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Chant des Stryges (Le) (T13) Pouvoirs
Corbeyran, Guérineau & Malisan
Delcourt

Quelque part en Russie, un commando s’apprête à prendre d’assaut une maison perdue au coeur de la taïga. Toutefois, leur guide et commanditaire n’est pas russe et la créature qui les attend dans cette baraque est loin d’être humaine. Cet être ailé est un Stryge. Et ce sera un carnage car on ne dérange pas impunément ce genre de créatures. Cependant, elle ne pourra résister au nombre et surtout à ceux qui les mènent. Deux êtres pas tout à fait humains, des hybrides.
Vancouver, Kevin Nivek est un homme qui soigne les innombrables cicatrices qu’il a accumulées depuis qu’il a croisé le chemin de ces êtres inhumains. Maintenant, il tente de se refaire une vie, après la mort de femme pour qui il avait accepté de tout remettre en cause. Mais on n’échappe pas à son destin et quelqu’un cherche à se débarrasser de ceux ayant fréquenté des Stryges.



7 ans ont passé depuis la mort de Sandor Weltman. Debrah a dû reprendre la relève mais ses méthodes sont bien différentes de son quasi immortel prédécesseur. Elle ne cherche pas seulement à traquer les Stryges, elle tente aussi de retrouver ceux qui, comme elle, sont des hybrides de cette race étrange. Elle s’est associée dans sa quête à l’un d’eux, Chrys. Toutefois, de nouveaux ennemis surgissent, libérant des hommes reconnus pour leur cruauté. Et Austin « Sinner » Carson n’est pas un enfant de coeur, mais plutôt un dangereux psychopathe dont la nouvelle cible ce nomme Kevin Nivek. Quel nouveau jeu s’est donc engagé ? Quel est le véritable objectif de Debrah ?

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Deux ans se sont passés depuis que nous étions restés pantois devant la fin de Sandor Weltmann. Un cliffhanger titanesque qui achevait la deuxième saison. Cette fois, c’est une troisième et ultime saison qui s’ouvre par ce 13e tome, chiffre des plus symboliques. Corbeyran nous emmène 7 ans plus tard et ne perd pas de temps pour imprimer le rythme qui durera pendant 48 pages, un rythme accru par ce maintenant habituel zapping entre plusieurs scènes d’actions. Et nous allons en avoir une bonne quantité. Entre la Russie, le Canada, la France, nous allons traverser les océans pour prendre des nouvelles de tous ceux qui nous ont accompagnés durant 12 tomes. Toutefois, comme à son habitude, Corbeyran ne perd jamais son lecteur, lui donnant assez de repères pour être immédiatement dans le bain et suivre tranquillement ces nouvelles profusions d’informations.

Vous l’aurez aussi compris, ce 13e “Chant des Stryges” n’est pas vraiment un tome que l’on prend pour s’initier à la série. Certes, le scénario est assez bien fait pour ne pas être totalement déboussolant, mais le nouveau lecteur ne pourra comprendre toutes les interactions entre chaque acteur de cet album. Par contre, les fans de la première heure vont savourer ce retour en fanfare de leurs héros.

Un double retour car, merci aux éditions Delcourt, Hédon n’aura fait qu’une brève apparition dans le staff de cette série. Je ne reviendrais pas sur la colorisation catstrophique du tome précédent et je préfère me délecter des dessins toujours impeccables de Richard Guérineau, avec cette fois aux pinceaux, un Luca Malisan transfuge de la série “Le Siècle des Ombres” où il nous avait déjà séduit. Sur ce 13e “Chant des Stryges”, il double parfaitement le dessinateur pour mettre de nouveau en valeur les crayonnés.

Le Chant des Stryges” renaît de ses cendres pour une dernière saison qui commence avec brio et qui va sans aucun doute raviver la passion de ses fans pour ces mystérieuses créatures ailées.


(saison 3, T1) : Pouvoirs
- Série : Le Chant des Stryges
- Scénario : Corbeyran
- Dessin : Richard Guérineau
- Couleur : Luca Malisan - gotem studio
- Éditeur : Delcourt
- Dépôt légal : 22 septembre 2010
- Format : 240x320 mm
- Pagination : 48 pages couleurs
- Prix public : 13,50 €
- Numéro ISBN : 2-7560-1550-7


A lire sur la Yozone :
Le Chant des Stryges (T5) : Ruines
Le Chant des Stryges (T7) : Rencontres
Le Chant des Stryges (T12) : Chutes


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Frédéric Leray
3 octobre 2010




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