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Sun-Ken Rock (T9)
Boichi
Doki-Doki

Il y a des rencontres qui vous changent une vie. En jouant les héros au cours de son jogging, Ken va faire la rencontre d’une star de la chanson, Sun. Avec ses allures de clodo, sa manageuse lui propose un poste dans leur staff. Trop heureux d’avoir enfin un vrai boulot, Ken accepte sans réfléchir et part donner sa démission de chef de gang. Toutefois, si Tae-Soo le laisse réaliser son petit caprice, c’est tout simplement parce que le gang vient d’acheter la maison de production qui vient d’engager Ken. Ce petit jeu pourrait s’avérer très amusant et Tae-Soo compte savourer le moment où Ken reviendra récupérer son poste. Mais pour le moment, ce que voit Ken, c’est qu’il peut enfin parler ouvertement de son travail avec Yumin. Pourtant, savoir Ken entouré de petites minettes en chaleur n’emballe pas vraiment la femme flic.



Premier jour de boulot ! Mais si la manageuse de Sun l’avait plutôt bien accueilli, tout en le traitant comme le dernier des pouilleux, Won, le manager en chef, est loin d’être aussi tendre. Car en fait, Ken n’est qu’un roadie, le larbin de service qui doit obéir à tous les ordres et à tous les caprices de la star. Bon, sacré changement pour notre héros, mais il suffit d’un sourire de Sun et de la voir s’éclater sur scène pour que Ken redevienne un vrai gamin et accepte n’importe quelle corvée. Mais le monde du spectacle n’est pas fait que de petits plaisirs, il y a aussi les mauvais côtés. D’abord poursuivi par des malades cherchant à donner une leçon à la starlette, Ken va découvrir que le droit de cuissage a toujours cours dans le show-biz. Tout pour énerver le jeune homme à la morale implacable.

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Boichi nous avertit d’entrée. Il a énormément exagéré le monde du show-biz, laissant plus cours aux idées conçues qu’à la réalité. Il faut dire que la maison de production où atterrit Ken est loin d’être exemplaire. Les rooadies sont traités comme de vulgaires merdes, les managers baisent toutes les débutantes sous peine de les virer comme des déchets, et le directeur est un vrai malade. Bon, heureusement que toutes les maisons de production ne ressemblent pas à celle-là, sinon ce serait réellement très inquiétant. Mais d’un autre côté, c’est aussi une image qui traine sur ce milieu. Une sale réputation qui, comme toutes les réputations, se base sur des réalités. Il est difficile de croire dans l’angélisme général du milieu que veut nous faire croire Boichi dans son introduction.

Voici donc Ken redescendu au bas de l’échelle sociale, mais cela ne semble pas le déranger le moins du monde. Incroyable aussi de voir la naïveté de la manageuse, convaincue d’être en présence d’un pauvre, alors que Ken porte des vêtements qui coûtent un an de son salaire. Boichi joue évidemment sur les quiproquos et les rencontres fortuites mettant Ken en porte-à-faux. C’est surtout amusant de voir ce grand coeur réagir comme un môme qui réalise un rêve. Bon, comme d’habitude, Boichi nous gratifie de quelques scènes de sexe qui vont encore une fois justifier l’interdiction aux moins de 15 ans. Mais le mangaka a ce don de vous les amener sans qu’elles paraissent bêtement parachutées, et la pudeur, si on peut dire, de Ken est toujours aussi désopilante.

Bon, je suis réellement fan de cette série qui parvient pour l’instant à parfaitement se renouveler pour entretenir son intérêt. A voir si cela continue sur la durée.


Déconseillé au - de 15 ans
Sun-Ken Rock (T9)
- Auteur : Boichi
- Traducteur  : Arnaud Delage
- Éditeur français : Doki-Doki
- Format : 127 x 182, noir et blanc - sens de lecture original
- Pagination  : 224 pages par tome
- Date de parution : 8 septembre 2010
- Numéro ISBN  : 2-8189-0034-5
- Prix : 6,95 €


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Frédéric Leray
24 octobre 2010




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