L’assaut de la Kirinkai contre le QG des Guardians a commencé et nos héros se retrouvent vite en très mauvaise posture face aux Blazers de cette mystérieuse organisation. Mais pour Misora, c’est un véritable baptême du feu. Et il faut qu’elle tombe sur le plus misogyne des adversaires. Son mysticker lui permet d’invoquer des essaims de moustiques, mais Misora va découvrir que le mysticker rare que lui a donné Yuyuka est réellement exceptionnel. Non seulement ce livre est capable de la protéger de toutes les attaques, mais il a le pouvoir d’utiliser tous les mystickers qu’il ingère, à condition que son Blazer soit capable de dessiner la représentation de ce sticker. Pour Misora, c’est l’arme idéale surtout qu’elle n’a pas de temps à perdre. il faut qu’elle apporte Tamamayu au plus vite à Daichi.
Quel est donc le pouvoir du kakutan noir, le mysticker fantome utilisé par Shuga ? Ce blazer semble pouvoir sortir de n’importe quel endroit, même du corps de ses adversaires. Voila un sacré défi pour Kuroki et son Nécromancer. Mais le Blazer est un petit génie quand il s’agit de stratégie et il va mettre sa vie en danger pour trouver le secret de cet éminent membre de la Kirinkai. Mais il devra impérativement éviter ces épines noires générées par Shuga. De son côté, Daichi est quelque peu désarmé sans son mysticker rare car ce ne sont pas quelques éclairs qui vont effrayer Kaine. Le guitariste fou continue à jouer des airs destructeurs. Kaine compte bien découvrir d’où vient l’étrange pouvoir de Daichi de booster les mystickers par lui-même, quitte à le lire dans ses entrailles.
Fichtre ! Pas le temps de souffler dans ce 4e tome de “Blazer Drive” ! Seishi Kishimoto nous offre des combats d’anthologie démontrant, s’il en est encore besoin, l’imagination débordante de ce mangaka. Certes, utiliser les ombres pour se cacher et apparaître n’est pas une nouveauté mais la facon dont Shuga utilise son pouvoir est très intéressant car il y ajoute sa capacité de générer des épines empoisonnées. Kaine va aussi nous montrer toute sa palette de chansons, avec des noms qui rappelleront pas mal de chose aux fans de métal.
Allez, j’avoue que je n’avais pas été très sympa pour le tome 3 en critiquant certains dessins de Seishi Kishimoto, en le comparant avec son illustre frangin. Mais cette fois, le mangaka ne doit rien à personne et il n’y aura aucune comparaison un peu tordue. Les combats sont d’une grande qualité et largement détaillés. Tous les personnages sont mis en avant sans distinction, et le nombre de pages pour chaque duel est même assez équilibré, ce qui est très agréable et permet de véritablement profiter de son héros préféré. Et mine de rien, sans véritablement faire de grand progrès dans l’histoire, le mangaka va nous saupoudrer les combats de précisions et de quelques révélations, en particulier, ce qu’est le Blazer Drive.
“Blazer Drive” est passé à la vitesse supérieure avec ce 4e tome et nous avons hâte de suivre la suite des aventures de Daichi.
Blazer Drive (T4)
Auteur : Seishi Kishimoto
Traducteur : Olivier Sart
Éditeur français : Kurokawa
Format : 128 x 182, noir et blanc - sens de lecture original
Pagination : 192 pages
Date de parution : 19 aout 2010
Numéro IBSN : 9782351425336
Prix : 6,50 €
A lire sur la Yozone :
Blazer Drive (T1 et 2)
Blazer Drive (T3)
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