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Supernova
Film américain de Thomas Lee et Walter Hill (2000)
Sortie nationale le 6 septembre 2000


Genre : space-opera horrifique
Durée : 1h27

Avec James Spader (Nick Vanzant), Angela Bassett (Kaela Evers), Robert Forster (A.J. Marley), Lou Diamond Phillips (Yerzy Penasola), Peter Facinelli (Karl Larson), Robin Tunney (Danika Lund), Wilson Cruz (Benh Sotomejor), Eddy Rice Jr. (Flyboy)

Fin du 21ème siècle, le vaisseau médical Nightingale 229 reçoit un appel de détresse d’une planète minière, émanant de Karl Larson, un salopard cosmique patenté. Répondant aux directives de sa mission, le Nightingale effectue tout de même un saut interdimensionnel pour rejoindre au plus vite les mineurs en détresse.
Mais lorsqu’il se matérialise aux coordonnées annoncées, l’équipage médical se retrouve pris au piège gravitationnel d’une supernova en devenir.
C’est à bord d’une navette que l’unique survivant de la colonie minière rejoint le vaisseau hôpital, avec dans ses bagages un artefact aussi mystérieux que diabolique.

Débuté en 1994, sous l’égide d’un jeune cinéaste du nom de Joe Nimziki, « SUPERNOVA » va voir son devenir précipité par l’approche de l’épisode 1 d’une obscure saga spatiale.
En effet, à partir de ce script ambitieux, les producteurs entrevoient le blockbuster pré-Star Wars (qui se fera d’ailleurs chiper la place par le navrant « Wing-Commander ») et décide de reprendre complètement l’affaire. Exit Joe Nimziki, le projet est confié à Geoff Wright. Mais des divergences d’opinion vont pousser ce dernier à claquer la porte, et c’est finalement Walter Hill qui tente de reprendre l’affaire.
Outre un vrai scénario de science-fiction à fort potentiel, « SUPERNOVA » est nanti d’un budget conséquent, de superbes effets spéciaux et d’un casting prometteur : James « Stargate » Spader, Angela « Strange Days » Bassett, Lou Diamon Philip et Robin Turney. Malheureusement, ils n’en font jamais plus que nécessaire.
Les références visuelles et narratives dont s’inspire nettement le récit - « 2001 » ou plus précisément « 2010 », « Lost in Space », « Alien » - ajoutées au nombre d’intervenants ayant pris part au projet - ce n’est pas moins de 5 réalisateurs, et autant de scénaristes, qui ont plongé dans cette genèse chaotique - nous offre un patchwork, quelque peu indigeste, où s’entremêlent de superbes scènes de space-opera - les sauts interdimentionnels - à d’autres aussi superflues qu’inconsistantes - dont les débats amoureux, sous verrières étoilées, filmés sans une once de sensualité.
Le résultat, trop hétérogène, pousse d’ailleurs plus aux sourires qu’aux réflexions métaphysiques sur lesquelles, pourtant, repose le fond de l’histoire.
De plus, au vu de la politique de distribution de ce film en France (seulement deux salles dans la capitale) on devrait bien vite le retrouver dans les rayonnages de nos vidéo-clubs.
Finalement, « SUPERNOVA », malgré un titre prometteur, évoque plutôt le simple pétard mouillé. Dommage !

FICHE TECHNIQUE

Titre original : Supernova

Réalisation : Thomas Lee
Scénario : David Campbell Wilson, d’après une histoire de William Malone et Danile Chuba
Producteurs : Ash R. Shah, Daniel Chuba et Jaimie Dixon
Producteur exécutif : Ralph S. Sngleton

Photographie : Lloyd Ahern
Montage : Michael Schweitzer et Melissa Kent
Création des décors : Marek Dobrowolski
Création des costumes : Bob Ringwood
Effets spéciaux : Patrick Tatopoulos
Musique : David Williams
Effets visuels : Mark Stetson

Production : Scrennland Pictures/Hammerhead Production (MGM)
Distribution : UIP

INTERNET

http://www.mgm.com/supernova/

Critique parue dans ASFC 2000


Bruno Paul
10 octobre 2000



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