker)

Malgré une diffusion très restreinte et une promotion quasi-inexistante, ces « Vampires du désert », qui lorgnent, comme le souligne la présence de Kerr Smith (« Dawson ») et Brendan Fehr (« Roswell »), en direction du public adolescent, se présente comme une bonne surprise, susceptible de réconcilier une partie des amateurs du genre avec la production vampirique de l’année.

Alors qu’il convoie une voiture de luxe de Los Angeles à Miami, lui permettant ainsi de se faire un petit peu d’argent et de se rendre au mariage de sa sœur, Sean (Kerr Smith), un jeune monteur de bandes-annonces sans le sou, tombe en panne au beau milieu du désert. Son budget dorénavant grevé du coût des réparations, il accepte de prendre à son bord Nick (Brendan Fehr), un jeune auto-stoppeur qui lui propose de prendre en charge les frais d’essence. Ce qu’il ne sait pas encore, c’est que son mystérieux compagnon n’est autre qu’un chasseur de vampires et que leur route suit celle d’un groupe de suceurs de sang, « The Forsaken ». Au cours d’une de leurs étapes, les deux jeunes gens tombent sur Megan, une jeune fille en état de choc que Nick, malgré les protestations de Sean, décide d’embarquer avec eux, en prétextant qu’il connaît le mal dont elle souffre.
Malheureusement, Sean, ignorant tout de l’état réel de la jeune fille, se blesse accidentellement, mais jusqu’au sang, en tentant de contenir Megan au cours d’une de ses crises. Forcé de donner des explications, Nick explique à Sean qu’il est également contaminé par le virus du vampirisme et que seule la prise d’un cocktail de médicaments permet, temporairement, de retarder la fatidique mutation. Dorénavant, leur seul espoir de guérison est de retrouver l’agent zéro de la contamination, autrement le dit le maître des vampires, et de l’éliminer.

Moins surprenant que le « Aux frontières de l’aube » de Kathryn Bigelow, ou le « Génération perdue » de Joel Schumacher et moins classieux que le « Vampires » de John Carpenter, ce « Vampires du désert » se présente comme un sympathique road-movie qui, s’il recycle plus qu’il ne révolutionne le genre, évite le positionnement trop présomptueux d’un « Dracula 2001 ».
Si au niveau du scénario, le film de J.S. Cardone emprunte à John Carpenter, comme la méthode d’appâtage du maître des vampires et le lien télépathique qui le relie avec ses victimes, il en gomme les aspects religieux pour préférer, signe des temps, une approche plus médicale. Sur le plan visuel, à l’image de Kathryn Bigelow, Cardone parvient à masquer les faiblesses budgétaires de sa pellicule au moyen des grands espaces de l’ouest américain qui servent de cadre à son récit vampirique.
Côté interprétation, la petite troupe de comédiens évite les fautes de goût et parvient à communiquer son enthousiasme, Brendan Fehr en tête, qui en plus de voler la lumière à ses partenaires et plus particulièrement à Kerr Smith, s’avère plutôt convaincant dans ce rôle de chasseur de vampires un rien paumé (dont le registre est assez éloigné de celui plus gnan-gnan de « Roswell »).
Au final, « Les vampires du désert » s’avère comme une honnête série B qui aurait mérité qu’on parle un peu plus d’elle.

FICHE TECHNIQUE

Titre : The forsaken

Réalisation : J.S. Cardone
Scénario : J.S. Cardone
Producteurs : Scott Einbinder, Carol Kottenbrook
Musique originale : Tim Jones, Johnny Lee Schell
Image : Steven Bernstein
Montage : Norman Buckley
Distribution des rôles : Ferne Cassel
Création des décors : Martina Buckley
Direction artistique : Trevor Murray
Création des costumes : Ernesto Martinez

Production : Sandstorm Films
Distribution : Screen Gems Inc., Sony Pictures Entertainment

La Légende

Le scénario des « Vampires du désert » s’inspire d’une légende qui remonte à la première Croisade. Au XIème siècle, les Turcs massacrèrent 200 chevaliers français au cours de la bataille d’Antioche (en Syrie). Seuls neuf hommes survécurent au carnage. Mais ils n’avaient pas pour autant échappé à la mort. La neige qui commençait à tomber sur le champ de bataille aurait raison d’eux. Abaddon, l’ange de l’enfer, leur apparut alors. Abaddon hantait les champs de bataille en quête d’âmes faibles à entraîner avec lui en enfer. Il proposa aux survivants de s’approprier leur âme en l’échange de la vie éternelle. Huit d’entre eux acceptèrent et scellèrent ce pacte en buvant le sang du neuvième chevalier réfractaire. Au matin, prenant conscience de la monstruosité de leur geste, ils se séparèrent et s’enfuirent. Affublés d’une inextinguible soif de sang, les Abandonnés furent dès lors à mener une existence de damnés, contraints de tuer pour vivre. Durant quatre siècles, ils furent traqués et décimés. Quatre errent encore à travers le monde...


Bruno Paul
18 septembre 2001



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