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Wishmaster 2
Film américain de Jack Sholder (1999)


Genre : fantastique
Durée : 1h30

avec Andrew Divoff (Le Djinn/Nathaniel Demerest), Paul Johansson (Gregory), Holly Fields (Morgana), Bokeem Woodbine (Mr. Tarraion), Vyto Ruginis (Hosticka)...

Pour ce second volet, destiné à la vidéo, du « mythe » de Peter Atkins, à qui on doit également quelques épisodes de « Hellraiser », c’est de nouveau Andrew Divoff qui incarne le « Djinn », Jack Sholder succède à Robert Kurtzman pour la réalisation.

Cette fois-ci, tout commence lors d’un lamentable cambriolage dans un musée. Morgana (Holly Fields), un des cambrioleurs, libère malencontreusement le génie maléfique, en s’emparant de la pierre, une opale de feu, qui le tenait enfermé depuis 3000 ans (vous l’aurez compris, Wishmaster II n’est pas, à proprement, parler une suite). Celui-ci ne pense qu’à accomplir la prophétie : récupérer 1001 âmes afin de pouvoir, enfin, exaucer les 3 vœux de son libérateur et voir ainsi son règne démoniaque arriver.

D’ailleurs, à peine libérée, l’immonde créature n’hésite pas à endosser la responsabilité du casse raté pour commencer sa moisson au cœur de l’univers carcéral. Mais rapidement, son impatience, légitime après 30 siècles de séquestration, le pousse à s’évader afin d’accélérer sa récolte.
Bien entendu, il suit de près Morgana, sa libératrice (partie intégrante de la prophétie), en multipliant ses apparitions inopportunes. Celle-ci trouve de l’aide auprès d’un servant du culte, le très sexy Père Grégory (Paul Johansson), dont l’habilité à dégrafer le corsage des jeunes filles laisse à penser sur la vie des ecclésiastiques avant leur entrée dans les ordres.

Le réalisateur ne nous épargne aucun mauvais goût et nous sommes très loin de la réalisation stylisée, aux accents baroques de Robert Kurtzman (produit par Wes Craven, il est vrai), qui privilégiait l’élément onirique. Ici, c’est une vision crue, souvent vulgaire, aux personnages stéréotypés et à l’intérêt incertain que nous présente Jack Sholder.

Ajoutons à cela l’utilisation d’artifices gores, totalement hors de propos, de clichés éculés et de dialogues d’une pauvreté rare, et nous sombrons rapidement dans le ridicule, jusqu’à l’image de la silhouette du « Djinn » se trémoussant derrière le rideau de la douche de notre héroïne en pleine ablution. Désolant !

Franchement, on pouvait tout de même espérer mieux de la part du réalisateur de « The Hidden ».

FICHE TECHNIQUE

Titre original : Whishmaster 2

Réalisation : Jack Sholder
Scénario : Peter Atkins, Jack Sholder
Producteurs : Tony Amatullo
Musique originale : David C. Williams
Image : Carlos González
Montage : Michael Schweitzer
Distribution des rôles : Betsy Fels
Création des décors : Alfred Sole
Direction artistique : Scott H. Campbell
Création des costumes : Laura Marolakos
Décorateur de plateau : Elizabeth Zdansky

Production : Artisan Entertainment
Distribution : CTV International
Effets spéciaux : Sota Effects


Bruno Paul
16 avril 2003



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